Bento du mardi, crozets !

Les crozets, ce sont de minuscules pâtes carrées, souvent au sarrasin (et le correcteur auto de WordPress ne les connaît même pas, quel inculte), ça fond sous la langue tout en étant d’une mâchabilité fort plaisante (oué, mâchabilité n’est pas un vrai mot).

Dans ma boîte, j’ai caché artichauts et tomates séchées sous une couche de crozets, eux-même recouverts d’Abondance (un fromage ressemblant au comté) ; à droite, salade verte, reste rachitique de pommes et de céleri-branche, noix (prélevées sur une pizza, ça c’est de la récup de compèt’), et une petite boîte de sauce : vinaigre balsamique et huile d’olive offerte par mes parents, très parfumée, sentant presque le vin, c’est étonnant comme elle est fruitée ! Quelques morceaux d’ananas dans une coupelle de silicone, et des cookies (hors champ), et me voilà parée !

Bento du vendredi, restaillons

Ayant acheté le mois dernier assez de nourriture pour tenir un siège, nous en étions au point où on pouvait encore bien tenir, mais bon des courses pour varier un peu ça serait pas trop mal quand même. « Vendredi soir », me disait l’Amoureux. Bah ok, mais je mange quoi vendredi midi ?

J’ai tout de même pas trop mal réussi, je crois :3 A dire vrai, je pense que me faire des bentos presque chaque midi augmente ma capacité à trouver des idées de repas !

A droite, semoule avec navet et oignon crus en fines lamelles, tomates séchées, et persil. Et quelques épices qui n’ont pas vraiment fait leur coming-out : graines de moutarde écrasées, poivre long et genièvre – j’ai vraiment pas le chic avec les épices =(

A gauche, un montage de petits-beurre, crème de marron mêlée de crème fraiche et un peu de lait pour fluidifier, et pommes tranchées en lamelles fines cuites au micro-onde (1 à 2 minutes). La boite ayant été un peu penchée lors du transport, tout le dessert s’est tassé d’un côté…


Flash info : j’avais oublié ce bento-là ! Il date du 18, mais il était super bon, et me montre bien ce que je dois refaire, et les erreurs que je ne dois jamais réitérer.

A refaire : cordon bleu tranché sur fond de semoule avec plein plein plein de persil, des noix de cajou, une salade de céleri et chou blanc, petits canapés de guacamole. A ne pas refaire : découper les canapés à l’emporte-pièce, une horreur à manier, et j’ai mangé la moitié de la tartine de base à cause des chutes.

Oh, by ze way

J’ai goûté tomates séchées et noix de pécan (merci mon Aimé :3).

Beh c’est dommage, en fait. La tomate séchée a un goût tellement puissant qu’elle phagocyte complètement les saveurs subtiles de la noix de pécan. Il faudra retenter avec un plus petit bout (j’avais mis ensemble une demi-tomate et une demi-noix), mais je crains que ça ne change guère…

Bento du mardi, chou-fleur, noix et biscuits à la figue

Dur choix que celui du titre. Souvent j’y mets les choses marquantes qui squattent ma boîte, mais parfois, il n’y a rien de remarquable, et parfois tout l’est.

Et aujourd’hui, j’aurais eu envie de tout mettre dans mon titre : chou-fleur et pomme de terre cuites à la vapeur tubercule dans les sommités (non, ce n’est pas sale), sauce au yaourt et persil, noix et sésame grillé, et puis salade toute verte avec trois (trois !) tomates séchées (*o*), un gros carreau de chocolat noir aux noix de pécan caramélisées (pinaise, celui qui m’offre des tomates séchées aux noix de pécan, je l’épouse)(mais bon, vu ma position sur le mariage, en fait non), et des biscuits à la figue mille fois meilleurs que les Figolu de mon enfance.

Hreum.

Bento avec chou-fleur et pommes de terre, noix et sésame grillé, salade et tomates séchées, chocolat et biscuits aux figues

Autour de la boîte, une mini-collection de pierres fines – je crois que celle du milieu est un jaspe, mais le gamin à qui j’avais extorqué l’ensemble lors d’un vide-grenier n’a pas me le confirmer. (et au-dessus, on a un quartz, une sodalite, et un autre ‘non-identifié’)

Bento du jeudi, surimi, gnougnous et chute

Une chose à savoir sur les boîtes à bento, c’est qu’elles sont maintenues fermées par un élastique tissé, assez large, le couvercle étant souvent juste à la bonne taille ou bien légèrement supérieur aux étages. Et une astuce : ne jamais tenir une boîte à bento par son élastique.

Sinon, la boîte glisse joyeusement hors de l’élastique. Et là, c’est le drame. Le drâââme.

