Paupiettes aux figues

Paupiettes aux figues

Ce week-end, l’Amoureux et moi-même avons passé du temps dans un vide-grenier, pour trouver des Lego et des cartes Magic, et on est repartis avec une horloge murale et des figues. Hum.

Un plat que mon père fait de temps en temps, c’est la pintade aux figues : très, très bon, et très, très, très facile à réaliser ! Les ingrédients : une pintade, des figues. Sérieusement. Pas d’huile (ou si peu, pour saisir la bête), pas d’eau.

Là, pareil : quatre paupiettes sur un lit de demi-figues, à feu doux, et roule Simone. Ou en voiture ma poule je sais plus.

Ingrédients

  • 4 paupiettes
  • une dizaine de figues

Modus operandi

Laver les figues, les couper en deux, les disposer au fond d’un faitout. Poser les paupiettes sur le dessus. Mettre à feu doux. Aller regarder deux épisodes de My Little Pony. Bon, un seul aurait été probablement mieux, les paupiettes ont un peu séché.

Paupiettes aux figues, première étape : déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape : déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape bis : finir de déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape bis : finir de déposer les figues
Paupiettes aux figues, deuxième étape : déposer les paupiettes
Paupiettes aux figues, deuxième étape : déposer les paupiettes
Paupiettes aux figues après cuisson
Paupiettes aux figues après cuisson

Dévorer avec des pâtes ou du riz.

Verdict

Une tuerie. Dans le fond, trois centimètres d’épaisseur de sauce, venue uniquement des fruits et de la viande ; la pureté. La sauce. La Sauce.

Les multiples vies d’une paupiette de veau

Ah, triste existence que celle d’un morceau de veau fourré de chair à saucisse ! Malmenée en cantine (j’ai des souvenirs de paupiette volante au collège, pour cause de ficelle bien trop résistante pour nos couteaux), boudée en restaurant (trop « familial », peut-être ?), mais pourtant tellement bonne ! Oui, vous allez me dire que « cuisiner une paupiette ce n’est pas cuisiner, parce que c’est déjà fait, hein », mais justement. Là est l’astuce.

On ne fait pas des paupiettes toutes nues à la poêle avec des pâtes à l’eau, chez  moi.

Non. On les mijote, on les cajole, on les abreuve de bons liquides et bonnes chères, et on les mange pendant trois jours.

Première vie

Cuisson tranquille avec vin blanc (un côteau d’Ardèche 2009, très parfumé), poireaux et tomates.

Le vin sur la photo est effectivement le même que dans le faitout. « Parfums oubliés », se nomme-t-il. Je ne les oublierai pas de sitôt, pour ma part :3

Pendant ce temps, l’Amoureux faisait des pommes de terre au four selon une recette adaptée de celle-ci.

Seconde vie

Il y avait huit paupiettes dans le paquet, il en reste désormais quatre, quelques légumes et patates. Mêlons tout ça, et comme ça ne fait plus beaucoup, cuisons un bon paquet de pâtes à côté, et ajoutons-les.

Est-ce fini ? Mais noooon ! Je n’avais pas très faim ce soir-là, et n’ai pas mangé la dernière paupiette. Rebelote le lendemain :

Troisième vie

Cette fois, c’est à coup de courgettes que l’on a rallongé le plat, l’ultime bout de viande coupé en petits morceaux. On a aussi reparfumé un peu au vin et aux épices, parce que les goûts se diluaient…

Et le lendemain, je mettais les tous derniers restes dans ma boîte à bento.

Bilan

  • 8 paupiettes de veau
  • 1 poireau
  • 1 tomate
  • deux à trois verres de vin blanc moelleux
  • 7 pommes de terre moyennes
  • huile d’olive
  • vinaigre balsamique
  • sel
  • 500g de nouilles
  • 2 courgettes

… et près de quatre repas pour deux bons mangeurs !