Roulés carotte, avocat et dinde

Chez moi, on aime bien les tortillas de blé. Oui, on les achète ; on n’est pas encore au stade de l’automiamnomie complète (je sais à peine faire une pâte à tarte – on ne se moque pas !).

Là, un fourrage très simple, et encore une fois fait en équipe (je ne dirai jamais assez à quel point j’aime cuisiner avec mon Amoureux :3 ).

Ingrédients

pour deux affamés qui se taperont trois roulés chacun

  • 6 tortillas souples de blé
  • 2 avocats bien mûrs (3 auraient été mieux)
  • sel
  • poivre
  • jus de citron
  • un bon gros filet de dinde
  • 1 yaourt
  • 1 belle carotte
  • du piment en poudre pour qui veut

Modus operandi

Mettre les tortillas un peu humidifiées à réchauffer, par exemple au four à 60/80°C.

Préparer la crème d’avocat : ouvrir en deux les avocats, en retirer la pulpe, et la broyer dans un bol avec une fourchette. Ajouter sel et citron au goût.

Couper la dinde en gros cubes. Faire chauffer de l’huile dans une poêle, et faire griller les morceaux de viande en remuant fréquemment. Une fois cuits, saler, poivrer, et couper en plus petits morceaux parce qu’en fait ça ne sera pas mangeable tel quel. On peut aussi être judicieux et couper en plus petit dès le début. Attention, ça cuira beaucoup plus vite.

Râper la carotte.

Sortir le yaourt du frigo (whoaaa).

Monter le roulé comme il vous plaira.

Regarder des bonus du Monty Python’s Flying Circus, rigoler comme des baleines et mettre du jus de carotte râpée partout.

Soupe aux ravioles

Il fait moche ici. Je ne sais pas vous, mais moi j’avais commandé un été. On est mi-juin, bordigaille !

Donc j’ai eu envie d’une soupe. Comme on avait prévu des ravioles pour le dîner, c’était bien, parce que les ravioles c’est froid après cinq secondes dans l’assiette d’habitude, et donc les noyer dans un bol de soupe brûlante devrait empêcher ça.

Ça, c'est de la soupe aux ravioles

Ingrédients

pour 2 personnes en plat unique, pour 4 en entrée

  • 3 baies de genièvre
  • 3 clous de girofle
  • 1/2 chaton de poivre long (ou 1 s’il est petit)
  • 1/2 courgette (mais celle-là était géante, donc 1 de taille normale)
  • 2 petites carottes
  • 3 tomates pelées, sans leur jus
  • 1/2 oignon
  • 1 petit piment oiseau
  • 2 feuilles de laurier
  • 4 plaques de ravioles

Modus operandi

Choisir un faitout ou une grande casserole, le plat sera bien plein.

Éplucher et couper tous les légumes (la forme que vous voulez)(je déconseille les papillons, c’est s’ennuyer pour pas grand chose), dont l’oignon en assez fin, et le piment en tout petit (en ayant pris soin d’ôter les graines)(sauf si vous avez très froid).

Faire blondir l’oignon dans la matière grasse de votre choix (ce soir, c’était graisse de canard récupéré d’un ancien confit). Ajouter le piment.

Broyer le poivre long, la girofle et le genièvre, ajouter dans le faitout, bien remuer.

Verser les légumes restants, bien remuer, et couvrir d’eau. Planquer les feuilles de laurier sous une courgette, pour qu’elles soient bien immergées. Saler.

Laisser cuire un bon bout de temps : goûter régulièrement, si le bouillon vous paraît bon et que les légumes sont cuits, c’est prêt.

Déposer une plaque de ravioles défaite dans un bol, verser la soupe dessus. Attendre une à deux minutes, les ravioles devraient avoir cuits sous la chaleur.

Nouilles asiatico-franchouillardes en bouillon

Ce devait être « pâtes + boudin », hier soir. Quand j’ai pas d’imagination, je commence par des pâtes, et je brode autour. Là, avec du boudin noir (je vous raconte pas comme c’est galère à faire passer par le chas de l’aiguille). Mais en regardant le « live cooking » de ManuXYZ (lien hélas mort), j’ai eu envie de cuisiner parfumé. Rhah, la coriandre verte, le piment émincé, le gingembre frais… Et j’ai vite déchanté. De piment, j’en avais un, vert. Mais de coriandre, pas la tige d’une, et pas de gingembre non plus. Ah si, en poudre. Bon, on fera avec.

