Bentô rouge

Bentô riz, betteraves et thon

Régulièrement, nous mangeons de la chair de bébé. Crue. Bah quoi, c’est tendre et plein de protéines. Trêve de plaisanteries : j’aime pas les bébés (humains). Alors, les manger, beuh. Non, là, la purée rouge, c’est du riz avec du thon et des morceaux de betterave. Et ce sont ces derniers qui ont violemment coloré l’ensemble. Un peu creepy quand même, je vous l’avoue. Dans l’autre partie de la boîte, il y a deux madeleines, une clémentine, de l’emmental en plastique et du fromage de chèvre enrobé de noix.

Les biscuits de l’ennui

C’est nul de s’ennuyer. Ces derniers jours, je suis forcée à l’inactivité. J’avais le choix entre regarder un film qui s’annonçait peu intéressant ou bien faire les biscuits que je me promettais de faire depuis un certain temps – mais que j’avais la flemme de démarrer.

Du nerf ! Biscuitons ! me hélai-je de manière véhémente.

J’ai pris la même recette que mes biscuits aux épices, avec quelques variations : farine de sarrasin en majorité, quelques cranberries séchées (qui se sont révélées trop rares), et surtout… je les ai assemblés avec du caramel o

Pour le caramel :

Ingrédients

  • du sucre (je n’ai pas mesuré la quantité)
  • un peu de beurre salé

Modus operandi

Dans une poêle sèche, sans aucune goutte d’huile ni d’eau, faire chauffer le sucre. Il fondra progressivement (éventuellement remuer pour mettre en contact le sucre chaud et le moins chaud). Attention, le caramel obtenu est assez sombre et parfumé, et peut paraître trop cuit pour certains. Ajouter une noisette de beurre, et mélanger doucement. Garder sur feu doux, ce caramel refroidit et durcit vite.

Pour assembler les biscuits, déposer une petite cuillerée de caramel sur un biscuit, poser un second biscuit par dessus, et presser fortement.

Bento Starknack

Aaaaah, Starcrash ! C’était du bon nanar, ça, du nanar de qualitay supérieure, avec acteurs qui jouent mal et/ou sont complètement à la ramasse (ou au contraire, tellement dans le personnage qu’ils en deviennent risibles), effets spéciaux toupourris(tm), et scénario, euh, scénario, quoi. Une héroïne pirate de l’espace qui a une combinaison avec cape, un mentor avec des pouvoirs magiques (dessinés à l’oscilloscope), un robot protocolaire (qui a dit « copie de Starwars » ?), un méchant qui ressemble à Méphisto dans La grande vadrouille, un Empereur dépressif, des amazones à moitié nuuuues mais en fait c’est du tissu couleur chair, un prince perdu et retrouvé (joué par David Hasselhoff !), des rebelles qui traversent les vitres en verre de la station spatiale en forme de main de la scène finale ! On ne s’ennuie pas, je vous le dis.

Mais pourquoi parle-je de ce film, que j’ai eu l’occasion de voir au cinéma, eh oui, lors d’une soirée spéciale nanars à Grenoble, un truc mémorable, jamais j’avais vu tant d’agitation dans une salle de cinéma, tout le monde connaissait les dialogues et hurlait « Daviiiiiid » ou « Caroliiiiiine » (Munroe, qui joue l’héroïne), oui, hein, pourquoi ? Ben parce que mon bento contenait une étoile. Rien que ça. Le genre fait avec des saucisses, et je vous prie de croire que c’était bon, et que ça avait la classe.

Ragoût de blettes et riz, étoile de saucisses à gauche. À droite, de haut en bas, des biscuits avoine/chocolat d'Ikea, des mini-champignons de Paris tellement cutes qu'on dirait des meringues, et deux feuilles de choux repliées sur de la vachkiri et de la pâte de saumon.

Bento tout simple

Je découvre la semoule fine un peu par hasard. J’avais déjà mangé des gâteaux de semoule, ou de la semoule au lait (et ça y est, j’ai écrit semoule trois fois, je ne sais plus ce que ça veut dire, fichu cerveau), mais je ne l’avais jamais utilisée comme la semoule ‘classique’, la graine, le couscous, quoi. Ben c’est très bon.

Il restait des lardons dans le paquet, hop, dans ma boîte, comme des bonbons (poke @enkimy :3).

En bas, semoule fine, petits pois, carottes, et un peu de beurre salé paske zut. En haut, deux biscuits à la figue, une coupe de lardons fumés, du comté, un reste de salade de fruits.

Bento aux éventails

Bon, c’est pas parce qu’il fait chaud ici (*sarcasme*) que j’ai mis des éventails…

En bas, restes de macaronis finis de cuire dans le jus de paupiettes de veau (achetées), couverts d'emmental sous forme d'éventails, papillons et pitites fleurs. En haut, un oeuf dur en nid de batavia, et des biscuits à la figue cachant des billes de chocolat aux épices.

Lasagnes

La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.

Ingrédients

  • des plaques à lasagnes
  • une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
  • deux branches de céleri
  • un bel oignon
  • une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
  • du fromage (emmental ou autre)
  • un reste de petits pois
  • sel
  • poivre
  • thym

Pour la béchamel :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
  • 4 clous de girofle

Modus operandi

Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ;  faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.

Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.

Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.

En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.

Bento du mardi, crozets !

