Salade du soir

Salade du soir

Nous avons une quantité phénoménale de salade verte (une par semaine) alors que nous n’en sommes pas de grands mangeurs. Donc on essaie de se pousser à faire de grosses salades composées régulièrement. Et quand le frigo est tellement plein qu’on ne peut pas se permettre d’y ajouter une jatte, on fait les mélanges directement dans l’assiette :D

Ici, dans l’ordre, on a donc :

  • de la salade verte
  • des betteraves crues râpées
  • des carottes râpées
  • des petites patates nouvelles
  • du maïs
  • des petits pois mange-tout que c’est une merveille ces machins, 15 minutes à la vapeur, pas plus, ça fond dans la bouche
  • des oignons frits, pour ajouter du croquang’
  • du sésame. Plein.

Avec une sauce toute simple : moutarde, vinaigre balsamique, huile de noisette et huile d’olive.

Avec ça, j’ai plus faim, mais j’en reprendrais bien… ce sera dans la boîte pour demain, soyons raisonnables :3

« Soupe » de patates et Morteau au romarin

C’était un vendredi soir. J’étais toute seule chez moi. La torpeur me prenait, et je lorgnais régulièrement vers ma bouteille de whisky quand une petite pépée blonde déboula dans le- hum. Oups.

J’étais donc seule parce que mon Amoureux a la bonne idée de bosser tard le vendredi. Salaud. (je t’Aime)

Il restait un peu de saucisse de Morteau et j’avais rêvé toute la journée de ce que j’en ferais, avec des patates et des oignons. Ce que j’ai donc mis à exécution, en coupant de petits bouts de saucisse, de petits bouts de patates, de petits bouts d’oignons, et en lançant tout ça en feu doux avec quelques brins de romarin, pendant une demi-heure environ. Comme j’avais mis un peu d’eau pour que ça n’accroche pas, ça a fini en soupe épaisse, et c’était très chouette.

"Soupe" de patates et saucisse de Morteau au romarin

Ingrédients pour une personne seule et affamée

  • 1/4 de saucisse de Morteau
  • 3 à 4 petites pommes de terre
  • 1 oignon moyen
  • 2 à 3 branches de romarin

Modus operandi

Émincer l’oignon et le mettre à blondir dans très peu de matière grasse, dans une petite poêle. Couper la saucisse en rondelles, puis en quatre. Ajouter dans la poêle. Laver les pommes de terre, les éplucher si elles ne sont pas bio et si ce n’est pas à votre goût, les couper en rondelles, puis éventuellement en deux ou en quatre, l’idéal étant des morceaux de même volume et de même épaisseur. Ajouter un demi-verre d’eau dans la poêle et laisser à feu doux, avec le romarin. Remuer de temps en temps, piquer une patate pour vérifier la cuisson, et manger chaud.

Verdict

Bah c’est super bon, je recommande. Dans le même temps, oignon + patates + saucisse de Morteau, ça peut pas louper.

Bentō bien plein

Bentō patate riz pois cassés
En haut : pois cassés au lait de coco sur lit de riz.
En bas : salade verte avec huile et citron et pomme de terre vapeur.
Mffff, j’ai plus faim. Après ça, tu m’étonnes. Du brut, du lourd, du nourrissant. Les pois cassés, c’est super bon, ça gonfle, c’est moelleux mais encore un tout petit peu croquant, ça crée une sorte de crème autour d’eux, surtout avec du lait de coco, qui ajoute sa note sucrée à l’ensemble.

Bentō de reprise, parce que zut hein, faut cuisiner un peu, oh

En haut : salade verte, poires au sirop, copeaux de fruité des Bauges, avec une sauce très simple, jus de citron et huile d’olive (une merveille, offerte par les parents de l’Amoureux, mais je ne me souviens plus du nom…). En bas, courge et pommes de terre rôties aux épices. Tout en bas : des petits-beurre. Bentō courge rôtie

Ingrédients pour 2 personnes + 1 bentō + un peu de restes

  • une demi courge : je ne connais pas son nom, elle était ronde, vert foncé au dehors et orange dedans
  • une huitaine de pommes de terre
  • de l’huile d’olive
  • des épices : j’ai mis un mélange de poivre et de noix de coco

Modus operandi

Laver tous les légumes. Couper la courge en tranches, puis en morceaux. Couper les pommes de terre en frites larges. Disposer sur une plaque couverte de papier cuisson soit les courges soit les patates, arroser d’huile d’olive et d’épices – j’ai fait en trois fois, mon four n’est pas grand. Cuire au four à 200°C 40 minutes pour les patates, 20 minutes pour la courge.

