Un reste de lasagnes (les pâtes, pas le plat) a fait germer dans l’esprit de mon Amoureux une idée fixe, que dis-je, une obsession : des cannelloni au boudin noir. Chose rêvée, chose faite, en duo, dans une ambiance survoltée (« hannn ça a l’air bon, viiiite on finit, j’ai faim ») et avec un travail d’équipe exemplaire (« hop ! hop ! hop ! »).
Ingrédients
pour 2 personnes qui ont manifestement très faim
- 6 plaques de lasagnes
- 3 petits boudins noirs
- 1 pomme (de la variété que vous voulez, ici c’était une golden)
Modus operandi
Déjà, bien se préparer, dégager une grande table, parce que ce qui compte, c’est le montage.
Faire cuire les boudins à feu doux dans une petite poêle couverte, avec un tout petit peu d’huile. Penser à les retourner à mi-cuisson.
Couper la pomme en tranches fines, et faire cuire de la manière qu’il vous plaira – ici c’était micro-ondes, pas bien, je sais, mais je ne voulais pas les faire au beurre, déjà parce que cuisiner au beurre, beuh, et puis je ne voulais pas de matière grasse supplémentaire, et je craignais que ce soit trop long en les faisant compoter.
Quand ces deux ingrédients sont prêts, allumer le four sur 60°C afin de garder au chaud les cannelloni à mesure qu’ils sont faits, retrousser ses manches et… faire cuire les plaques de lasagne. Les plonger dans l’eau bouillante une par une ou deux par deux suivant la taille de votre faitout/casserole : les plaques ne doivent pas se coller, elles doivent rester bien indépendantes. Dès que l’une d’elle est cuite, la déposer délicatement sur un linge, la retourner une ou deux fois pour que le linge absorbe l’humidité et passer au montage.
Placer une plaque sur une planche à découper. Fendre un boudin, en extraire la farce à la petite cuillère, à peu près un quart à un tiers, et la déposer sur la plaque de lasagne, dans le sens de la largeur, à quatre ou cinq centimètres du bord.
Déposer dessus quelques tranches de pomme.
Puis un peu de farce de boudin – par cannellone on utilise un demi-boudin.
Enfin, rouler délicatement la plaque, la disposer dans un plat passant au four, et l’y laisser garder sa chaleur. Lorsque tout est roulé, servir avec, par exemple un sorbet à la pomme excellent (le troisième « pom » c’était parce qu’on a bu du Brut de pomme avec, mais finalement ça n’allait pas tellement).
Oh, au fait, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j’ai découvert la gestion des niveaux de couleurs dans The Gimp, et ça change complètement mes photos, je suis joie ! Désormais le manque de lumière ne me fait plus peur !