Pancakes à la banane

Pancakes à la banane (avec beurre de cacahuètes et prunes)

Je lis énormément de blogs de cuisine ; j’ai 56 flux RSS dans mon lecteur, nombre qui n’est dépassé que par celui des blogs ou pages de dessinateurs/illustrateurs. Il est difficile de faire toutes les recettes que j’engrange dans ma tête et dans Evernote (d’ailleurs, si vous connaissez un système à héberger qui puisse concurrencer, ça m’intéresse, j’aime pas dépendre d’un service tiers). Mais certaines, par leur attrait, par leur facilité, leur rapidité, trouvent leur chemin vers la cuisine un peu plus tôt que les autres.

Les pancakes à la banane sont de ceux-là.

À la base, ils sont vegan : les bananes servant de liant à la place de l’œuf, et le lait de soja remplaçant le lait de vache. Mais je n’avais pas de lait de soja sous la main, donc ils sont juste végés. Comme les pancakes classiques. Hum.

Ingrédients

pour deux personnes (1 pancake au chien, 4 pancakes mammouths et un petit nuage annonciateur de beau temps)

  • 2 bananes très mûres
  • 120g de farine de froment
  • 40g de flocons d’avoine
  • 1 pincée de levure
  • 200ml de lait

(je n’ai pas trouvé le sel fin, et j’avais la flemme de chercher)

Modus operandi

Écraser les bananes à la fourchette (si elles sont bien mûres ça ne devrait pas poser de souci) en y ajoutant un peu de lait, jusqu’à avoir une texture bien moelleuse.

Mélanger farine, flocons, levure (et le sel si vous le trouvez) dans un petit saladier ou un gros bol. Ajouter les bananes et le reste de lait, bien mélanger.

Laisser reposer 5 à 6 minutes.

Faire chauffer une poêle (légèrement huilée ou bien carrément anti-adhérente). Déposer 3 cuillères à soupe de pâte quand elle est bien chaude. Retourner le pancake lorsque des bulles se sont formées sur les côtés et qu’il se laisse faire – sinon c’est trop tôt. Laisser cuire quelques petites minutes de l’autre côté, puis réserver sur une assiette.

Manger chaud avec ce qu’on veut dessus, plutôt du sucré car la banane apporte quand même bien son goût.

Pancakes à la banane

Verdict

En vrac :

  • Quantités parfaites pour un petit déj sur le pouce – même s’il a fallu près d’une demi-heure pour cuire les 6 pancakes au total… la prochaine fois je m’organise mieux et j’en fais cuire plusieurs à la fois, là je faisais un par un par peur de les louper.
  • Un tout petit peu fades, mais possible que ce soit dû à l’absence de sel.
  • Le beurre de cacahuètes, ça va bien avec.

Paupiettes aux figues

Paupiettes aux figues

Ce week-end, l’Amoureux et moi-même avons passé du temps dans un vide-grenier, pour trouver des Lego et des cartes Magic, et on est repartis avec une horloge murale et des figues. Hum.

Un plat que mon père fait de temps en temps, c’est la pintade aux figues : très, très bon, et très, très, très facile à réaliser ! Les ingrédients : une pintade, des figues. Sérieusement. Pas d’huile (ou si peu, pour saisir la bête), pas d’eau.

Là, pareil : quatre paupiettes sur un lit de demi-figues, à feu doux, et roule Simone. Ou en voiture ma poule je sais plus.

Ingrédients

  • 4 paupiettes
  • une dizaine de figues

Modus operandi

Laver les figues, les couper en deux, les disposer au fond d’un faitout. Poser les paupiettes sur le dessus. Mettre à feu doux. Aller regarder deux épisodes de My Little Pony. Bon, un seul aurait été probablement mieux, les paupiettes ont un peu séché.

Paupiettes aux figues, première étape : déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape : déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape bis : finir de déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape bis : finir de déposer les figues
Paupiettes aux figues, deuxième étape : déposer les paupiettes
Paupiettes aux figues, deuxième étape : déposer les paupiettes
Paupiettes aux figues après cuisson
Paupiettes aux figues après cuisson

Dévorer avec des pâtes ou du riz.

Verdict

Une tuerie. Dans le fond, trois centimètres d’épaisseur de sauce, venue uniquement des fruits et de la viande ; la pureté. La sauce. La Sauce.

Carottes rôties au fenouil

Carottes rôties au fenouil

Ingrédients

  • 5 belles carottes
  • 2 feuilles de laurier
  • une dizaine d’inflorescences de fenouil
  • huile d’olive

Modus operandi

Éplucher les carottes, les couper en deux dans le sens de la longueur, puis encore en deux (pour faire des quarts de carottes)(des quart’ottes)(pardon), et enfin en bâtonnets de 3 à 5 cm de longueur. Les placer dans une petite poêle.

