Être vĂ©gĂ©tarienne en ville

En ville, ce n’est pas toujours facile d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarienne.

Être vĂ©gĂ©tarienne, c’est se trouver dĂ©munie quand le snack ne propose que des sandwichs Ă  la viande (et non, « mais ya au thon, regarde », ça ne marche pas). C’est n’avoir souvent qu’un seul choix de plat (les ravioles c’est bon, hein, mais au bout d’un moment
). C’est hĂ©siter Ă  manger en ville, ou bien ne prendre qu’une salade en espĂ©rant qu’il n’y ait pas de lardons cachĂ©s. C’est lorgner sur le sandwich avec ce si beau brie coulant, que c’est dommage qu’il y ait de la coppa dessous
 C’est aussi ne plus aller dans certains restaurants qu’on aimait beaucoup, mais qui ne servent que des plats avec des animaux.

Mais ĂȘtre vĂ©gĂ©tarienne, c’est aussi avoir des ptits chaussons aux Ă©pinards juste pour soi, pour compenser parce que plusieurs des mezzĂ©s sont viandus (avec le serveur qui dit en rigolant « prenez-les maintenant, sinon vos collĂšgues vont vous les manger, je les connais »). C’est se dĂ©lecter d’une salade lentilles, tomates sĂ©chĂ©es et mozzarella qu’on aurait peut-ĂȘtre boudĂ©e parce que tomates/mozza, mouif, alors qu’elle est Ă  tomber par terre. C’est se constituer une liste de restos vĂ©gĂ©-friendly auxquels on ira un jour, promis. C’est se goinfrer de maki concombre, avocat, ou carotte et de lĂ©gumes chop-suey au buffet « asiatique » et avoir encore de la place pour les desserts (dans les buffets, on n’a jamais faim pour les desserts, et c’est dommage). C’est avoir une meilleure expĂ©rience de repas que son Amoureux dans un resto gastronomique, parce que le menu vĂ©gĂ© est plus intĂ©ressant, plus Ă©quilibrĂ© et harmonieux que la carte, finalement (namedropping : le Fantin-Latour Ă  Grenoble, je rĂȘve d’y retourner, mais l’Amoureux n’est pas trĂšs chaud, hĂ©las). C’est rencontrer une gentille serveuse et un gentil cuistot qui transforment un gratin de ravioles au jambon en gratin de ravioles aux champignons qui dĂ©pote sĂ©vĂšre (j’ai rarement mangĂ© une sauce aussi bonne).

Non, en dĂ©finitive, mĂȘme si je salive encore devant les affiches de burgers et l’odeur du poulet grillĂ©, ça va. Je vis bien mes choix, mes convictions.

Et je pense vraiment, vraiment, que je ne mangerai plus de viande. Je n’en ai pas besoin.

À lire, quelques bons conseils d’AntigoneXXI : https://antigone21.com/2012/07/26/etre-vg-en-societe-les-sorties/

Huile d’olive

Olives noires sur l'arbre
(source : Wikimedia)

L’huile d’olive, ça fait partie de ces produits avec lesquels j’ai Ă©tĂ© nourrie depuis l’enfance (bon, avec la crĂšme aussi : vivre en Provence de parents dijonnais/jurassiens/parisiens ça fait de drĂŽles de mĂ©langes)(et ne parlons pas des tajines aux coings de mon papa °O°).

Il y a l’huile d’olive « de base », celle des supermarchĂ©s, qui est bonne, mais « meh », quoi. Elle est goĂ»teuse, plus que l’huile dite neutre, mais bon, ça ne vaut pas celle que me fournissent de temps en temps mes parents et ceux de l’Amoureux. L’Amoureux, lui, il s’en fiche, il a pas de nez, quand je lui mets la bouteille dessous, il dit qu’il ne sent rien. Ça en fait plus pour moi :) Cette huile, ces huiles, car il y en de plusieurs sortes, sont tellement bonnes : cette odeur verte, piquante, ronde, enveloppante, et ce goĂ»t si fort (sĂ©rieusement, qui a dit que l’huile d’olive c’Ă©tait une huile douce ?)…

