Les biscuits de l’ennui

C’est nul de s’ennuyer. Ces derniers jours, je suis forcée à l’inactivité. J’avais le choix entre regarder un film qui s’annonçait peu intéressant ou bien faire les biscuits que je me promettais de faire depuis un certain temps – mais que j’avais la flemme de démarrer.

Du nerf ! Biscuitons ! me hélai-je de manière véhémente.

J’ai pris la même recette que mes biscuits aux épices, avec quelques variations : farine de sarrasin en majorité, quelques cranberries séchées (qui se sont révélées trop rares), et surtout… je les ai assemblés avec du caramel o

Pour le caramel :

Ingrédients

  • du sucre (je n’ai pas mesuré la quantité)
  • un peu de beurre salé

Modus operandi

Dans une poêle sèche, sans aucune goutte d’huile ni d’eau, faire chauffer le sucre. Il fondra progressivement (éventuellement remuer pour mettre en contact le sucre chaud et le moins chaud). Attention, le caramel obtenu est assez sombre et parfumé, et peut paraître trop cuit pour certains. Ajouter une noisette de beurre, et mélanger doucement. Garder sur feu doux, ce caramel refroidit et durcit vite.

Pour assembler les biscuits, déposer une petite cuillerée de caramel sur un biscuit, poser un second biscuit par dessus, et presser fortement.

Pasta e légumes rôtis

Sous ce titre franco-italo-yaourtien (oui, malgré un oncle sicilien et des ptits cousins chéris moitié-moitié et probablement bilingues, je ne parle pas un mot d’italien) se cache un plat tout simple (enfin, simple, vous me connaissez, hein) : des coquillettes aux légumes juste sautés, avec mozza de bufflonne, amandes et cranberries.

Ce plat est ma participation au concours Garofalo d’Un déjeuner de soleil : http://www.undejeunerdesoleil.com/2012/04/cuisinez-la-pasta-avec-garofalo-et.html (bon, en fait non, les coquillettes ne sont pas autorisées)

Un bol empli du savoureux mélange.

Ingrédients (pour une personne)

  • un bol de coquillettes cuites
  • une carotte
  • une demi-courgette
  • une demi-tomate
  • une poignée d’amandes
  • une petite poignée de cranberries séchées
  • une demi-boule de mozzarella (mais elle était petite, jvous jure monsieur le juge)

Modus operandi

Couper la carotte et la demi-courgette en deux dans la largeur. Couper ensuite dans la longueur, afin d’obtenir deux fois huit languettes. Se débrouiller comme on peut avec la tomate, votre mission : de petits cubes mais comme la tomate fond à la cuisson, ça n’a pas grande importance.

Faire chauffer de l’huile de sésame – ou toute autre matière grasse qui aurait vos faveurs – dans une petite poêle, et y verser les carottes et les courgettes. Laisser quelques minutes à feu fort pour que ça grille, en remuant souvent afin que ça n’accroche pas. Ajouter les tomates et baisser le feu. Ajouter également les cranberries, éventuellement coupées en deux. Continuer de remuer, jusqu’à ce que les légumes soient cuits mais encore croquants.

Ajouter dans la poêle les pâtes, et bien mélanger. Pendant que les pâtes réchauffent au contact ô combien rassurant des légumes (et celui, plus vif, de la poêle), couper en dés la mozzarella.

Verser le mélange de pâtes et légumes dans un bol, parsemer d’amandes et de mozza.

Lasagnes

La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.

Ingrédients

  • des plaques à lasagnes
  • une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
  • deux branches de céleri
  • un bel oignon
  • une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
  • du fromage (emmental ou autre)
  • un reste de petits pois
  • sel
  • poivre
  • thym

Pour la béchamel :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
  • 4 clous de girofle

Modus operandi

Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ;  faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.

Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.

Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.

En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.

Bento du lundi, poires et dragées

Ce ne sont pas des haricots blancs, mais bien des dragées.

Je ne me suis pas trop foulée ce matin, hop de la semoule, hop des saucisses coupées en rondelles et de l’emmental en lamelles, tiens chouette il reste des tomates séchées, et vlam des petits pois par-dessus. Pour dessert, des petits-beurre recouvert d’une demi-poire (si si, la demi-poire a presque rempli l’étage, l’animal entier se la jouant pomélo chinois question taille), des cranberries séchées et des dragées.

Alors, les dragées. Trouvées par pas cher quand on connait le prix des amandes seules, elles sont bien bonnes, mais c’est des dragées de compèt, hein, pas le truc que tu donnes à la demoiselle d’honneur de 6 ans. Heureusement que j’ai de bonnes molaires, elles ont bien bossé sur ce coup-là.

Bento du lundi, curry, pomme et biscuits

Il restait donc du curry de poulet. Je l’ai recouvert de riz, mais il n’en a pas pour autant perdu sa fadeur (je suis déçuuuuuue).  

En haut, de gauche à droite : cranberries séchées, tranche de fromage « Fleur d’ange » (:cute:), cacahuètes non salées, petits beurre, abricots secs (et pruneaux celés), et une demi-pomme. En bas, curry de poulet et chou-fleur et riz.