Verser un filet d’huile d’olive et un peu d’eau, un quart de petit verre. Ajouter deux feuilles de laurier, et le fenouil. Quand je parle d’inflorescences, c’est la partie terminale, l’ombellule. Sur l’image suivante, c’est entouré en rouge.

Foeniculum vulgare, ombellule mise en valeur

Source de l’image : Foeniculum vulgare chez Wikimedia Commons

Remuer et laisser cuire à feu doux – je n’ai pas mesuré le temps, désolée, un quart d’heure peut-être. Remuer de temps en temps pour éviter que ça ne brûle. Moi je n’y ai pas échappé…

Verdict

Des carottes ultra-moelleuses sans être molles, un peu caramélisées, avec un goût subtil de fenouil (si on veut du moins subtil, on peut croquer dans les ombellules), aussi bon chaud que froid. À refaire !

À noter que le laurier est complètement inutile ici, il sera plus intéressant dans du riz pour accompagner, par exemple.

Une expérience de jeûne

Ceci est un vieil article jamais publié, qui date de novembre 2013. Je ne sais pas très bien qu’en penser, avec le recul. C’était une expérience… intéressante.


Parler de jeûne sur un blog de cuisine peut paraître antinomique. Mais je tente ici de parler de choses bonnes et saines à la fois (oui, les hamburgers maison, avec des légumes et de la viande de qualitaÿ, c’est sain). Jeûner pendant quelques jours m’apparaît sain. Tout est parti d’une soirée chez les parents de mon Amoureux. Un ami des parents nous avait vanté les mérites d’un jeûne de quelques jours en en décrivant assez clairement les avantages et inconvénients.

Parmi les avantages, un « nettoyage » du corps : sans nouveaux nutriments, les reins se vident tranquillement de leurs déchets, les réserves s’amenuisent – cela peut mener à une perte de poids, mais ce n’est pas mon but, personnellement. L’idée n’étant pas de faire un « régime » (je suis contre), mais une sorte de cure. Les inconvénients sont, bien entendu, une gêne, car manger est plaisant autant que nécessaire, c’est aussi un moment de rencontre sociale (heureusement que nous n’avons pas de repas prévu avec des amis), et puis la faim, grande inconnue chez moi, privilégiée que je suis, citadine blanche cis-hétéro gagnant pas trop mal ma vie, risque de pointer le bout de son nez. Mais on teste ! C’est une expérience amusante et à la fois un peu effrayante, car nous sommes deux gourmands. L’objectif est d’une semaine et demi sans manger du tout. Il va sans dire que si l’un de nous deux se sent mal, on arrête, on n’est pas fous.

Premier jour

Rien de très marquant pour l’instant. J’ai pris la – mauvaise, il paraît – habitude de ne pas manger le matin, par flemme, et aussi parce que je me suis rendue compte que souvent quand je petit-déjeune, j’ai faim vers 11h. Je suis un peu frustrée, parce que j’ai envie de manger. Bah oui, j’aime ça, manger, j’aime le plaisir que cela me donne ; je ne ferais pas un blog de cuisine, sinon :D Pour me calmer, je lis des blogs de cuisine – si si ça marche, je nourris mes yeux :3

Deuxième jour

Le midi, ça commence à être un peu dur. Surtout avec des lasagnes odorantes sous le nez =P Mais en fait je m’aperçois, dans l’après-midi, que je n’ai pas faim. J’ai l’impression que j’ai faim de manière automatique, de manière sociale, « il est midi, j’ai donc faim ». Je bois beaucoup.

Troisième jour

Je lis depuis trois jours un livre, le troisième tome du Soldat chamane, de Robin Hobb, et étonnamment les sensations que le personnage principal (obèse à cause de la magie, et forcé à la diète par son père), je les retrouve. Je n’ai pas encore l’odorat affiné décrit dans le livre, et dont l’ami qui nous a conseillé le jeûne parlait. Mais je ressens avec grand plaisir les descriptions de plats (rhaah des boulettes de pâtes cuites dans du jus de viande avec laurier et céleri), et me promet de les faire, après. La véritable faim ne se fait pas encore sentir, je vais bien ! Et encore une fois, si le midi je râle un peu, une fois l’après-midi entamée, ça va. Je me sens tout de même un peu faible, mais j’ai eu une répétition de chorale de deux heures hier soir, ça remue pas mal de chanter !

Quatrième jour

Notre ami nous avait conseillé de caler les quatrième et cinquième jour sur un week-end, car ce sont les plus durs : le corps s’est presque vidé, et commence à remarquer qu’on le gruge avec de l’eau depuis trois jours : I can haz nom? Il nous a dit qu’on allait peut-être se sentir un peu mous et fiévreux. On va voir ça !  