Et lĂ , Edda, de « Un dĂ©jeuner de soleil », propose de gagner, outre un exemplaire de son livre « Cuisiner avec les produits mĂ©diterranĂ©ens » un panier contenant huile d’olive (deux sortes !), pĂąte de pistache (je vais dĂ©faillir) et miel (gniiii). Alors, bien qu’il m’en coĂ»te parce que je veux gagner, allez donc participer : https://www.undejeunerdesoleil.com/2015/03/gagnez-livre-cuisiner-les-produits-mediterraneens-edda-onorato-panier-gourmand.html.

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Une expérience de jeûne

Ceci est un vieil article jamais publiĂ©, qui date de novembre 2013. Je ne sais pas trĂšs bien qu’en penser, avec le recul. C’Ă©tait une expĂ©rience… intĂ©ressante.


Parler de jeĂ»ne sur un blog de cuisine peut paraĂźtre antinomique. Mais je tente ici de parler de choses bonnes et saines Ă  la fois (oui, les hamburgers maison, avec des lĂ©gumes et de la viande de qualitaĂż, c’est sain). JeĂ»ner pendant quelques jours m’apparaĂźt sain. Tout est parti d’une soirĂ©e chez les parents de mon Amoureux. Un ami des parents nous avait vantĂ© les mĂ©rites d’un jeĂ»ne de quelques jours en en dĂ©crivant assez clairement les avantages et inconvĂ©nients.

Parmi les avantages, un « nettoyage » du corps : sans nouveaux nutriments, les reins se vident tranquillement de leurs dĂ©chets, les rĂ©serves s’amenuisent – cela peut mener Ă  une perte de poids, mais ce n’est pas mon but, personnellement. L’idĂ©e n’Ă©tant pas de faire un « rĂ©gime » (je suis contre), mais une sorte de cure. Les inconvĂ©nients sont, bien entendu, une gĂȘne, car manger est plaisant autant que nĂ©cessaire, c’est aussi un moment de rencontre sociale (heureusement que nous n’avons pas de repas prĂ©vu avec des amis), et puis la faim, grande inconnue chez moi, privilĂ©giĂ©e que je suis, citadine blanche cis-hĂ©tĂ©ro gagnant pas trop mal ma vie, risque de pointer le bout de son nez. Mais on teste ! C’est une expĂ©rience amusante et Ă  la fois un peu effrayante, car nous sommes deux gourmands. L’objectif est d’une semaine et demi sans manger du tout. Il va sans dire que si l’un de nous deux se sent mal, on arrĂȘte, on n’est pas fous.

Premier jour

Rien de trĂšs marquant pour l’instant. J’ai pris la – mauvaise, il paraĂźt – habitude de ne pas manger le matin, par flemme, et aussi parce que je me suis rendue compte que souvent quand je petit-dĂ©jeune, j’ai faim vers 11h. Je suis un peu frustrĂ©e, parce que j’ai envie de manger. Bah oui, j’aime ça, manger, j’aime le plaisir que cela me donne ; je ne ferais pas un blog de cuisine, sinon :D Pour me calmer, je lis des blogs de cuisine – si si ça marche, je nourris mes yeux :3

DeuxiĂšme jour

Le midi, ça commence Ă  ĂȘtre un peu dur. Surtout avec des lasagnes odorantes sous le nez =P Mais en fait je m’aperçois, dans l’aprĂšs-midi, que je n’ai pas faim. J’ai l’impression que j’ai faim de maniĂšre automatique, de maniĂšre sociale, « il est midi, j’ai donc faim ». Je bois beaucoup.

