Le bon riz et le mauvais riz

Un bento simple, du riz thai cuit avec un demi-oignon et une demi-carotte, et un peu de sauce soja sur la fin. En dessert une banane en rondelles, quelques carreaux de chocolat noir, et un yaourt, et c’est tout =)

Ça, c’était le bon riz. Le mauvais riz, c’est le même après avoir passé un jour et une nuit hors du réfrigérateur. Il fait tellement chaud… Beuh.

Surtout du poivron, mais aussi des haricots et de la viande

Ce n’est probablement pas un ‘vrai’ chili con carne, mais c’était bon, et mince, c’est ce qui compte.

Ingrédients

pour deux personnes

  • deux steaks hachés
  • une demi-boîte de haricots rouges
  • une petite boîte de maïs
  • un poivron vert
  • un demi-piment rouge – ne me demandez pas la variété, c’est « celui qui ressemble à un poivron qu’on aurait fait pousser dans un tube »
  • deux feuilles de laurier
  • un demi-oignon
  • une demi-boîte de tomates pelées au jus
  • en accompagnement : des tortillas de blé

Modus operandi

Faire chauffer de l’huile d’olive (une cuillerée à soupe environ) dans un fait-tout. Y faire revenir le piment coupé en petits cubes, et l’oignon itou. Ajouter le poivron, en cubes aussi, on change pas une technique qui marche. On évite de se couper les doigts, soit-dit en passant.

Pendant ce temps, on aura pris soin de faire émietter la viande par quelqu’un de confiance. L’ajouter dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rose. Adjoindre les tomates, éventuellement un peu de jus, et les écraser, bien mélanger. Planter les feuilles de laurier avec vigueur et détermination.

Enfin, mettre les haricots, remuer, mettre à feu plus doux et couvrir. Quand la viande est tout à fait cuite et que les saveurs se sont bien dit bonjour – penser à goûter, et surtout penser à refroidir la cuillerée ! – verser le maïs, et servir.

Ici, avec des tortillas de blé. À la base, l’idée c’est de mettre le chili dans les galettes, façon burrito mais c’était trop liquide. Alors on les a mangées ‘avec’, comme du pain.

The house of the lost pain

Laisser rassir du pain, parfois, on le ferait volontairement, parce que le pain perdu, c’est quand même une tuerie, hein. Je l’aime neutre, histoire de pouvoir le manger salé ou sucré – voire faire un repas uniquement de pain perdu !

Beh c’est ce que j’ai fait, il y a maintenant quelques semaines. Oui, je ne publie pas le jour où je cuisine. C’est mal. Je sais. Où est le fouet, je vous prie ? *ciak* *retient un cri de douleur extatique* Bon, voilà. Alors, heureux ?

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Ingrédients

  • du pain – rassis de préférence
  • 3 oeufs
  • du lait
  • du sel

Modus operandi

Mêler œufs et lait dans un bol, il faut que le mélange soit bien liquide. Trancher le pain. Faire chauffer un peu d’huile dans une poêle. Tremper quelques secondes des tranches de pain dans l’appareil et les poser délicatement dans la poêle (imbibées, elles sont fragiles). Retourner quand c’est doré. Remettre du pain dans le mélange, et recommencer l’opération autant de fois que vous le voudrez.

Le titre de l’article m’a été gracieusement suggéré par Enkimy, grâce lui soit rendue, avec des pétales de pluie acide qui lui tombent dessus et tout.

Bento aux éventails

Bon, c’est pas parce qu’il fait chaud ici (*sarcasme*) que j’ai mis des éventails…

En bas, restes de macaronis finis de cuire dans le jus de paupiettes de veau (achetées), couverts d'emmental sous forme d'éventails, papillons et pitites fleurs. En haut, un oeuf dur en nid de batavia, et des biscuits à la figue cachant des billes de chocolat aux épices.

No-sushi de grison

Je l’ai déjà dit, je suis incapable de me faire un repas simple (sauf si j’ai des pâtes et une sauce toute prête qui me tend ses menottes, genre tomate-aubergine), et donc j’étais partie pour faire du riz. Et pis j’y ai mis deux feuilles de laurier comme d’habitude, et pis tiens j’ai encore du céleri, tchac tchac tchac, et du poireau, tchuc tchuc tchuc, oh et pis un bulbe d’oignon nouveau, tchic snif snif. Servi sur des tranches de viande des grisons *o* , mais pas réussi à enrouler la viande autour, beh tant pis, on présente comme à Top Chef, avec des copeaux de tomme de Savoie et des raisins secs.

Ingrédients

pour une personne

  •     du riz
  •     2 feuilles de laurier
  •     2 branches de céleri
  •     un morceau de poireau, à peu près un quart, dans le vert
  •     le blanc d’un oignon nouveau
  •     4 tranches de viande des grisons
  •     un peu de tomme de Savoie
  •     des raisins secs

Modus operandi

Couper tous les légumes. Mettre dans un faitout le riz et de l’eau froide à raison d’un volume et demi d’eau pour un de riz, sur feu fort. Quand l’eau bout, baisser fortement le feu – dans le cas de plaques électriques, changer éventuellement le plat de plaque -, et ajouter les légumes. Si vous faites ainsi, mélanger votre faitout. Ne plus jamais remuer, ni soulever le couvercle de la casserole ! Mais en fait vous pouvez quand même un peu, pour vérifier l’état de cuisson, hein. Parce que la divination ça ne s’apprend pas comme ça. Quand le riz est cuit, disposer sur une assiette les fines tranches de viande des grisons en les superposant à moitié, placer le riz dessus, puis quelques copeaux de fromage, et pour finir, les raisins secs.

Ça a l’air peu copieux, très grande cûûûisine, mais en fait non, ça cale bien, et les saveurs se mélangent joyeusement. Peut-être qu’un peu plus de fromage, et le-dit fromage mélangé au riz avant de servir pour qu’il fonde un peu, aurait été profitable…