Bento potato salata

Quel nom barbare. Quels sauvages, ces japonais. Ah, on me souffle à l’oreille que c’est de l’anglais. Presque. sifflote

La potato salata, ou salade de pommes de terre, mais vous l’aurez deviné bande de premiers de la classe, est au Japon faite de pommes de terre (c’est bien, vous suivez, mais faudrait pas non plus se mettre à fayoter) et de carottes. Ah, on la ramène moins, hein. Et de mayonnaise.

‘Fin bon, je ne voulais pas forcément faire du japonais à la base, mais il se trouve que tantôt nous cuisinâmes des patates et des carottes, pour accompagner une entrecôte que même, ben, elle roxxait du pangolin fourbu. D’ailleurs, à ce propos, j’ai une anecdote idiote croustillante.

Et donc, avec le restant, j’ai tout simplement fait une salade en coupant grossièrement les légumes racines et tubercules susnommés, et je les ai mêlés à de la mayonnaise citronnée et pimentée.

Et avec ça, du fromage – je crois que c’était de la tomme de brebis, des dattes, de la compote de pommes, et une meringue au miel.

Les multiples vies d’une paupiette de veau

Ah, triste existence que celle d’un morceau de veau fourré de chair à saucisse ! Malmenée en cantine (j’ai des souvenirs de paupiette volante au collège, pour cause de ficelle bien trop résistante pour nos couteaux), boudée en restaurant (trop « familial », peut-être ?), mais pourtant tellement bonne ! Oui, vous allez me dire que « cuisiner une paupiette ce n’est pas cuisiner, parce que c’est déjà fait, hein », mais justement. Là est l’astuce.

On ne fait pas des paupiettes toutes nues à la poêle avec des pâtes à l’eau, chez  moi.

Non. On les mijote, on les cajole, on les abreuve de bons liquides et bonnes chères, et on les mange pendant trois jours.

Première vie

Cuisson tranquille avec vin blanc (un côteau d’Ardèche 2009, très parfumé), poireaux et tomates.

Le vin sur la photo est effectivement le même que dans le faitout. « Parfums oubliés », se nomme-t-il. Je ne les oublierai pas de sitôt, pour ma part :3

Pendant ce temps, l’Amoureux faisait des pommes de terre au four selon une recette adaptée de celle-ci.

Seconde vie

Il y avait huit paupiettes dans le paquet, il en reste désormais quatre, quelques légumes et patates. Mêlons tout ça, et comme ça ne fait plus beaucoup, cuisons un bon paquet de pâtes à côté, et ajoutons-les.

Est-ce fini ? Mais noooon ! Je n’avais pas très faim ce soir-là, et n’ai pas mangé la dernière paupiette. Rebelote le lendemain :

Troisième vie

Cette fois, c’est à coup de courgettes que l’on a rallongé le plat, l’ultime bout de viande coupé en petits morceaux. On a aussi reparfumé un peu au vin et aux épices, parce que les goûts se diluaient…

Et le lendemain, je mettais les tous derniers restes dans ma boîte à bento.

Bilan

  • 8 paupiettes de veau
  • 1 poireau
  • 1 tomate
  • deux à trois verres de vin blanc moelleux
  • 7 pommes de terre moyennes
  • huile d’olive
  • vinaigre balsamique
  • sel
  • 500g de nouilles
  • 2 courgettes

… et près de quatre repas pour deux bons mangeurs !

Galette salée à la noix de coco

Tantôt, il se fit faim. Alors, l’idée d’une galette avec des trucs dedans fit son chemin.

  • Oeufs : check
  • Farine : check
  • Reste de petits pois : check
  • Bonnes petites patates : check
  • Fromage à râper au-dessus : check
  • Lait : ch- ah non, zut Point de lait ! Fichtre. C’était un vendredi soir, tout était déjà fermé, et de voisins pas une moustache. Qu’à cela ne tienne, nous allions innover. Et remplacer le lait de vache par du lait de coco.

Ingrédients

  • 2 oeufs
  • des petits pois
  • quelques pommes de terre
  • 200 mL de lait de coco
  • qsp de farine
  • un peu de fromage
  • des épices

Modus operandi

Peler les pommes de terre, les couper en bâtonnets, et les mettre dans une grande poêle où frémit tendrement de l’huile d’olive, à feu moyen. Remuer de temps en temps. Pendant ce temps, dans une jatte, mêler les oeufs et le lait de coco, et épaissir progressivement avec la farine jusqu’à obtenir une texture qui vous plaise. Ajouter les petits pois, les épices (genre curcuma, cannelle, cumin, c-c-combo). Lorsque les pommes de terre sont bien dorées, verser la pâte dessus et augmenter légèrement la température. Quand le dessous de la galette est pris, la glisser dans une assiette (ou la faire sauter si elle n’est pas trop grande et si vous avez une chance à gagner au loto), poser la poêle sur l’assiette et retourner l’ensemble. Laisser cuire le dessus qui est donc devenu le dessous. Râper du fromage directement sur la galette dans la poêle, ça fondra mieux. Glisser dans un plat, et servir bien chaud avec de la salade.

Alors. C’était très bon. Même l’Amoureux, pas bien fan de la noix de coco, a apprécié, voire bien aimé. Le coco se sent peu, en fait, c’est un goût subtil. Bon, je sais, le lait de coco est beaucoup plus calorique que le lait de vache, mais c’était une situation d’urgence. Si si.  