TroisiĂšme jour

Je lis depuis trois jours un livre, le troisiĂšme tome du Soldat chamane, de Robin Hobb, et Ă©tonnamment les sensations que le personnage principal (obĂšse Ă  cause de la magie, et forcĂ© Ă  la diĂšte par son pĂšre), je les retrouve. Je n’ai pas encore l’odorat affinĂ© dĂ©crit dans le livre, et dont l’ami qui nous a conseillĂ© le jeĂ»ne parlait. Mais je ressens avec grand plaisir les descriptions de plats (rhaah des boulettes de pĂątes cuites dans du jus de viande avec laurier et cĂ©leri), et me promet de les faire, aprĂšs. La vĂ©ritable faim ne se fait pas encore sentir, je vais bien ! Et encore une fois, si le midi je rĂąle un peu, une fois l’aprĂšs-midi entamĂ©e, ça va. Je me sens tout de mĂȘme un peu faible, mais j’ai eu une rĂ©pĂ©tition de chorale de deux heures hier soir, ça remue pas mal de chanter !

QuatriĂšme jour

Notre ami nous avait conseillĂ© de caler les quatriĂšme et cinquiĂšme jour sur un week-end, car ce sont les plus durs : le corps s’est presque vidĂ©, et commence Ă  remarquer qu’on le gruge avec de l’eau depuis trois jours : I can haz nom? Il nous a dit qu’on allait peut-ĂȘtre se sentir un peu mous et fiĂ©vreux. On va voir ça !  


Mon journal s’arrĂȘte lĂ . Je ne sais plus trĂšs bien si nous avons arrĂȘtĂ© le cinquiĂšme jour ou le lendemain. En fait, c’est plutĂŽt un Ă©chec, parce qu’un soir nous nous sommes regardĂ©s : on avait faim. Et on s’est fait des pĂątes en quatriĂšme vitesse. En maugrĂ©ant qu’on aurait pas dĂ» le faire en hiver, et pis prendre des congĂ©s pour ne pas travailler en mĂȘme temps – hey, ça fatigue, de bosser.

Depuis, on n’en a pas vraiment reparlĂ©. De temps en temps, « tiens, on pourrait… » et pis non, parce que c’est une organisation Ă  mettre en place. Et parce que, vraiment, en ce qui me concerne, je suis gourmande. Et je ne sais pas si j’arriverais Ă  revivre cette expĂ©rience.

Que pensez-vous du jeĂ»ne, utilisĂ© de façon ponctuelle ? Est-ce que ça marche vraiment ? J’ai lu un article du Pharmachien sur la « dĂ©toxification », qui est une belle niaiserie selon lui, alors est-ce que le jeĂ»ne rentre dans cette catĂ©gorie ?

Je sais pas faire le caramel

Je sais pas faire le caramel. Enfin, si, la plupart du temps. Mais quand on double la quantité de sucre (pour avoir pluuuuus de caramel) en oubliant de le faire pour la crÚme, ça donne ça :

Caramel volant

(bonus track : un bout de moi, et une photo plus explicite : )

Caramel volant 2

Le test du couteau

C’est un dĂ©tail, mais comme je ne trouve pas de dĂ©finition claire et prĂ©cise du test du couteau, je la note ici, pour ceux qui ne connaĂźtraient pas. Eh oui, on a tous dĂ©butĂ© en cuisine, et des termes qui peuvent paraĂźtre Ă©vidents ne le sont pas pour tous !

Le test du couteau, c’est planter un couteau propre et sec dans un gĂąteau en pleine cuisson pour vĂ©rifier l’Ă©tat de ladite cuisson. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, quand le couteau ressort propre (sans pĂąte crue sur lui), c’est cuit.

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Butin : Des Ă©pices Ă  ma guise

(cet article n’est pas sponsorisĂ©, ‘manquerait plus que ça, le Basilic est incorruptible)

De passage Ă  Ancenis (Loire Atlantique), j’ai dĂ©couvert une boutique qu’elle est chouette ! «Des Ă©pices Ă  ma guise» propose thĂ©s, Ă©pices, huiles et savons de toutes sortes, sur deux Ă©tages (enfin, un rez-de-chaussĂ©e et une galerie longeant les murs du premier Ă©tage, autour d’un espace vide – je regrette de n’avoir pas pris de photos).

