Poulet pané

Trois escalopes furent forgĂ©es, une pour la dĂ©veloppeuse dans les montagnes, une pour son Amoureux vers la vallĂ©e, et la derniĂšre… en secret, la derniĂšre attendait dans le frigo son heure. Une escalope pour les attirer tous et dans les boites Ă  bento terminer.

Mardi :

Une belle escalope de poulet, panĂ©e Ă  la mimine, sur un lit de riz bien moelleux, avec ananas et ketchup. Et en dessous, des framboises (mangĂ©es Ă  17h, j’avais une action importante Ă  effectuer au taff, et les framboises Ă©taient ma rĂ©compense :3 ), de la salade, un bout de morbier et une petite galette parfaitement oubliable faite du reste d’Ɠuf et du reste de chapelure.

Mercredi :

 

Une demi-escalope panée, avec flageolets, petits pois et ananas. Salade, emmental et framboises, tout simplement.

Bento spĂ©cial « Saveurs d’Asie »

Chez moi, on n’a pas l’habitude de manger des plats dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s. Sauf les pizzas, parce qu’on a un pizzaiolo du tonnerre Ă  deux pas, pas trop cher, trĂšs sympa, avec de super idĂ©es (pizza brocoli et jambon cru, vous avez dĂ©jĂ  goĂ»tĂ© ? eh ben nous ouiiii). Et le kebab, de temps en temps (pis comme mon compagnon demande « sans oignons » je peux avoir « double oignon » (l’andouille)). Et le traiteur « chinois », mais c’est parce qu’elle (oui, c’est une dame, mais « traiteuse » ça fait bizarre…) est trĂšs gentille, et fait d’excellents plats, trĂšs parfumĂ©s, et puis des raviolis vapeur aux crevettes pour lesquels les gens doivent se battre, sĂ©rieux, il y a des jours oĂč en arrivant Ă  17h30, une demi-heure aprĂšs l’ouverture, il n’y en a plus. Hier soir, en passant devant, j’ai pris le repas du soir, en exagĂ©rant un peu peut-ĂȘtre mais comme ça « il restera pour demain ». Il en est restĂ©, pour ma plus grande joie.

Un demi-rouleau de printemps, le genre garni Ă  craquer de crevettes, pĂątes de riz, menthe et harigot mungo ; un petit gĂąteau de soja, avec sa croĂ»te un peu friable et son sceau qui doit sĂ»rement dire « l’honorable individu qui lit ceci est un idiot » ; un demi-dĂ©lice au pandan. Yep, j’ai enfin goĂ»tĂ© le pandan. Bon, c’Ă©tait « saveur pandan » (Ă©crit baidoye, prononcĂ© bandoĂŻ par la dame), donc je ne saurais vraiment me prononcer mais c’Ă©tait bon. Du riz (maison, hein) ; de la dinde au basilic et piment (et courgettes), avec un peu de lĂ©gumes sautĂ©s dessous.

Bento pĂątes aux noix, chou-rave et framboises

Un bento tout simple, mais bien bon : spaghetti, ciboulette et noix, chou-rave pour accompagner, et framboises (surgelĂ©es, je sais, bouh, mais pour tout le reste c’est de saison) gisant sur un lit de biscuits pour le dessert.

Le chou-rave, c’est une drĂŽle de bĂȘte. On dirait un extraterrestre (la version canonique, vert avec des antennes), ça a la texture d’un radis, un goĂ»t trĂšs frais, un peu « beurré »… Perso, j’adore. Ça se coupe et s’Ă©pluche trĂšs facilement et se glisse dans n’importe quoi, boĂźte ou sandwich. Nous en avons eu quatre ou cinq dans le panier de lĂ©gumes (j’ai sautĂ© de joie en le dĂ©couvrant) !

Pizza au potimarron

Ça faisait un bout de temps que j’avais pas postĂ© que j’avais pas fait de pizza, et bin, ça me manquait un peu. Dans le panier de lĂ©gumes de cette semaine (ouĂ©, on achĂšte des paniers surprises en ce moment avec l’Amoureux) il y avait un potimarron <3 . Ce truc est juste une monstruositĂ© de miam, ce goĂ»t approchant la chĂątaigne, cette texture fondante, rhaaah. Hum. Et l’idĂ©e saugrenue me vint : et si je mĂȘlais mes deux envies ? Je suis passĂ©e par la boucherie (j’aime manger sans viande, mais lĂ , juste pĂąte et potimarron, je ne le sentais pas), hop, des tranches de jambon (et du pĂątĂ© en croĂ»te aussi, j’aime bien et la bouchĂšre me donne le talon une fois sur deux), et tout Ă©tait prĂȘt pour la bataille.

