Paupiettes aux figues

Paupiettes aux figues

Ce week-end, l’Amoureux et moi-même avons passé du temps dans un vide-grenier, pour trouver des Lego et des cartes Magic, et on est repartis avec une horloge murale et des figues. Hum.

Un plat que mon père fait de temps en temps, c’est la pintade aux figues : très, très bon, et très, très, très facile à réaliser ! Les ingrédients : une pintade, des figues. Sérieusement. Pas d’huile (ou si peu, pour saisir la bête), pas d’eau.

Là, pareil : quatre paupiettes sur un lit de demi-figues, à feu doux, et roule Simone. Ou en voiture ma poule je sais plus.

Ingrédients

  • 4 paupiettes
  • une dizaine de figues

Modus operandi

Laver les figues, les couper en deux, les disposer au fond d’un faitout. Poser les paupiettes sur le dessus. Mettre à feu doux. Aller regarder deux épisodes de My Little Pony. Bon, un seul aurait été probablement mieux, les paupiettes ont un peu séché.

Paupiettes aux figues, première étape : déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape : déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape bis : finir de déposer les figues
Paupiettes aux figues, première étape bis : finir de déposer les figues
Paupiettes aux figues, deuxième étape : déposer les paupiettes
Paupiettes aux figues, deuxième étape : déposer les paupiettes
Paupiettes aux figues après cuisson
Paupiettes aux figues après cuisson

Dévorer avec des pâtes ou du riz.

Verdict

Une tuerie. Dans le fond, trois centimètres d’épaisseur de sauce, venue uniquement des fruits et de la viande ; la pureté. La sauce. La Sauce.

Bentō pâtes, boulettes et cookies

Boîte rapide avec des trucs déjà faits, du bon, du moelleux, du goûtu, du chaud : nouilles trop cuites parce qu’oubliées par l’Amoureux :3 , boulettes de veau à tomber par terre (ok, diminuer ma consommation de viande va être difficile si on me propose ce genre de *nom*), le tout sur un lit de fromage, deux demi-poires au sirop, et deux cookies noix de macadamia et chocolat au lait. Bentō pâtes boulettes et cookies (ma mère est revenue d’Inde avec des recettes et des épices, je vais tenter de faire les plats qu’elle nous a fait goûter ce week-end, une tchuerie)

Burgers maison : egg burgers au bleu

On se fait souvent des burgers maison, ici. La plupart du temps, c’est très classique : bon steak, bon fromage, bonne salade et basta. Mais on avait envie de changer un peu, de renouer avec nos expériences burgeresques passées… et pis l’Amoureux voulait absolument tester le coup de l’œuf cuit dans le steak :D Egg burger au bleu, ouvert

Ingrédients pour 2 mangeurs (2 burgers chacun)

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 2 œufs (seuls deux des quatre steaks ont bénéficié du traitement)
  • 4 buns au sésame
  • de la crème fraîche
  • 1/2 yaourt
  • du bleu (je ne sais pas trop la quantité… faire au goût)
  • du bon comté
  • ketchup

Modus operandi

Dans l’ensemble, c’est simple : il faut faire la sauce, construire les steaks, et monter le burger. Pour la sauce, faire fondre doucement le fromage dans la crème et le yaourt, le tout dans une petite casserole à feu doux. Préchauffer le four à 120°C en mode grill pour les buns. Pendant ce temps, prendre 100g de viande hachée, la façonner en boule puis l’aplatir tranquillement sur une planche avec les doigts, en rond, du centre vers l’extérieur, en retournant régulièrement le patty pour qu’il n’attache pas à la planche. Puis former un trou avec un verre, et extraire le rond central avec une petite cuillère.

Patties (non, je ne dessine pas un papillon) Mettre les buns ouverts dans le four. Couper des lamelles de fromage, préparer des feuilles de salade. Faire chauffer une poêle avec un peu d’huile, et quand elle est bien chaude, y déposer les steaks, avec moult précautions ainsi qu’une spatule, une cuillère ou tout ce qu’on trouvera pour s’aider. Dans le creux du patty, casser un œuf. Steaks en cuisson Retourner le steak quand c’est possible – ergo quand le blanc est assez cuit, ce qui n’est pas très combo avec une viande saignante, malheureusement. Steaks cuits Monter tout l’ensemble, dans l’ordre qu’il plaira à chacun. Ici, bun inférieur, ketchup, salade, comté, steak & œuf, sauce au bleu, bun supérieur. Egg burger au bleu

Verdict

J’ai pas mal hésité à poster ça, parce que pour moi ce n’est pas très réussi, du moins au niveau visuel, parce que gustativement c’est pas mal ! Cependant, peut-être que bleu et œuf n’étaient pas les meilleurs candidats : l’un *ou* l’autre aurait peut-être été mieux. Mais dans l’ensemble c’est très bon, et, bon sang, ça cale ! On avait prévu des patates rôties pour aller avec, on avait bien fait de les oublier. À noter que la cuisson de l’œuf est complexe : j’ai pu avoir un jaune coulant, mais pas mon compagnon. Comment obtenir une viande qui ne soit pas une semelle mais avec un blanc cuit et un jaune coulant, bonne question ; à investiguer.