Le résultat, dans un bol.

Ingrédients pour deux

(et il en est resté la moitié)

  • une demi-courgette
  • une tomate
  • une carotte
  • un demi-oignon
  • trois gousses d’ail
  • un piment vert
  • trois petits boudins noirs
  • 150g à 200g de nouilles de blé chinoises
  • gingembre en poudre
  • sauce soja sucrée

Modus operandi

Émincer l’oignon, le mette dans une poêle haute (ou un wok ou un faitout, attention ça sera bien rempli), le faire revenir dans la matière grasse de votre choix (ici c’était graisse de canard, plus franchouillard c’est pas facile). Ajouter le piment émincé aussi, si vous êtes un warrior (comme ManuXYZ) laisser les graines, sinon, les ôter prestement. Et ne pas se lécher les doigts. Délayer dans un peu de peu soja soja sucrée quand c’est moelleux, et ajouter du gingembre (une belle quantité car ce sera dilué après – mais on peut toujours ajuster). Couper la tomate, la courgette, la carotte en petits morceaux (tout petits pour la carotte pour qu’elle cuise vite), et les ajouter dans la poêle à feu vif, puis baisser le feu vers moyen. Remuer, couvrir et laisser cuire.

Pendant ce temps (à Vera Cruz, j’y crois pas de ne vous l’avoir jamais encore faite), couper les boudins bien froids en petites rondelles, de 5mm d’épaisseur environ. Faire bouillir de l’eau et ajouter (ma poêle était pleine au trois-quart, je joue dangereusement). Laisser le bouillon se faire tranquillou. Aller jouer, lire, regarder des épisodes de My Little Pony: Friendship is Magic. Quand il est l’heure, remonter le feu, et à l’ébullition du bouillon, plonger dans la poêle les nouilles. Remuer doucement.

Faire réchauffer le boudin (bah oui, il est déjà cuit) : chacun sa technique, moi j’ai déposé les tranches dans une petite poêle sèche, couverte, et mise à feu moyen. Quand les nouilles sont cuites, rectifiez l’assaisonnement, par exemple en gingembre parce que ce pleutre s’est caché, et servir.

Hier soir j’avais mis le boudin par dessus, et j’ai pas osé présenter ça. Donc ce midi, j’ai rallongé le bouillon (il restait des tas de pâtes et de légumes, mais plus trop de liquide), j’ai regingembré, et dans mon bol, j’ai mis le boudin au fond. Ahaha.

Pasta e légumes rôtis

Sous ce titre franco-italo-yaourtien (oui, malgré un oncle sicilien et des ptits cousins chéris moitié-moitié et probablement bilingues, je ne parle pas un mot d’italien) se cache un plat tout simple (enfin, simple, vous me connaissez, hein) : des coquillettes aux légumes juste sautés, avec mozza de bufflonne, amandes et cranberries.

Ce plat est ma participation au concours Garofalo d’Un déjeuner de soleil : http://www.undejeunerdesoleil.com/2012/04/cuisinez-la-pasta-avec-garofalo-et.html (bon, en fait non, les coquillettes ne sont pas autorisées)

Un bol empli du savoureux mélange.

Ingrédients (pour une personne)

  • un bol de coquillettes cuites
  • une carotte
  • une demi-courgette
  • une demi-tomate
  • une poignée d’amandes
  • une petite poignée de cranberries séchées
  • une demi-boule de mozzarella (mais elle était petite, jvous jure monsieur le juge)

Modus operandi

Couper la carotte et la demi-courgette en deux dans la largeur. Couper ensuite dans la longueur, afin d’obtenir deux fois huit languettes. Se débrouiller comme on peut avec la tomate, votre mission : de petits cubes mais comme la tomate fond à la cuisson, ça n’a pas grande importance.