Ingrédients

  • 1 potimarron
  • 2 tranches de jambon
  • crĂšme fraĂźche
  • gruyĂšre de Savoie Pour la pĂąte

  • 225g de farine T55

  • 125g d’eau Ă  tempĂ©rature ambiante
  • 2 cuillĂšres Ă  soupe d’huile d’olive
  • 2/3 d’un sachet de levure de boulanger dĂ©shydratĂ©e
  • 1 cuillĂšre Ă  cafĂ© de sel

Modus operandi

Laver le potimarron, ne pas le peler, le couper en gros morceaux, en extrayant les graines, et faire cuire. À l’eau, ça prend 10 minutes (et on peut se servir de l’eau rĂ©sultante pour cuire pĂątes ou riz, ou faire une base de soupe), Ă  la vapeur, 20.

Pendant la cuisson, prĂ©parer la pĂąte : tout mĂ©langer, et pĂ©trir. Mais pas trente secondes, hein, dix minutes au moins (faut souffrir pour faire de la pizza). La pĂąte devient tendre, elle ne colle plus aux mains, elle est souple, ne se dĂ©chire pas. Le mieux, c’est de pĂ©trir en l’air, je trouve ça moins fatigant, parce qu’on a une libertĂ© de mouvement. Ensuite, laisser reposer dans une jatte ou un saladier lĂ©gĂšrement huilĂ© recouvert d’un torchon pendant au moins une heure Ă  tempĂ©rature ambiante.

Couper les morceaux de potimarron en tranches fines. Attention, la peau a tendance à se décoller, couper délicatement.

Quand la pĂąte est levĂ©e, l’Ă©taler sur une plaque ou dans un plat. DĂ©poser un peu de crĂšme, des tranches fines de gruyĂšre, le jambon pas coupĂ©, Ă  plat, et puis disposer le potimarron dessus. Faire cuire 15 Ă  20 minutes Ă  four chaud (210°C).

Note : j’ai changĂ© le nom du blog, ayĂ©, j’ai trouvĂ© un truc qui me plaĂźt plus ! Ça vous va ?

Butin : Des Ă©pices Ă  ma guise

(cet article n’est pas sponsorisĂ©, ‘manquerait plus que ça, le Basilic est incorruptible)

De passage Ă  Ancenis (Loire Atlantique), j’ai dĂ©couvert une boutique qu’elle est chouette ! «Des Ă©pices Ă  ma guise» propose thĂ©s, Ă©pices, huiles et savons de toutes sortes, sur deux Ă©tages (enfin, un rez-de-chaussĂ©e et une galerie longeant les murs du premier Ă©tage, autour d’un espace vide – je regrette de n’avoir pas pris de photos).

Nous avions Ă©tĂ© envoyĂ©s lĂ  par l’oncle de mon Amoureux, chez qui nous avions goĂ»tĂ© un thĂ© avec des morceaux de fĂšves de cacao qui roxxait de la brebis Ă©garĂ©e sa mĂ©rh. Nous repartĂźmes non pas cinq cent, mais avec trois thĂ©s, du poivre, de la fĂšve tonka, du chocolat et du sucre. Et encore, on s’est maĂźtrisĂ©s, on a failli piller les rĂ©serves, tuer les vendeuses et incendier le magasin, et puis on s’est dit que comme relation sur le long terme, on fait mieux. Oui, parce que Des Ă©pices Ă  ma guise a un site web, oĂč l’on peut commander, donc le fait que nous habitions loiiiiin de la Bretagne n’était plus un souci.