Bento non daté, « comme un parmentier de boudin »

Un mien collègue me faisait remarquer tantôt qu’il ne savait jamais si ce qu’il y avait dans ma boîte était sucré ou salé. Il n’a rien dit sur celle-là mais il aurait pu ! Sous la couche de pommes (cuites 1 min au micro-ondes la veille, et recuites lors du réchauffage), du boudin aux oignons dépiauté et encore dessous, des pommes de terre écrasées avec un peu de beurre salé. Et dessus, de la cannelle. Boudin et cannelle sont des mots mets qui vont très bien ensemble… J’aurais voulu présenter le résultat en cours de dégustation, pour bien montrer les couches, mais j’ai du mal à assumer devant des gens « oui, je photographie mes repas ».

Pour dessert, des biscuits fourrés au chocolat, une crème caramel même pas maison j’ai honte, des CROUNCH brisures de CROC dragées, des petits pois enrobés de wasabi et des billes de chocolat épicées.

 

Bento du mardi, galettes galettes galetteuh

Aujourd’hui, mon bento (qui m’a valu l’admiration du vice-président de ma boite =3 ) contenait un reste de galettes aux légumes, une, heu, tambouille faite de la pâte restante et de la soupe de légumes (n’a jamais voulu cuire), du chou blanc en lamelles ; et en dessert quatre petits-beurre recouverts de crème de marron et de la salade de fruits (ananas, poire, pomme, banane, raisins secs bieeeen gonflés) d’hier soir, avec quelques noix de cajou, un ptit bout de chocolat, un peu de crème, et une meringue récupérée de ma dernière virée au restaurant.

Le gateau de galettes d’hier soir dont est tiré mon « mille-feuilles »

La recette de ces galettes est très simple : de la farine, 4 oeufs, du lait jusqu’à ce que ce soit fluide, trois petites patates cuites coupées en cubes, deux carottes râpées, un demi navet long râpé et un petit oignon haché. J’ai ajouté aussi un ptit piment séché et du poivre long, mais le goût ne s’est vraiment pas pointé… Je crois que je mets trop peu d’épices – toujours peur d’en mettre trop.

Et ensuite, on fait cuire gentiment à la poêle en retournant quand le dessous est cuit, et on empile. Excellent avec un peu de sauce Savora, me fait dire l’Amoureux.

Le retour du gratin de folie (épisode nostalgie)

Je fouinais paisiblement dans mon appareil photo quand plusieurs d’entre elles m’aperçurent, se jetèrent à mes pieds en pleurant « Tu m’as pas mis, dis ! Tu m’as pas publiée ! Moi j’étais un chouette bento ! Et moi, moi, moi tu as parlé de moi mais on m’a jamais vu ! Et moi, et-« . J’ai refermé vite fait l’appareil. Et repris mon souffle.

Diantre. De « vieilles » images, illustrant un passé déjà loin derrière nous. Le fonctionnement en timeline du blog est terrible : on peut éventuellement éditer de vieux articles (hint, hint), mais il faut une raison valable pour poster des photos oubliées.

Je crois que le fait de retrouver des photos du gratin de foliiiiie en est une.

« Viens plus près. »

« Plus près. »

« Bien. Très bien. Très- hé, veux-tu lâcher cette fourchette. « 

Oui, le gratin de folie parle. Et fort bien. Il était fort bon. Courge, pommes de terre, fanes de radis, jambon et fromage. Yihaa.

La prochaine fois, je mettrais divers bentos qui furent dévorés sans laisser de trace. Littéralement.

Bento du mardi, chou-fleur, noix et biscuits à la figue

Dur choix que celui du titre. Souvent j’y mets les choses marquantes qui squattent ma boîte, mais parfois, il n’y a rien de remarquable, et parfois tout l’est.

Et aujourd’hui, j’aurais eu envie de tout mettre dans mon titre : chou-fleur et pomme de terre cuites à la vapeur tubercule dans les sommités (non, ce n’est pas sale), sauce au yaourt et persil, noix et sésame grillé, et puis salade toute verte avec trois (trois !) tomates séchées (*o*), un gros carreau de chocolat noir aux noix de pécan caramélisées (pinaise, celui qui m’offre des tomates séchées aux noix de pécan, je l’épouse)(mais bon, vu ma position sur le mariage, en fait non), et des biscuits à la figue mille fois meilleurs que les Figolu de mon enfance.

Hreum.

Bento avec chou-fleur et pommes de terre, noix et sésame grillé, salade et tomates séchées, chocolat et biscuits aux figues

Autour de la boîte, une mini-collection de pierres fines – je crois que celle du milieu est un jaspe, mais le gamin à qui j’avais extorqué l’ensemble lors d’un vide-grenier n’a pas me le confirmer. (et au-dessus, on a un quartz, une sodalite, et un autre ‘non-identifié’)

Bento du lundi : gratin de foliiie et boîte *hou*

La boîte *hou*, c’est ma nouvelle boîte à bento. Ya un hibou dessus (d’où son surnom). Et deux pleines lunes. Enfin non, une seule, l’autre c’est juste du décor. Et je l’aime. *o*

Hier, nous avons dévoré un gratin de courge (non identifiée), de pommes de terre, de jambon, et de fanes de radis. Et un oignon. Oui, promis, j’arrête de faire des minis phrases. ‘Fin bon, c’est mieux que des parenthèses à foison. Non ?

Il en restait assez pour remplir l’étage inférieur du hibou, ce que j’ai donc joyeusement fait, en rajoutant de l’emmental à faire fondre – et non gratiner =( – extemporanément.

Ensuite, en haut, un peu de salade, une poire citronnée, et une famille de gnougnous. Sisi, celui à droite est un gnougnougnon, il est plus petit que les autres. Notons au passage que le père, devant, est un vétéran, et a perdu une oreille à la guerre.

Bento du lundi, gratin, salade, poire et nounours