Les crozets, ce sont de minuscules pâtes carrées, souvent au sarrasin (et le correcteur auto de WordPress ne les connaît même pas, quel inculte), ça fond sous la langue tout en étant d’une mâchabilité fort plaisante (oué, mâchabilité n’est pas un vrai mot).

Dans ma boîte, j’ai caché artichauts et tomates séchées sous une couche de crozets, eux-même recouverts d’Abondance (un fromage ressemblant au comté) ; à droite, salade verte, reste rachitique de pommes et de céleri-branche, noix (prélevées sur une pizza, ça c’est de la récup de compèt’), et une petite boîte de sauce : vinaigre balsamique et huile d’olive offerte par mes parents, très parfumée, sentant presque le vin, c’est étonnant comme elle est fruitée ! Quelques morceaux d’ananas dans une coupelle de silicone, et des cookies (hors champ), et me voilà parée !

Bento du vendredi, mille-(enfin deux)-feuilles de biscuits et fruits

Hier (donc jeudi dernier, puisque ce truc traîne dans mes brouillons depuis lors, lalala), c’était croques-monsieur. Je me suis laissée convertir aux toastinettes par mon Amoureux – j’aime bien mais la prochaine fois ce sera avec du vrai fromage (oké, ça fondra moins bien). On a chacun sa manière de faire, l’empilement n’est pas le même, on fait des croques customisés =D la différence majeure étant le positionnement des morceaux d’ananas. Oui, parce que chez moi on les fait à l’ananas. Et c’est *nom*. Et en fait je ne voulais parler des croques-monsieur d’hier soir que parce que, forcément, il restait de l’ananas. Des toastinettes aussi, oui, on n’en met qu’une mais c’est pas la question. Donc mon dessert de bento en contient un peu. Voilà voilà. Heum.

A gauche, graine de couscous avec persil, curcuma et paillettes de piment, petits pois et saucisses. A droite, quatre petits-beurre cachés sous une pomme entière mais en lamelles (je m'arrange pas, décidément), avec des noix de cajou et des raisins secs. Et de l'ananas.

Biscuits aux épices

Chez moi, nous avons affiché des listes de désirs : des choses qu’on voudrait avoir, faire, vivre… Histoire de s’en souvenir :3 Pour ma part j’avais noté  « Faire des biscuits. Plein. Souvent. Souhait permanent. » C’est donc ce que j’ai fait ce week-end.

Donc c’est une recette fort simple : du sucre, de la farine, du beurre, des oeufs. Et ce qu’on veut dedans ensuite. Personnellement c’était cannelle, gingembre et muscade ; je trouve que ces trois épices s’en sortent bien ensemble, elles se complètent bien, sans se bouffer le nez.

Faut un peu d’huile de coude, et un peu de temps si on a un four petit comme le mien (ah ça, les gratins dans la mégaterrine, il gère, mais j’ai dû faire 6 fournées de biscuits pour finir ma pâte)(et oui, j’ai conscience que ma phrase n’est pas très claire)(j’ai un plat à terrine où on ferait cuire un faon, c’est pour ça)(non, j’ai pas dit que je mangeais des faons) et des milliers de mini-biscuits à cuire.

Ingrédients

  • 200g de sucre
  • 500 g de farine
  • 250g de beurre (j’ai pris du demi-sel)
  • 4 oeufs
  • épices

Modus operandi

Faire préchauffer le four à 180°C. Battre les œufs dans une jatte. Ajouter le sucre, et bien fouetter pour faire blanchir l’appareil. Ajouter la farine, bien mélanger – et là ça commence à devenir un peu moins facile. Couper le beurre en petits morceaux et l’incorporer dans la pâte – et là on se dit qu’on devrait expérimenter un autre ordre, ou faire fondre le beurre, parce que *gnnnn* c’est *gnnfff* pas fluide du tout ce *fff* truc. Et que le beurre n’est pas forcément bien intégré comme ça.

Prendre un bout de la pâte, et l’étaler sur un plan de travail fariné (Mercotte fait ça entre deux feuilles guitare, moi je veux bien, j’attends juste d’avoir le budget), et jouer avec votre emporte-pièces préféré. Pour ma part c’était un emporte-pièces en forme de fleur/étoile, dans un lot de 4 acheté sur un site de bentobox. Poser les biscrus (bah oué, ‘sont pas cuits à ce stade) sur une feuille de papier sulfurisé sur une plaque, et hop, à la chauffe pendant 10 minutes. Je suis rarement précise dans mes temps de cuisson, j’ai tendance à dire « bah tu laisses cuire jusqu’à ce que ce soit cuit », mais là non, vigilance, attention. Il faut être là à 9 minutes pour tester la cuisson, parce qu’à partir de ce temps ça cuit très vite : et des mini-biscuits trop cuits, c’est bien mais pas top. Une fois sortis du four, balancer les bestiaux sur une assiette ou une grille, et laisser refroidir pendant que vous enfournez le paquet suivant.

Avec deux graines de cumin, pour faire style. Sans rire, vu la quantité d'étoiles, j'avais l'impression de jouer à Super Mario Galaxy.

J’ai apporté deux tiers de ces biscuits au boulot, ils sont partis dans la journée (on est une douzaine). Super contente qu’ils aient autant plu, mais maintenant tous les matins on me dit « ah au fait, ya plus de biscuits » d’un air entendu.