Risotto pomme et thon

Bento risotto pomme et thon

Depuis quelques temps, parfois, je participe au #MMJM, un mini-évènement sur Twitter initié par Guillaume Long : le Mercredi Midi Je Mange. C’est tout simple : le mercredi midi, on décrit – avec ou sans photo – ce que l’on mange, sans chichi. Ça n’a pas ce côté hipster qu’on peut imaginer, hein :)

Et dernièrement, j’ai dit :

Cela a intrigué @Mabeobja, et je poste donc pour elle :3

Risotto pomme et thon

La recette en elle-même est très simple : c’est, heu, un risotto avec une pomme coupée en petits dés qui va cuire avec le riz, et une demi-boîte de thon au naturel ajouté au dernier moment.

Gâteau banane, pomme et nougat

Ingrédients

  • 200 g de farine
  • 3 bananes (200 g)
  • 2 pommes
  • 100 g  d’huile
  • 85 g de nougat
  • 15 g de sucre
  • poudre à lever
  • eau de fleur d’oranger

Modus operandi

Mélanger farine, poudre à lever (la quantité indiquée sur vos sachets) et huile, ajouter les bananes, si elles ne le sont pas déjà, les écraser et les mêler. Couper le nougat en petits morceaux, les ajouter, ainsi que le sucre (très peu, c’était juste pour homogénéiser le goût). Couper les pommes en tout petits morceaux, et les ajouter. Répartir dans de petits moules. Cuire durant 20 minutes.

Race for the curry

Un jeu de société que mon Amoureux et moi aimons beaucoup est « Race for the Galaxy ». C’est un jeu assez complexe de prime abord, mais une fois qu’on a assimilé les règles, les phases de jeu, et fait quelques parties, c’est vraiment simple – malgré quelques points parfois obscurs, il faut l’avouer. Le principe ? Dominer la galaxie en colonisant des planètes et en découvrant des technologies. Ensuite, découvrir un peu l’histoire, le monde, en lisant les noms des cartes, en regardant les illustrations. Tomber sur un monde abandonné par une race d’aliens disparus. déchiffrer les génomes et s’élever, s’établir sur des mondes d’artistes ou de marchands… Et puis conquérir, incarnant l’Impérium, ou se défendre, en étant les Rebelles.

Les mondes peuvent produire des ressources, il y en a quatre types : nouvelles (bleu), rares (marron), aliens (jaune) et génétiques (vert).

Nous avions prévu une partie ce soir-là, cela faisait longtemps que nous n’avions pas joué. Et tout d’un coup, ça a fait tilt dans ma tête : j’allais faire un repas aux couleurs de R4 (« race for », c’est son ptit nom).

Nous avons donc, de gauche à droite et de haut en bas :

  • bleu : pancakes à la fleur d’oranger (ok, c’est de la triche, c’est la bouteille d’eau de fleur d’oranger qui est bleue, mais allez trouver un aliment de cette couleur)
  • vert : compote de rhubarbe (du commerce)
  • marron : curry de pommes de terre et dinde
  • jaune : petite salade maïs et pomme

Les pancakes viennent de chez equilibreculinaire. La salade est faite de maïs, de pomme en petits morceaux, d’huile et de vinaigre.

Et j’ai oublié ce que j’ai mis dans le curry. Hum. De la pâte de curry, sûrement, et aussi un peu de crème et de la sauce hoisin pour la couleur.

Mais en bonus, je peux vous montrer les patates de l’espace avec des germes crochus.

Pudding aux pommes

Le chouette article d’Aurevelvet sur le pudding aux vieilles chouquettes m’a rappelé à quel point j’aime le pudding. Et depuis quelques jours traînait dans la cuisine une baguette de pain intacte et complètement rassise. Elle me narguait. J’étais partie pour faire de la tarte aux pommes (oui, maintenant que j’ai appris à faire de la pâte à tarte qui tchue sa mérh, et de la pâte à pizza qui tabasse du pangolin malade (oui, quelle violence mes amis), j’ai envie d’en faire tout le temps), et pis j’ai changé d’avis au dernier moment.