Bentô semoule et soupe de paupiettes

J’ai déjà parlé des multiples vies des paupiettes. Mais qu’advient-il du vin dans lequel ont cuit les paupiettes, quand la viande a été mangée ? Nous avions fait deux de ces merveilles avec du vin blanc, de la verveine (initiative de l’Amoureux) et des raisins secs, et le liquide restant, parfumé de jus de viande, on n’allait tout de même pas le jeter ! Donc nous y avions mis des carottes en lamelles, des pommes de terre en tranches et des fanes de navets nouveaux (oui, le panier surprise de la Ruche cette semaine contenait des navets nouveaux, au goût piquant et pourtant si fin, je les ai mangés crus tellement ils sont bons).

Mais dans mon bentô, je ne pouvais pas mettre de liquide, il n’est pas hermétique. Donc j’ai déposé une couche de graine de couscous, et ai versé dessus la soupe froide, et ai laissé gonfler toute la nuit. Au lendemain, le bouillon gras et parfumé avait imprégné la semoule, c’était excellent. J’ai rajouté en plus un peu de beurre d’escargot sur les légumes (oh, c’est l’hiver, hein, ‘fait froid, faut manger un peu gras).

Bentô soupe de paupiettes et semoule Avec ça, un demi-navet nouveau, deux feuilles de chou blanc renfermant de l’emmental pour l’une et du fromage de chèvre pour l’autre, deux madeleines, une clémentine, du chocolat noir aux framboises et un raton-laveur. Qui s’est barré avant que je prenne la photo, le sagouin.

Race for the curry

Un jeu de société que mon Amoureux et moi aimons beaucoup est « Race for the Galaxy ». C’est un jeu assez complexe de prime abord, mais une fois qu’on a assimilé les règles, les phases de jeu, et fait quelques parties, c’est vraiment simple – malgré quelques points parfois obscurs, il faut l’avouer. Le principe ? Dominer la galaxie en colonisant des planètes et en découvrant des technologies. Ensuite, découvrir un peu l’histoire, le monde, en lisant les noms des cartes, en regardant les illustrations. Tomber sur un monde abandonné par une race d’aliens disparus. déchiffrer les génomes et s’élever, s’établir sur des mondes d’artistes ou de marchands… Et puis conquérir, incarnant l’Impérium, ou se défendre, en étant les Rebelles.

Les mondes peuvent produire des ressources, il y en a quatre types : nouvelles (bleu), rares (marron), aliens (jaune) et génétiques (vert).

Nous avions prévu une partie ce soir-là, cela faisait longtemps que nous n’avions pas joué. Et tout d’un coup, ça a fait tilt dans ma tête : j’allais faire un repas aux couleurs de R4 (« race for », c’est son ptit nom).

Nous avons donc, de gauche à droite et de haut en bas :

  • bleu : pancakes à la fleur d’oranger (ok, c’est de la triche, c’est la bouteille d’eau de fleur d’oranger qui est bleue, mais allez trouver un aliment de cette couleur)
  • vert : compote de rhubarbe (du commerce)
  • marron : curry de pommes de terre et dinde
  • jaune : petite salade maïs et pomme

Les pancakes viennent de chez equilibreculinaire. La salade est faite de maïs, de pomme en petits morceaux, d’huile et de vinaigre.

Et j’ai oublié ce que j’ai mis dans le curry. Hum. De la pâte de curry, sûrement, et aussi un peu de crème et de la sauce hoisin pour la couleur.

Mais en bonus, je peux vous montrer les patates de l’espace avec des germes crochus.

Légumes rôtis au four (et aux épices)

À la maison, nous faisons souvent des pommes de terre au four, enrobées d’épices pour le goût et d’huile pour, heu, le gras (et la croustillance). Après avoir lu divers articles chez Clea, chez Pascale Weeks, qui variaient sur le thème, je me suis dit que j’allais moi aussi jouer avec ça. À moi carottes vieillottes, courgette géante déjà moitié mangée, patates germées au look d’axolotl (pour les moins avancées) ou d’aliens de cauchemars (pour les autres)(j’aurais dû faire des photos).

En prenant la recette de Clea : sésame, cumin, citron et huile, et en l’agrémentant d’autres épices, on est arrivés à un résultat ma foi fort bon.

Ingrédients

  • 4 pommes de terre
  • 3 carottes
  • 1/2 courgette géante ou 1 de taille normale
  • poivre de Séchouan
  • graines de cumin
  • graines de moutarde
  • un piment oiseau séché
  • gros sel
  • graines de sésame
  • jus de citron
  • huile d’olive

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C.

Dans un mortier, broyer les épices, ajouter le gros sel et le sésame et rebroyer un coup. Verser dans un saladier ou une jatte. Ajouter huile et citron au goût. Inutile de mettre « trop » d’huile, c’est juste pour enrober les légumes.

Couper les légumes en bâtonnets pas trop fins – moi j’aime bien quand les pommes de terre sont moelleuses au milieu. Les mettre dans le saladier ou la jatte, bien mélanger. Déposer sur une plaque ou un plat passant au four, en une seule couche, et laisser cuire une demi-heure environ, moins que ça pour les courgettes.

Servir avec du yaourt nature (vu que toutes les épices possibles sont déjà sur les légumes).