Mon journal s’arrête là. Je ne sais plus très bien si nous avons arrêté le cinquième jour ou le lendemain. En fait, c’est plutôt un échec, parce qu’un soir nous nous sommes regardés : on avait faim. Et on s’est fait des pâtes en quatrième vitesse. En maugréant qu’on aurait pas dû le faire en hiver, et pis prendre des congés pour ne pas travailler en même temps – hey, ça fatigue, de bosser.

Depuis, on n’en a pas vraiment reparlé. De temps en temps, « tiens, on pourrait… » et pis non, parce que c’est une organisation à mettre en place. Et parce que, vraiment, en ce qui me concerne, je suis gourmande. Et je ne sais pas si j’arriverais à revivre cette expérience.

Que pensez-vous du jeûne, utilisé de façon ponctuelle ? Est-ce que ça marche vraiment ? J’ai lu un article du Pharmachien sur la « détoxification », qui est une belle niaiserie selon lui, alors est-ce que le jeûne rentre dans cette catégorie ?

Gâteau de crêpes aux épinards

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Pas vraiment de petite histoire à propos de ce gâteau, juste une envie d’utiliser de beaux épinards frais – et parce que les crêpes c’est cool.

Ingrédients

Pâte

pour environ 5 crêpes et du reste

  • 2 œufs
  • 1 yaourt
  • farine
  • lait et eau
  • poivre
  • ciboulette

Garniture

  • épinards frais
  • comté
  • fromage de chèvre

Modus operandi

Faire cuire les épinards (moi c’était à la vapeur, je ne conseille pas trop, parce que les feuilles se sont collées les unes aux autres).

Couper le comté en petits morceaux, faire éventuellement de même pour le chèvre – le montage doit être rapide. Hacher finement la ciboulette.

Tenir prêt un plat à gratin rond, pas trop large et plutôt haut.

Préparer la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Cuire les crêpes dans une grande poêle bien chaude. À chaque fois qu’une crêpe est prête, la mettre dans le plat à gratin, et rapidement refourbir la poêle en pâte tout en ajoutant épinard et fromage dans le plat à gratin. Bien aplatir la crêpe dans le plat avec une spatule pour éliminer les espaces.

Préchauffer le four à 180°C.

Ne pas utiliser toute la pâte ! Vers la fin de la garniture, penser à garder un peu de pâte, et la glisser crue dans le plat, pour boucher les interstices. Saupoudrer de chapelure et enfourner, cuire environ 40 minutes.

Verdict

Une version un peu plus compliquée de mon gâteau de galettes classiques, avec l’avantage de pouvoir être fourrée plus élégamment, puisque l’ensemble est fixé dans un plat à gratin. Je ne sais pas si je referai, c’est vraiment beaucoup de boulot pour un résultat assez semblable. Mais les épinards, c’est bon.

Nano-omelettes au four

À la base je voulais faire des sandwiches, donc je sors un peu tout : fromages, tomates, concombres, beurre, diverses pâtes à tartiner, et tiens, des œufs, ça serait marrant de faire des sandwiches à l’omelette. L’Amoureux n’aimant pas trop le goût de l’œuf, je décide de les corser un peu, ya plus de ketchup, on se rabat sur la sauce Hoisin. Humf, ça ne va peut-être pas suffire pour lui plaire, je garde les omelettes pour moi et je lui ferai autre chose. Et pis tiens, où est la poêle ? Bon ben on va faire au four. Zut, plus de pain. Pas de sandwiches, donc.

Ça c’est plus ou moins le raisonnement qui m’a menée à ces petites omelettes au four. Mon cerveau est incroyable. Oui, évidemment j’avais déjà cassé les œufs quand je me suis rendue compte qu’il n’y avait plus de pain.

Donc c’est un peu une expérience, et mine de rien c’est très bon.

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Ingrédients

pour une mad scientist mouhahahaha – heum pardon (à peu près 3 omelettes)

  • 2 œufs
  • un peu de sauce Hoisin
  • de l’huile d’olive

Modus operandi

Préchauffer le four à 220°C.

Dans un petit bol, battre les œufs, assez fortement, et ajouter de la sauce Hoisin au goût.

Verser un peu du mélange dans un moule à tartelette légèrement huilé, et enfourner pour une petite dizaine de minutes. Ça gonfle, c’est normal, c’est l’air engrangé dans l’œuf battu (c’est pour ça qu’il faut bien mélanger, pour cette recette, il faut que ça gonfle).

Démouler sans se brûler.

Verdict

Le goût très salé de la sauce Hoisin ressort bien, adouci par les œufs, la texture est incroyablement mousseuse. Vraiment une réussite. À refaire ?