Bentô ragoût de viande hachée

Viande hachée bien poêlée avec du maïs et des carottes, mais j’ai oublié l’assaisonnement que j’y ai mis (la photo date du 4 février). Elle recouvre de la semoule. Sur le dessus ont fondu trois délicieuses tranches de cru de Savoie.

Bentô ragoût de viande hachée

La galette inmontrable

Aujourd’hui, j’ai cuisiné un monstre. Pas tant par son contenu (courgette, filet de porc, oignon, œufs, farine, yaourt, fromage) ou par sa taille (20 cm de diamètre et une hauteur qui ne devait pas en être loin), mais surtout parce que le résultat final, quoique charmant joyeusement les papilles, a vraiment une sale tête.

(bon, la recette c’est super simple : c’est une galette comme ici, ici et , avec du reste de filet de porc coupé tout petit, une demi-courgette râpée, des épices diverses et du sésame pour faire chic)

Filets de porc à la poire et sauce soja

Beuh, ce n’est pas très photogénique, un morceau de cochon en sauce.

Comme le cousin Mathieu, j’ai mis dans ma marmite un filet de porc, mais moi j’avais pas besoin d’allumettes :D

Ingrédients

  • 4 tranches de filet de porc
  • 4 demi-poires au sirop
  • de la sauce de soja
  • poivre
  • un bâton de cannelle

Modus operandi

Faire chauffer votre matière grasse préférée dans une poêle, à feu fort. Y déposer les tranches de filet, laisser dorer des deux côtés, puis baisser le feu. Arroser d’un peu de sauce soja et poivrer. Couper les poires en tranches fines, les ajouter dans la poêle. Verser de l’eau presque à hauteur, et ajouter la cannelle. Laisser cuire quelques minutes, puis retirer la viande, et la réserver. Remonter un peu le feu, et laisser frémir la sauce. Quand les poires sont bien moelleuses, les écraser grossièrement à la fourchette et augmenter le feu afin de faire réduire la sauce, ou plutôt la purée.

Poire cuite avec cannelle et sauce soja : une découverte pour moi ! Le sucré naturel mais discret de la poire est contrebalancé, relancé, par le salé de la sauce soja, et parfumé par la cannelle… un léger goût de viande provenant des filets qui ont cuit dedans… Vraiment un délice !

(à propos de la vidéo : l’interprétation est très sympa, mais j’ai l’impression qu’on n’entend que la voix des sopranes… ou alors c’est parce que c’est la voix que je connais le mieux =P qu’en pensez-vous ?)

Les multiples vies d’une paupiette de veau

Ah, triste existence que celle d’un morceau de veau fourré de chair à saucisse ! Malmenée en cantine (j’ai des souvenirs de paupiette volante au collège, pour cause de ficelle bien trop résistante pour nos couteaux), boudée en restaurant (trop « familial », peut-être ?), mais pourtant tellement bonne ! Oui, vous allez me dire que « cuisiner une paupiette ce n’est pas cuisiner, parce que c’est déjà fait, hein », mais justement. Là est l’astuce.

On ne fait pas des paupiettes toutes nues à la poêle avec des pâtes à l’eau, chez  moi.

Non. On les mijote, on les cajole, on les abreuve de bons liquides et bonnes chères, et on les mange pendant trois jours.

Première vie

Cuisson tranquille avec vin blanc (un côteau d’Ardèche 2009, très parfumé), poireaux et tomates.

Le vin sur la photo est effectivement le même que dans le faitout. « Parfums oubliés », se nomme-t-il. Je ne les oublierai pas de sitôt, pour ma part :3

Pendant ce temps, l’Amoureux faisait des pommes de terre au four selon une recette adaptée de celle-ci.

Seconde vie

Il y avait huit paupiettes dans le paquet, il en reste désormais quatre, quelques légumes et patates. Mêlons tout ça, et comme ça ne fait plus beaucoup, cuisons un bon paquet de pâtes à côté, et ajoutons-les.