De haut en bas et de gauche Ă  droite :

  • Rooibo des neiges, qui n’est pas un thĂ© mais du rooibo, avec pommes grillĂ©es, amandes, orange, cannelle et vanille
  • Nuit malgache, le thĂ© noir aux fĂšves de cacao mentionnĂ© plus haut
  • juste dessous, des filtres Ă  thĂ©, parce que nous n’avons pas encore de boule Ă  thĂ©
  • du Grand Yunnan ImpĂ©rial – depuis le temps que je cherche du yunnan en vrac
  • du muscovado, un sucre de canne intĂ©gral – pas encore goĂ»tĂ©, mais je lui prĂ©dis une saveur de rĂ©glisse et m’en rĂ©gale d’avance
  • un petit pot de sucre d’érable
  • du poivre Kampot, un mĂ©lange cambodgien de poivres noir, blanc et rouge
  • des fĂšves tonka – je n’avais jamais goĂ»tĂ©, c’est l’occasion !
  • le paquet colorĂ©, c’est une pyramide (dixit l’étiquette, mais pour moi, c’est un cube, hein, #jdçjdr) de grands crus de chocolats noirs venus d’un peu partout : Sao Tome (Ă©videmment), Venezuela, etc – et qu’ils sont bons, nom d’un pangolin ! Celui venu du Ghana a un goĂ»t de cafĂ© un peu brĂ»lĂ©, sucrĂ© et frais dans le mĂȘme temps…
  • et dessous, un petit plateau de bois vernissĂ© sur lequel l’Amoureux avait flashĂ©

Donc, si vous passez par Ancenis, c’est une Ă©tape incontournable, il y a mĂȘme des animations qui m’ont l’air fort sympathiques.

Des Ă©pices Ă  ma guise
27 rue Saint-Michel
44150 Ancenis

Sinon, allez voir le site web, il est joli, bien fichu, et propose, en plus, des recettes et des articles sur les Ă©pices.

Cuisine et partage

Je suis depuis quelques temps trĂšs attachĂ©e Ă  la culture du partage, Ă  l’open source, au libre, et je voudrais que cela se ressente dans tout ce que je fais. Je parle souvent – peut-ĂȘtre un peu trop – de logiciels libres, du fait que j’utilise l’OS Ubuntu (GNU/Linux – les puristes argueront peut-ĂȘtre qu’Ubuntu n’est pas ce qui se fait de plus libre, mais je ne suis pas puriste, et si je soutiens l’idĂ©e du libre, je tiens Ă  une utilisabilitĂ© personnelle ; mais je suis ouverte Ă  toute suggestion d’OS « mieux » :3 ), et la diffusion du savoir est une chose trĂšs importante pour moi.

Le lien avec le Basilic ? Les recettes que je trouve sur le net, dans des livres, ou que j’invente, et que je transmets. La possibilitĂ© pour ces recettes d’évoluer, d’ĂȘtre appropriĂ©es par d’autres (dans le sens «faire sien», et non clamer la paternitĂ©).

J’ai pris conscience de cela derniĂšrement, lors d’un passage chez la famille de mon Amoureux. Pour remercier nos hĂŽtes de leur accueil, nous avons fait le dernier dĂźner, avec les linguine aux noix de St-Jacques et sauce vinaigre balsamique, et une fondue de poireaux. Ce plat avait dĂ©jĂ  changĂ© derniĂšrement, pour un anniversaire, oĂč nous avions considĂ©rĂ© que des crevettes complĂ©taient d’heureuse façon les St-Jacques, trop peu nombreuses – outre le goĂ»t nouveau des crevettes, nous avions constatĂ© un effet psychologique important : yavait plus de trucs dans l’assiette ! Et lors de ce dernier repas, la sauce au vinaigre a pris un tournant caramĂ©lisĂ© du plus bel effet ! Nous avons alors discutĂ© du plat avec nos hĂŽtes, charmĂ©s, et dans la conversation est venue l’idĂ©e de remplacer le vinaigre par de l’encre de seiche, pour un goĂ»t iodĂ©. Comme cela changeait radicalement la sauce, j’ai proposĂ© en riant qu’ils fassent une nouvelle branche du plat (bon, en vrai, la sale geeke que je suis a utilisĂ© des termes techniques informatiques par automatisme et ils n’ont rien compris).

Je considĂšre mes recettes comme sous licence Creative Commons CC-BY-SA, c’est-Ă -dire que vous, lecteurs, pouvez les rĂ©aliser, les publier chez vous, telles quelles ou modifiĂ©es (en me citant, hein, soyez sympas), les amĂ©liorer, faire des forks (c’est-Ă -dire une version diffĂ©rente, tout en maintenant l’existence de la recette de base)… Je vous fais confiance !

Donc… Cuisinez, mangez, goĂ»tez, partagez !