Faire chauffer de l’huile de sésame – ou toute autre matière grasse qui aurait vos faveurs – dans une petite poêle, et y verser les carottes et les courgettes. Laisser quelques minutes à feu fort pour que ça grille, en remuant souvent afin que ça n’accroche pas. Ajouter les tomates et baisser le feu. Ajouter également les cranberries, éventuellement coupées en deux. Continuer de remuer, jusqu’à ce que les légumes soient cuits mais encore croquants.

Ajouter dans la poêle les pâtes, et bien mélanger. Pendant que les pâtes réchauffent au contact ô combien rassurant des légumes (et celui, plus vif, de la poêle), couper en dés la mozzarella.

Verser le mélange de pâtes et légumes dans un bol, parsemer d’amandes et de mozza.

Bento potato salata

Quel nom barbare. Quels sauvages, ces japonais. Ah, on me souffle à l’oreille que c’est de l’anglais. Presque. sifflote

La potato salata, ou salade de pommes de terre, mais vous l’aurez deviné bande de premiers de la classe, est au Japon faite de pommes de terre (c’est bien, vous suivez, mais faudrait pas non plus se mettre à fayoter) et de carottes. Ah, on la ramène moins, hein. Et de mayonnaise.

‘Fin bon, je ne voulais pas forcément faire du japonais à la base, mais il se trouve que tantôt nous cuisinâmes des patates et des carottes, pour accompagner une entrecôte que même, ben, elle roxxait du pangolin fourbu. D’ailleurs, à ce propos, j’ai une anecdote idiote croustillante.

Et donc, avec le restant, j’ai tout simplement fait une salade en coupant grossièrement les légumes racines et tubercules susnommés, et je les ai mêlés à de la mayonnaise citronnée et pimentée.

Et avec ça, du fromage – je crois que c’était de la tomme de brebis, des dattes, de la compote de pommes, et une meringue au miel.

Bento tout simple

Je découvre la semoule fine un peu par hasard. J’avais déjà mangé des gâteaux de semoule, ou de la semoule au lait (et ça y est, j’ai écrit semoule trois fois, je ne sais plus ce que ça veut dire, fichu cerveau), mais je ne l’avais jamais utilisée comme la semoule ‘classique’, la graine, le couscous, quoi. Ben c’est très bon.

Il restait des lardons dans le paquet, hop, dans ma boîte, comme des bonbons (poke @enkimy :3).

En bas, semoule fine, petits pois, carottes, et un peu de beurre salé paske zut. En haut, deux biscuits à la figue, une coupe de lardons fumés, du comté, un reste de salade de fruits.

Tarte aux légumes, un classique

Encore une nouvelle version de la tarte petits-pois carotte. À la base ce devait être une tarte « aux légumes ». Il s’est avéré que pour légumes nous avions… des carottes. Des fraîches. Hum. Ah, et une boîte de petits pois. (et des courgettes aussi, mais elles étaient réservées pour un autre usage)(on a fait un planning prévisionnel de menus sur la semaine, je ne vois pas du tout à quoi vous pouviez bien penser)

Ingrédients

  • une pâte feuilletée (pour ce que ça a servi, tiens, le fond était tout détrempé – j’adore ça mais pour le feuilletage on repassera)
  • un gros demi-oignon
  • un certain nombre de lardons
  • 5 carottes
  • une petite boîte de petits pois
  • 2 yaourts
  • 2 œufs
  • un peu de lait
  • sel, poivre, herbezépices
  • fromage râpé

Modus operandi

Couper les carottes en petits morceaux (demi-rondelles par exemple), les faire cuire à la vapeur. Hacher l’oignon. Faire revenir les lardons pour les dégraisser (facultatif). Préchauffer le four à 180°C. Battre les oeufs et les yaourts, fluidifier avec du lait, pour avoir une migaine qui passe bien entre les légumes pour remplir tous les espaces. Assaisonner au goût.

Étaler la pâte dans un moule, y étaler les petits pois, juste de manière à faire une couche fine. Ajouter les oignons puis les lardons, et les carottes. Finir en répartissant la migaine par-dessus, et le fromage. Glisser au four et laisser cuire. Vous saurez quand c’est fini. Si si. Ça se sent.