Nous avions Ă©tĂ© envoyĂ©s lĂ  par l’oncle de mon Amoureux, chez qui nous avions goĂ»tĂ© un thĂ© avec des morceaux de fĂšves de cacao qui roxxait de la brebis Ă©garĂ©e sa mĂ©rh. Nous repartĂźmes non pas cinq cent, mais avec trois thĂ©s, du poivre, de la fĂšve tonka, du chocolat et du sucre. Et encore, on s’est maĂźtrisĂ©s, on a failli piller les rĂ©serves, tuer les vendeuses et incendier le magasin, et puis on s’est dit que comme relation sur le long terme, on fait mieux. Oui, parce que Des Ă©pices Ă  ma guise a un site web, oĂč l’on peut commander, donc le fait que nous habitions loiiiiin de la Bretagne n’était plus un souci.

De haut en bas et de gauche Ă  droite :

  • Rooibo des neiges, qui n’est pas un thĂ© mais du rooibo, avec pommes grillĂ©es, amandes, orange, cannelle et vanille
  • Nuit malgache, le thĂ© noir aux fĂšves de cacao mentionnĂ© plus haut
  • juste dessous, des filtres Ă  thĂ©, parce que nous n’avons pas encore de boule Ă  thĂ©
  • du Grand Yunnan ImpĂ©rial – depuis le temps que je cherche du yunnan en vrac
  • du muscovado, un sucre de canne intĂ©gral – pas encore goĂ»tĂ©, mais je lui prĂ©dis une saveur de rĂ©glisse et m’en rĂ©gale d’avance
  • un petit pot de sucre d’érable
  • du poivre Kampot, un mĂ©lange cambodgien de poivres noir, blanc et rouge
  • des fĂšves tonka – je n’avais jamais goĂ»tĂ©, c’est l’occasion !
  • le paquet colorĂ©, c’est une pyramide (dixit l’étiquette, mais pour moi, c’est un cube, hein, #jdçjdr) de grands crus de chocolats noirs venus d’un peu partout : Sao Tome (Ă©videmment), Venezuela, etc – et qu’ils sont bons, nom d’un pangolin ! Celui venu du Ghana a un goĂ»t de cafĂ© un peu brĂ»lĂ©, sucrĂ© et frais dans le mĂȘme temps…
  • et dessous, un petit plateau de bois vernissĂ© sur lequel l’Amoureux avait flashĂ©

Donc, si vous passez par Ancenis, c’est une Ă©tape incontournable, il y a mĂȘme des animations qui m’ont l’air fort sympathiques.

Des Ă©pices Ă  ma guise
27 rue Saint-Michel
44150 Ancenis

Sinon, allez voir le site web, il est joli, bien fichu, et propose, en plus, des recettes et des articles sur les Ă©pices.

Cuisine et partage

Je suis depuis quelques temps trĂšs attachĂ©e Ă  la culture du partage, Ă  l’open source, au libre, et je voudrais que cela se ressente dans tout ce que je fais. Je parle souvent – peut-ĂȘtre un peu trop – de logiciels libres, du fait que j’utilise l’OS Ubuntu (GNU/Linux – les puristes argueront peut-ĂȘtre qu’Ubuntu n’est pas ce qui se fait de plus libre, mais je ne suis pas puriste, et si je soutiens l’idĂ©e du libre, je tiens Ă  une utilisabilitĂ© personnelle ; mais je suis ouverte Ă  toute suggestion d’OS « mieux » :3 ), et la diffusion du savoir est une chose trĂšs importante pour moi.

Le lien avec le Basilic ? Les recettes que je trouve sur le net, dans des livres, ou que j’invente, et que je transmets. La possibilitĂ© pour ces recettes d’évoluer, d’ĂȘtre appropriĂ©es par d’autres (dans le sens «faire sien», et non clamer la paternitĂ©).