Publié le dans Divers

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Gratin de courgettes et ravioles

J’ai dĂ©jĂ  parlĂ© des ravioles ici. Et j’ai dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© le fait qu’elles refroidissent plus vite qu’Usain Bolt ne pulvĂ©rise le record du monde de vitesse Ă  pied. J’ai dĂ©jĂ  fait mes expĂ©riences, notamment une soupe. And now, fillies and gentle coats, je vous prĂ©sente le gratin !

TrĂšs simple, il se compose de courgettes, d’oignons, de ravioles, et de sĂ©rac de chĂšvre. Le sĂ©rac, c’est un fromage Ă  base de lactoserum (petit-lait), comme la brousse, le brocciu, ou la recuite – divers noms pour un mĂȘme fromage, suivant les rĂ©gions. Pour le sĂ©rac, c’est suisse. Et celui que je trouve est fait Ă  partir de petit-lait de chĂšvre. Et il poutre sa mĂšrh. Pardon aux chevrettes.

Ce gratin est trĂšs simple Ă  faire, quoiqu’un peu long mais ça c’est parce que je suis feignasse, vous allez voir.

Ingrédients

  • une courgette
  • un oignon nouveau
  • 4 plaques de ravioles (ici, au chĂšvre)(monomaniaque je suis)
  • une demi-boĂźte de sĂ©rac de chĂšvre
  • un peu d’emmental

Modus operandi

Couper la courgette en rondelles, et Ă©mincer l’oignon. RĂ©partir les lĂ©gumes dans le fond d’un moule Ă  cake (mon choix, malheureux) ou d’un plat Ă  gratin. Enfourner Ă  180°C, le temps que les courgettes cuisent. Et lĂ , c’est le drame. MalgrĂ© 20 Ă  30 minutes d’attente, mes courgettes n’ont jamais vraiment cuit. Alors, c’est bon, hein, la courgette crue, mais voilĂ . Donc, si vous voulez refaire la recette, soit vous cuisez les courgettes Ă  la vapeur avant, soit vous faites comme moi mais vous amĂ©liorez le truc (et vous venez me dire comment vous avez fait :3). Ensuite, dĂ©poser les ravioles en couches, avec du sĂ©rac entre chaque couche, et sur la derniĂšre. Moi, ça faisait deux couches. RĂąper ou couper des fines tranches d’emmental et poser dessus. Enfourner dix minutes.

Pizza crĂšme, tomates, poivrons et bƓuf sĂ©chĂ©

L’Amoureux est arrivĂ© un soir avec dans sa besace un paquet de fines tranches de bƓuf sĂ©chĂ©. Un dĂ©lice. Un dĂ©lice Mary-Poppinsien, parce qu’on en a eu bien plus que ce que l’on croyait, et quand il restait trois tranches, en fait, c’Ă©tait six, et la derniĂšre s’est rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre trois en tapon. Un dĂ©lice changelin, car il y avait tellement de choses Ă  faire avec :3

L’une d’elles que s’appellorio pizza. Le truc rapide que tu fais quand tu as une heure et demi devant toi, le plat super-sain qui tient quand mĂȘme vachement bien ses calories, le paradoxe du miam.

Ici, une pĂąte dont la recette vient de chez Papilles & Pupilles (je gruge d’ailleurs la vaisselle : je fais la pĂąte dans un saladier, je l’y pĂ©tris, en prenant bien soin de rĂ©unir tous les bouts de pĂąte, et ensuite, d’une main je soulĂšve le pĂąton, de l’autre la bouteille d’huile et je verse un peu d’huile, avant de reposer la pĂąte pour son heure de levage – tout est dans le poignet, t’uois ?), et une garniture mi-cuite que Top-Chef n’aurait pas reniĂ© : poivron vert et tomate coupĂ©s fin fin fin, dĂ©posĂ©s sur un lit de crĂšme fraĂźche et recouverte dextrement (si, c’est un vrai mot) de tranches du bƓuf dont je parle depuis tout Ă  l’heure, genre t’as pas suivi. Ensuite, au four (prĂ©chauffĂ© Ă  210°C) 15 minutes. Quinze longues minutes. Quinze. Longues. Minutes. Pendant lesquelles l’Amoureux et moi nous relayons pour « aller voir si c’est prĂȘt, bordigaille, ça sent trop bon ». Et aprĂšs, ça fait juste deux parts chacun et on est un peu déçus. Mais repus et emplis de bonne chĂšre, c’est ce  qui importe.