Ingrédients

  • 200 g de pain rassis
  • 2 pommes
  • 3 œufs
  • 1/2 L de lait
  • cannelle
  • un peu de sucre, j’en ai mis 50 g
  • une poignée d’amandes

Modus operandi

Préchauffer le four à 150°C. Couper le pain en petits morceaux, de 2 à 3 cm de large (grossièrement). Battre les œufs, ajouter le lait, la cannelle et le sucre. Mélanger avec le pain. Éplucher les pommes et les couper comme le pain, puis ajouter au reste. Couper les amandes en quatre ou bien les broyer un peu (j’avais la flemme de sortir le mortier, et j’ai un couteau en céramique qui coupe très bien), et les ajouter. Verser le mélange dans un plat et enfourner pour 30 à 40 minutes. Mélanger tiède, froid, avec de la crème anglaise (son milieu naturel, après tout) ou de la glace ou ce que vous voulez, c’est votre pudding, bordigaille.

Cannelloni boudin pom pom pom

Un reste de lasagnes (les pâtes, pas le plat) a fait germer dans l’esprit de mon Amoureux une idée fixe, que dis-je, une obsession : des cannelloni au boudin noir. Chose rêvée, chose faite, en duo, dans une ambiance survoltée (« hannn ça a l’air bon, viiiite on finit, j’ai faim ») et avec un travail d’équipe exemplaire (« hop ! hop ! hop ! »).

Ingrédients

pour 2 personnes qui ont manifestement très faim

  • 6 plaques de lasagnes
  • 3 petits boudins noirs
  • 1 pomme (de la variété que vous voulez, ici c’était une golden)

Modus operandi

Déjà, bien se préparer, dégager une grande table, parce que ce qui compte, c’est le montage.

Faire cuire les boudins à feu doux dans une petite poêle couverte, avec un tout petit peu d’huile. Penser à les retourner à mi-cuisson.

Couper la pomme en tranches fines, et faire cuire de la manière qu’il vous plaira – ici c’était micro-ondes, pas bien, je sais, mais je ne voulais pas les faire au beurre, déjà parce que cuisiner au beurre, beuh, et puis je ne voulais pas de matière grasse supplémentaire, et je craignais que ce soit trop long en les faisant compoter.

Quand ces deux ingrédients sont prêts, allumer le four sur 60°C afin de garder au chaud les cannelloni à mesure qu’ils sont faits, retrousser ses manches et… faire cuire les plaques de lasagne. Les plonger dans l’eau bouillante une par une ou deux par deux suivant la taille de votre faitout/casserole : les plaques ne doivent pas se coller, elles doivent rester bien indépendantes. Dès que l’une d’elle est cuite, la déposer délicatement sur un linge, la retourner une ou deux fois pour que le linge absorbe l’humidité et passer au montage.

Placer une plaque sur une planche à découper. Fendre un boudin, en extraire la farce à la petite cuillère, à peu près un quart à un tiers, et la déposer sur la plaque de lasagne, dans le sens de la largeur, à quatre ou cinq centimètres du bord.

Déposer dessus quelques tranches de pomme.

Puis un peu de farce de boudin – par cannellone on utilise un demi-boudin.

Enfin, rouler délicatement la plaque, la disposer dans un plat passant au four, et l’y laisser garder sa chaleur. Lorsque tout est roulé, servir avec, par exemple un sorbet à la pomme excellent (le troisième « pom » c’était parce qu’on a bu du Brut de pomme avec, mais finalement ça n’allait pas tellement).


Oh, au fait, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j’ai découvert la gestion des niveaux de couleurs dans The Gimp, et ça change complètement mes photos, je suis joie ! Désormais le manque de lumière ne me fait plus peur !

Bento tout simple

Je découvre la semoule fine un peu par hasard. J’avais déjà mangé des gâteaux de semoule, ou de la semoule au lait (et ça y est, j’ai écrit semoule trois fois, je ne sais plus ce que ça veut dire, fichu cerveau), mais je ne l’avais jamais utilisée comme la semoule ‘classique’, la graine, le couscous, quoi. Ben c’est très bon.

Il restait des lardons dans le paquet, hop, dans ma boîte, comme des bonbons (poke @enkimy :3).

En bas, semoule fine, petits pois, carottes, et un peu de beurre salé paske zut. En haut, deux biscuits à la figue, une coupe de lardons fumés, du comté, un reste de salade de fruits.