J’ai pris conscience de cela derniĂšrement, lors d’un passage chez la famille de mon Amoureux. Pour remercier nos hĂŽtes de leur accueil, nous avons fait le dernier dĂźner, avec les linguine aux noix de St-Jacques et sauce vinaigre balsamique, et une fondue de poireaux. Ce plat avait dĂ©jĂ  changĂ© derniĂšrement, pour un anniversaire, oĂč nous avions considĂ©rĂ© que des crevettes complĂ©taient d’heureuse façon les St-Jacques, trop peu nombreuses – outre le goĂ»t nouveau des crevettes, nous avions constatĂ© un effet psychologique important : yavait plus de trucs dans l’assiette ! Et lors de ce dernier repas, la sauce au vinaigre a pris un tournant caramĂ©lisĂ© du plus bel effet ! Nous avons alors discutĂ© du plat avec nos hĂŽtes, charmĂ©s, et dans la conversation est venue l’idĂ©e de remplacer le vinaigre par de l’encre de seiche, pour un goĂ»t iodĂ©. Comme cela changeait radicalement la sauce, j’ai proposĂ© en riant qu’ils fassent une nouvelle branche du plat (bon, en vrai, la sale geeke que je suis a utilisĂ© des termes techniques informatiques par automatisme et ils n’ont rien compris).

Je considĂšre mes recettes comme sous licence Creative Commons CC-BY-SA, c’est-Ă -dire que vous, lecteurs, pouvez les rĂ©aliser, les publier chez vous, telles quelles ou modifiĂ©es (en me citant, hein, soyez sympas), les amĂ©liorer, faire des forks (c’est-Ă -dire une version diffĂ©rente, tout en maintenant l’existence de la recette de base)… Je vous fais confiance !

Donc… Cuisinez, mangez, goĂ»tez, partagez !

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Butin de retour de foire

OuĂ©, le miam c’est une bataille, souvent. Bon, d’accord, je n’ai pas combattu bravement, techniquement, c’est-Ă -dire que j’ai un peu soudoyĂ© les marchands avec des sous au lieu de les piller. Personne n’est parfait.

Donc lĂ , c’Ă©tait la Foire de Savoie, grand’messe des entreprises savoyardes, oĂč celles-ci prĂ©sentent leur production : miel, confitures, motoculteurs, jacuzzi, foie gras, ciseaux-Ă -7-lames-pour-les-herbes, site web, tupperwares©, huile d’olive et vins en tous genres…

L’association artichauts et amandes est trĂšs surprenante et c’est une vraie rĂ©ussite : on goĂ»te vraiment l’artichaut, sa douceur, son sucrĂ© et son amertume, sa texture  – et ses fils -, et dans le mĂȘme temps on sent l’amande, son goĂ»t huileux, crĂ©meux, son toucher un peu grumeleux, et son sucrĂ© particulier. Je sens que du pain va venir plus souvent Ă  ma table ces temps-ci.

La crĂšme de pistaches est une tchuerie. MĂȘme l’Amoureux qui « d’habitude, n’aime pas la pistache » a insistĂ© pour qu’on prenne le gros pot.

La confiture kiwi/citron vert, c’est de mon cĂŽtĂ© qu’Ă©tait le « mouĂ©, bon, le kiwi cuit s’pas mon truc », et ben c’est trĂšs bon !

Les petites perles de vigne sont étonnantes : ce genre de petites choses est le plus souvent croquantes, et celles-ci sont moelleuses, car les raisins secs sont réhydratés et la couche de chocolat est fine.

Le pesto de tomates et thon est bien bon, mais je l’ai peu goĂ»tĂ© – je dois avouer que la crĂšme d’artichauts avait ma prĂ©fĂ©rence et que j’ai prĂ©fĂ©rĂ© me resservir de cette derniĂšre.

Pas goĂ»tĂ© du tout, le gĂąteau de noix, mais rien qu’Ă  la vue et au toucher, il sera bon. J’ai dit. Hugh.

(pis j’ai goĂ»tĂ© un vin blanc extra, mĂȘme pour moi qui n’aime pas le goĂ»t de l’alcool, mais il ne se vendait que par cartons de 12 bouteilles et c’Ă©tait pas combo avec notre budget, tristesse et dĂ©rĂ©liction)