La boîte n’a rien, elle n’a chu que de cinq centimètres de hauteur. Le riz, lui, s’est bien marré (« Ouéééé ! Libertéééé ! »), entraînant dans sa revolucìon des ptits pois carottes bien sages ; et les nounours en guimauve ont sympathisé avec le surimi (deux remarques sur ce sujet à ma tablée, merci les gars =D).

Boite à bento du jeudi 18 novembre 2010, riz, petits pois et carottes, surimi et saucisses, pommes, nounours en guimauve

Photo prise le matin, avant le drâââme, donc.

En bas, riz, petits pois et carottes (conserve), demi-fleurs de comté.

En haut, surimi, une saucisse, une demi-tomate séchée (*o*), une demi-pomme, une coupe contenant deux nounours, quelques fruits séchés (les derniers…), et des petits pois enrobés de wasabi.

Une petite boîte emplie de mayonnaise et moutarde, pour tremper le surimi.

Et sur la droite, mes couverts en kit, récente acquisition tout droit venue du Japon – avec une nouvelle boîte à bento, qui a déjà servi depuis son arrivée mais j’ai oublié de photographier.

Burger des neiges transalpines

Les hamburgers maison, c’est bon. Là. Quand on se cantonne au steak/fromage/salade/tomate, c’est bon. Et quand on innove un peu… c’est bon. Voici les burgers (maison, donc) des neiges transalpines ! Avec du fromage bleu (bleu des neiges, officiellement, d’où le « des neiges »), et des tomates séchées (d’où le « transalpine », et accessoirement le degré de miamitude particulièrement haut).

Ingrédients

pour deux aficionados affamés (4 burgers de taille raisonnable) :

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 4 buns
  • une moitié de bleu des neiges
  • 12 tomates séchées
  • de la salade iceberg
  • de la crème fraîche
  • de l’emmental

Modus operandi

Ingrédients des burgers

Ingrédients installés sagement sur la table

Zoom sur les tomates séchées

Zoom sur les tomates séchées – je me damnerais pour un truc comme ça. Oups, déjà fait.

Façonnages des pattys (steaks de viande hachée)

On coupe le paquet de viande en quatre, pour former joyeusement quatre pattys (ou steaks hachés) de 100 g chacun. Pour cela, on écrase délicatement avec le plat de la main, tout en reformant sur les côtés ; l’idée est d’obtenir un steak d’une surface respectable. Parce que les steaks de 2 cm de côté perdus au milieu du pain, c’est mal. Saisir les steaks dans une poêle chaude (avec un peu d’huile d’olive), les cuire comme on aime.

Fromages et tomates séchées

Pendant ce temps on aura tranché (ou fait trancher =P) les deux fromages finement. Les tomates seront laissées telles quelles (dans le bocal, ce sont des moitiés). Éventuellement, on peut les aplatir un peu si elles se sont repliées. Et allumé le four à 60°C pour réchauffer les buns. Oui, la chronologie de cette recette laisse un peu à désirer.

Emmental fondant tranquillou sur les steaks

On éteint le feu sous les steaks, et on dépose des tranches d’emmental, qui fondront dans la chaleur résiduelle. Tous les éléments sont en place ! Passons au montage.

Crème sur les buns

Bun crémé et poivré

On verse deux cuillerées à café de crème sur les buns inférieurs, que l’on étale un peu. On poivre si l’on veut. Puis on met dans l’ordre sur le bun inférieur le fromage bleu, le steak avec l’emmental fondu, trois morceaux de tomate séchée, des morceaux de salade, et le bun supérieur.

Burger en cours de montage, tomates en place

Burger en cours de montage, salade en place

Burgers entièrement montés

Et voilà ! La tenue en main est bonne, une seule main suffit. Il ne se délite pas lorsque croqué (si ce n’est quelques bouts de salade séparatistes). Et ce goût, nom de nom ! Le fromage bleu est présent à chaque instant, car délicieusement fondu sous le steak, sur toute la surface du bun. Les tomates se font sentir de temps à autre, juste comme il faut. L’extase. Rhah. A noter que les tomates sortant d’un bocal d’huile, cette dernière avait bien diffusé dans tout le burger, et jouait le rôle d’humidificateur de pain sans en altérer le goût ni le rendre « huileux ». Bref, une réussite incontestée, selon deux cobayes ayant ingurgité deux échantillons chacun.

Burger entamé

Les plus perspicaces auront remarqué que les tomates se trouvent au-dessus de la salade sur cette photo : en effet, lors de la première fournée, l’ordre était celui-ci, et il s’est avéré pertinent d’inverser car les tomates ne tenaient pas en place (tu m’étonnes, coincées dans un bocal depuis des semaines, elles étaient hyperactives les petiotes).