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Salade de pêches et mozza

Salade de pêches et mozzarella (gros plan)

Un petit plat sur le pouce avant de (re)partir vers l’ancienne maison pour les ultimes nettoyages (et un ptit coup de pinceau par ci).

(cet article a été écrit le 18 juin, pour info)

Ingrédients

pour deux personnes

  • 3 pêches
  • une demi-tresse de mozzarella fraîche
  • quelques feuilles de menthe
  • de la bonne huile d’olive

Modus operandi

Couper les pêches en morceaux, faire de même pour la mozza. Hacher finement la menthe. Tout mélanger et ajouter un filet d’huile avant de servir.

Verdict

Décidément le genre de plat qui me plaît ! Frais, moelleux, sucré et salé (grâce à la mozza et l’huile d’olive surtout), vraiment un beau mélange.

Salade pêches et mozzarella

Tartines de déménagement

Depuis quelques jours, nous avons déménagé. Quittant un logement lugubre dans une maison de village, nous allons dans un immeuble au milieu d’un grand parc très vert et plein de chats, de merles et de voisins trèèèès tranquilles puisque c’est un cimetière. Et l’appartement est lumineux.

Et donc, depuis quelques jours, nous vivons dans un champ de cartons – incroyable tout ce que l’on peut accumuler, même en ayant fait un tri au préalable. 86 cartons, sans compter les sacs et les meubles. Gni.

Et donc… je fais un peu avec les moyens du bord, et la menthe apportée par les parents de l’Amoureux pour le taboulé-récompense pour les copains qui étaient venus nous aider à emménager.

Tartines tomates

Ingrédients

pour une personne

  • une demi-flûte
  • une demi-tomate
  • 4 feuilles de menthe
  • de l’huile d’olive
  • du jus de citron

Modus operandi

Couper le pain en deux dans le sens de la longueur et le poser sur une plaque de four. Hacher la tomate en petits dés et la déposer sur le pain. Ciseler la menthe et la disposer sur la tartine.

Enfourner 10 minutes à 160°C.

Au sortir du four, faire couler un filet de très bonne huile d’olive et une giclée de jus de citron. Écouter chanter le citron en ébullition instantanée sur la tartine brûlante mais dévorer ladite tartine quand même.

(on peut remarquer de la moutarde sous la tomate dans la photo, c’était le premier essai et ça n’a pas été concluant ; je n’ai pas refait de photo après coup)

Soupe aux herbes et tofu

Soupe d'herbes et tofu

En plus du panier de légumes (qui était d’ailleurs bien plus feuilles que légumes, avec blettes géantes, épinards à foison et deux méga-salades), on avait pris un sachet d' »herbes à soupe » : des fanes, des ptits bouts de blettes, des feuilles d’épinard un peu moches, du persil, des longues feuilles non-identifiées (plantain peut-être ?)… Hop, tout ça a fini coupé en deux rapidos à la main dans un faitout à moitié plein d’eau, avec oignon et gingembre, et jolis cubes de tofu.

Ingrédients

  • à peu près 200g d’herbes en tout genre
  • un pouce de gingembre
  • un oignon
  • 200 g de tofu

Modus operandi

Rompre à la main les feuilles si elles sont trop grosses. Éplucher le gingembre à la cuillère, le couper en tout petits morceaux. Hacher l’oignon.

Tout mettre dans un faitout, mettre de l’eau presque à couvert. Apporter à ébullition puis laisser à feu doux jusqu’à cuisson idéale. À peu près un quart avant la fin de la cuisson, ajouter le tofu coupé en dé.

Rectifier l’assaisonnement et servir bien chaud.

Poicamole au chèvre

Poicamole au chèvre

Ok, je suis un peu embêtée avec cette recette. Parce que c’est un exemple typique de ma cuisine du week-end « et si je mélangeais ça et ça ? » (je devrais limite en faire une catégorie à part sur le Basilic). Donc c’est difficile d’indiquer les proportions – encore plus que d’habitude.

Concrètement c’est un poicamole (mais il n’y a ni oignon ni avocat). Ou un houmous de pois (mais il n’y a pas d’huile d’olive). Enfin une crème de petits pois, quoi. On va rester sur poicamole, j’aime bien le mot.

Ingrédients

  • des petits pois
  • de la crème fraîche
  • du bon chèvre frais (genre Petit Billy)
  • jus de citron
  • sel, poivre, piment
  • cébette

Modus opérandi

Tout mettre dans le mixer. Et mixer. Rectifier l’assaisonnement au goût. Tartiner. Voilà. Heum.

Verdict

Nicol Bolas a essayé de me chopper le pot, mais je l’ai arrêté à temps. Il ne me faisait pas peur, c’est un couteau à bout rond.

Poicamole au chèvre (2)