Le cheesecake-brownie qui tchue

Pour une fois, j’ai suivi une recette Ă  la lettre. Trop peur de me planter. La recette, c’est celle du cheesecake-brownie de equilibreculinaire. Et c’est trop bon. Un peu… mince, peut-ĂȘtre ? La prochaine fois, soit je double les quantitĂ©s, soit je le fais dans un moule plus petit, parce qu’un gĂąteau d’un centimĂštre d’Ă©paisseur, ça me perturbe. Mais Ă  part ça, c’est vraiment bon, moelleux et parfumĂ©, un dessert lĂ©ger qui finit bien un repas. Oui, la prochaine fois, j’en fais deux fois plus, avec un peu plus de chocolat, et j’essaie de faire des couches alternĂ©es !

Tarte carotte, jambon, fromage et romarin

J’ai dĂ©couvert le blog du Diplodocus il y a quelque temps, et y ai dĂ©nichĂ© une recette de quiche carotte/thon/feta absolument renversante. Et sa simplicitĂ© apparente emmĂšne trĂšs vite vers des expĂ©rimentations !

J’avais envie de romarin. C’est une herbe dont l’odeur me plaĂźt beaucoup mais je n’ai pas tellement l’occasion de l’utiliser. J’ai voulu moudre les feuilles sĂ©chĂ©es que j’avais, dans mon nanomixer (celui oĂč il faut appuyer sur le moteur/couvercle pour le faire fonctionner, c’est chouette ce genre de machin), mais c’Ă©tait trop petit, trop fin, et les lames n’arrivaient pas Ă  grand chose. J’ai donc grossiĂšrement coupĂ© un oignon nouveau que j’ai ajoutĂ© dans le mixer, me disant que les morceaux humides entraĂźneraient le romarin dans leur course. Ça n’a pas Ă©tĂ© aussi efficace que je le pensais, mais j’ai obtenu une jolie pĂąte d’oignon au romarin. Et lĂ , le drame. À la base, je voulais parfumer la pĂąte Ă  tarte avec le romarin. Comment intĂ©grer ça, maintenant ? Je me suis alors souvenue d’un article de Cuisine mĂ©tisse sur des petites crĂȘpes chinoises aux oignons, faites de pĂąte fourrĂ©e et rabaissĂ©e. Hop, essayons ! Relativement simple Ă  faire :

  1. on Ă©tale
  2. on dépose le mélange
  3. on replie, et on Ă©tale de nouveau Ensuite, on laisse cuire Ă  blanc, et on remplit de ce qu’on veut ! Ici, carottes en rondelles, cuites Ă  la vapeur avant, un peu de jambon, et des restes de tous les fromages que j’aie pu trouver.

Et tadam !

Ingrédients

  • 100g de farine de froment
  • 100g de farine de sarrasin
  • 5 cs d’huile d’olive
  • sel
  • de l’eau (Ă  peu prĂšs un verre)
  • deux grosses pincĂ©es de romarin
  • 1 oignon nouveau (blanc et vert)
  • 5 carottes
  • 1 tranche de jambon
  • fromages : 1 quart de chĂšvre frais, un rogaton de grana padano, un de Dent du Chat, et un peu d’emmental en plastique pour le volume
  • 2 Ɠufs
  • 20 cL de crĂšme fraĂźche

Modus operandi

Éplucher les carottes, les couper en rondelles et les mettre Ă  cuire Ă  la vapeur. PrĂ©chauffer le four Ă  180°C. MĂȘler farine, huile, sel et eau pour en faire une pĂąte, et l’Ă©taler. Mixer oignon et romarin, et dĂ©poser le mĂ©lange sur une moitiĂ© de la pĂąte. Replier la pĂąte et Ă©taler finement. DĂ©poser dans un moule – Ă  noter que c’est assez fragile, j’ai fait toute la manipulation sur la feuille de cuisson – et laisser cuire Ă  blanc pendant 10 minutes. Hacher le jambon et couper les fromages en petits morceaux. Battre les Ɠufs et ajouter la crĂšme. Sortir le fond de pĂąte du four, et verser dedans les carottes, puis rĂ©partir jambon et fromages. Verser l’appareil (chez moi on dit migaine :3) par dessus, et enfourner 40 minutes.