Et le lendemain, les restes se sont faufilés dans ma boîte à bento.

En bas, tarte petits pois / carottes / oignon / lardons, avec des graines de nigelle. En haut, brioche rassie, raisins secs, demi-pomme Granny, yaourt et miel.

À noter qu’il aurait fallu peut-être faire cuire les oignons et mieux égoutter les petits pois, car ils ont dû rejeter de l’eau.

J’avais dit plus de rattrapage de bentos

Mais en fait je suis une immonde procrastinatrice (vachte d’occupée par son boulot, aussi, hein), donc je mange, je bentote, je photographie. Et je ne poste pas. Bouh. Pas bien.

Couscous, carottes et meule de Savoie ; cake à la banane, poivron vert cru et une petite boîte de Savora.
Bento de riz (presque le même que dans l’article précédent), avec poivron, carottes et piment, et saucisson au fromage de chèvre ; ananas, petites billes de chocolat, nougat :3, raisin et un cake à la banane.
Roulés jambon/vachekiri/emmental, concombre, petits pois au wasabi, petits beurre et chocolat ; brocolis et riz aux légumes.

Wok de carottes, épinards et diots fumés

C’est pas facile d’écrire un article sans contexte. Genre « j’avais envie de faire un plat avec des épinards, alors, heu, voilà, j’en ai fait un. » c’est pas vraiment un contexte merveilleux.

Et pourtant.

Voilà, nous avions acheté un gros paquet de pousses d’épinard fraîches (et là comme j’écris pendant que ça cuit, je me mets à douter, est-ce que c’est bien les mêmes variétés qui se cuisent ?), et pis j’ai dit que je ferai un gratin lundi soir, ouééé ma vie hors boulot est fascinante (ma vie au boulot l’est infiniment :3 et si je me bottais un peu le beau ciel bleu j’écrirais plein de trucs dessus dans le blog qui est prévu pour, je vous laisse chercher, ahaha). Pis finalement pas de gratin parce que pas de crème (mais après je l’ai retrouvée, vouzinquiétez pas les gens elle va bien elle était juste paumée dans le placard), et une idée en chassant une autre, voilà un wok de carottes, épinards et diots. World cuisine mon amour.

Les diots, je ne sais pas si vous connaissez. Voyez-vous, je ne connaissais pas avant d’habiter dans leur pays : la Savoie voix rauque et chantante de conteur authentique et pittoresque. Ce sont de petites saucisses épaisses, un peu comme une saucisse de Morteau qui aurait rétréci au lavage. Ils sont fait de chair de porc et d’herbes, parfois ya du poireau, voire de l’épinard dedans, mais pas dans ceux-là – mais ça aurait pu être une mise en abyme sympathique.

Ingrédients

  • une dizaine de carottes
  • un paquet de pousses d’épinard (400g environ)
  • un oignon nouveau, tout mimi que même pas tu oses le trancher mais en fait si (comme le chevreuil)
  • 4 diots fumés
  • de la crème
  • de la sauce soja

Modus operandi

Peler les carottes et les couper en rondelles grossières, sans jurer. Les mettre dans le wok avec un verre d’eau et lancer à feu moyen en ayant couvert. Remettre régulièrement de l’eau si besoin, cuire jusqu’à ce que les carottes soient tendres mais un peu croquantes quand même. Pendant ce temps, ciseler l’oignon, couper les diots en tranches d’un demi-centimètre d’épaisseur environ. Puis ajouter tout ce beau monde dans le plat.

Attendre le retour de son Amoureux pour les épinards, parce qu’il va falloir les faire juste tomber – l’Amoureux aussi, mais pas au même endroit.

La suite, dans quelques minutes.

Vous pouvez partir faire des trucs, hein.

Tiens, ça me donne l’impression de livetwitter mon plat, c’est trop fort.

[…]

Voilàààà.

La suite, donc.

Donc, on remet à chauffer le bouzin, et on ajoute les épinards. Et de l’eau, parce que ça accroche. Puis un peu de crème pour adoucir, et de sauce soja pour relever. Et hop, c’est fini.

Miom.

Verdict

Un peu acide sur la fin, mais vachte bon !