Tarte aux légumes, un classique

Encore une nouvelle version de la tarte petits-pois carotte. À la base ce devait être une tarte « aux légumes ». Il s’est avéré que pour légumes nous avions… des carottes. Des fraîches. Hum. Ah, et une boîte de petits pois. (et des courgettes aussi, mais elles étaient réservées pour un autre usage)(on a fait un planning prévisionnel de menus sur la semaine, je ne vois pas du tout à quoi vous pouviez bien penser)

Ingrédients

  • une pâte feuilletée (pour ce que ça a servi, tiens, le fond était tout détrempé – j’adore ça mais pour le feuilletage on repassera)
  • un gros demi-oignon
  • un certain nombre de lardons
  • 5 carottes
  • une petite boîte de petits pois
  • 2 yaourts
  • 2 œufs
  • un peu de lait
  • sel, poivre, herbezépices
  • fromage râpé

Modus operandi

Couper les carottes en petits morceaux (demi-rondelles par exemple), les faire cuire à la vapeur. Hacher l’oignon. Faire revenir les lardons pour les dégraisser (facultatif). Préchauffer le four à 180°C. Battre les oeufs et les yaourts, fluidifier avec du lait, pour avoir une migaine qui passe bien entre les légumes pour remplir tous les espaces. Assaisonner au goût.

Étaler la pâte dans un moule, y étaler les petits pois, juste de manière à faire une couche fine. Ajouter les oignons puis les lardons, et les carottes. Finir en répartissant la migaine par-dessus, et le fromage. Glisser au four et laisser cuire. Vous saurez quand c’est fini. Si si. Ça se sent.

Et le lendemain, les restes se sont faufilés dans ma boîte à bento.

En bas, tarte petits pois / carottes / oignon / lardons, avec des graines de nigelle. En haut, brioche rassie, raisins secs, demi-pomme Granny, yaourt et miel.

À noter qu’il aurait fallu peut-être faire cuire les oignons et mieux égoutter les petits pois, car ils ont dû rejeter de l’eau.

Bento du mercredi, surimi, éventails de chou et aulx

Allez allez, on se reprend, et on se refait à manger le midi – nan parce que la cantine d’entreprise c’est bon mais un poil cher quand même.

A gauche : surimi goût crabe, riz thaï couvert de sésame grillé ; deux éventails de chou blanc cru avec leurs motifs de carotte crue (vive les emporte-pièces !). A droite : quelques chips de betterave (achetées), deux aulx confits, une carotte crue cachée, un mini-Toblerone et deux quarts de pomme déguisés en scarabée.

Dimanche, je suis allée à une braderie de village. J’en suis repartie avec des cartes Magic (une folie que je regrette amèrement, parce que c’était des cartes aléatoires et que je n’ai eu que de très mauvaises choses), des fruits séchés et des aulx confits. Le vieux monsieur qui vendait les fruits était adorable, s’indignant que l’on n’ait pas goûté spontanément ses produits – on avait dit qu’on voulait lui demander l’autorisation, et il avait répondu « Moi, j’aime pas les autorisations ! Goûtez ! ». Il avait aussi du nougat, et des olives de toutes sortes, excellentes, énormes pour certaines, ainsi que des aulx confits. Tout doux et croquants, un délice. J’en ai pris un petit sachet, et pendant qu’on choisissait la demi-tonne de fruits séchés qu’on voulait , il m’a dit « Ça ne vous gêne pas que je vous l’offre ? », j’ai rougi et minaudé et accepté, pendant qu’il rigolait. Donc on s’est encore plus lâchés sur les fruits : pommes, poires (deux sortes de séchage), noix de coco, canneberges, kiwi, ananas…

Dans mon bento d’hier, il y en avait, des fruits, pis un roulé de chou et de jambon, aussi, et au moment de photographier, la batterie de l’appareil a décidé qu’en fait elle était vide – la rascale, le matin même je m’en étais servi sans problème. Je suis déception.

Bento du vendredi, mille-(enfin deux)-feuilles de biscuits et fruits

Hier (donc jeudi dernier, puisque ce truc traîne dans mes brouillons depuis lors, lalala), c’était croques-monsieur. Je me suis laissée convertir aux toastinettes par mon Amoureux – j’aime bien mais la prochaine fois ce sera avec du vrai fromage (oké, ça fondra moins bien). On a chacun sa manière de faire, l’empilement n’est pas le même, on fait des croques customisés =D la différence majeure étant le positionnement des morceaux d’ananas. Oui, parce que chez moi on les fait à l’ananas. Et c’est *nom*. Et en fait je ne voulais parler des croques-monsieur d’hier soir que parce que, forcément, il restait de l’ananas. Des toastinettes aussi, oui, on n’en met qu’une mais c’est pas la question. Donc mon dessert de bento en contient un peu. Voilà voilà. Heum.

A gauche, graine de couscous avec persil, curcuma et paillettes de piment, petits pois et saucisses. A droite, quatre petits-beurre cachés sous une pomme entière mais en lamelles (je m'arrange pas, décidément), avec des noix de cajou et des raisins secs. Et de l'ananas.