Est-ce fini ? Mais noooon ! Je n’avais pas très faim ce soir-là, et n’ai pas mangé la dernière paupiette. Rebelote le lendemain :

Troisième vie

Cette fois, c’est à coup de courgettes que l’on a rallongé le plat, l’ultime bout de viande coupé en petits morceaux. On a aussi reparfumé un peu au vin et aux épices, parce que les goûts se diluaient…

Et le lendemain, je mettais les tous derniers restes dans ma boîte à bento.

Bilan

  • 8 paupiettes de veau
  • 1 poireau
  • 1 tomate
  • deux à trois verres de vin blanc moelleux
  • 7 pommes de terre moyennes
  • huile d’olive
  • vinaigre balsamique
  • sel
  • 500g de nouilles
  • 2 courgettes

… et près de quatre repas pour deux bons mangeurs !

Surtout du poivron, mais aussi des haricots et de la viande

Ce n’est probablement pas un ‘vrai’ chili con carne, mais c’était bon, et mince, c’est ce qui compte.

Ingrédients

pour deux personnes

  • deux steaks hachés
  • une demi-boîte de haricots rouges
  • une petite boîte de maïs
  • un poivron vert
  • un demi-piment rouge – ne me demandez pas la variété, c’est « celui qui ressemble à un poivron qu’on aurait fait pousser dans un tube »
  • deux feuilles de laurier
  • un demi-oignon
  • une demi-boîte de tomates pelées au jus
  • en accompagnement : des tortillas de blé

Modus operandi

Faire chauffer de l’huile d’olive (une cuillerée à soupe environ) dans un fait-tout. Y faire revenir le piment coupé en petits cubes, et l’oignon itou. Ajouter le poivron, en cubes aussi, on change pas une technique qui marche. On évite de se couper les doigts, soit-dit en passant.

Pendant ce temps, on aura pris soin de faire émietter la viande par quelqu’un de confiance. L’ajouter dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rose. Adjoindre les tomates, éventuellement un peu de jus, et les écraser, bien mélanger. Planter les feuilles de laurier avec vigueur et détermination.

Enfin, mettre les haricots, remuer, mettre à feu plus doux et couvrir. Quand la viande est tout à fait cuite et que les saveurs se sont bien dit bonjour – penser à goûter, et surtout penser à refroidir la cuillerée ! – verser le maïs, et servir.

Ici, avec des tortillas de blé. À la base, l’idée c’est de mettre le chili dans les galettes, façon burrito mais c’était trop liquide. Alors on les a mangées ‘avec’, comme du pain.

No-sushi de grison

Je l’ai déjà dit, je suis incapable de me faire un repas simple (sauf si j’ai des pâtes et une sauce toute prête qui me tend ses menottes, genre tomate-aubergine), et donc j’étais partie pour faire du riz. Et pis j’y ai mis deux feuilles de laurier comme d’habitude, et pis tiens j’ai encore du céleri, tchac tchac tchac, et du poireau, tchuc tchuc tchuc, oh et pis un bulbe d’oignon nouveau, tchic snif snif. Servi sur des tranches de viande des grisons *o* , mais pas réussi à enrouler la viande autour, beh tant pis, on présente comme à Top Chef, avec des copeaux de tomme de Savoie et des raisins secs.

Ingrédients

pour une personne

  •     du riz
  •     2 feuilles de laurier
  •     2 branches de céleri
  •     un morceau de poireau, à peu près un quart, dans le vert
  •     le blanc d’un oignon nouveau
  •     4 tranches de viande des grisons
  •     un peu de tomme de Savoie
  •     des raisins secs

Modus operandi

Couper tous les légumes. Mettre dans un faitout le riz et de l’eau froide à raison d’un volume et demi d’eau pour un de riz, sur feu fort. Quand l’eau bout, baisser fortement le feu – dans le cas de plaques électriques, changer éventuellement le plat de plaque -, et ajouter les légumes. Si vous faites ainsi, mélanger votre faitout. Ne plus jamais remuer, ni soulever le couvercle de la casserole ! Mais en fait vous pouvez quand même un peu, pour vérifier l’état de cuisson, hein. Parce que la divination ça ne s’apprend pas comme ça. Quand le riz est cuit, disposer sur une assiette les fines tranches de viande des grisons en les superposant à moitié, placer le riz dessus, puis quelques copeaux de fromage, et pour finir, les raisins secs.

Ça a l’air peu copieux, très grande cûûûisine, mais en fait non, ça cale bien, et les saveurs se mélangent joyeusement. Peut-être qu’un peu plus de fromage, et le-dit fromage mélangé au riz avant de servir pour qu’il fonde un peu, aurait été profitable…