Pizza crème, tomates, poivrons et bœuf séché

L’Amoureux est arrivé un soir avec dans sa besace un paquet de fines tranches de bœuf séché. Un délice. Un délice Mary-Poppinsien, parce qu’on en a eu bien plus que ce que l’on croyait, et quand il restait trois tranches, en fait, c’était six, et la dernière s’est révélée être trois en tapon. Un délice changelin, car il y avait tellement de choses à faire avec :3

L’une d’elles que s’appellorio pizza. Le truc rapide que tu fais quand tu as une heure et demi devant toi, le plat super-sain qui tient quand même vachement bien ses calories, le paradoxe du miam.

Ici, une pâte dont la recette vient de chez Papilles & Pupilles (je gruge d’ailleurs la vaisselle : je fais la pâte dans un saladier, je l’y pétris, en prenant bien soin de réunir tous les bouts de pâte, et ensuite, d’une main je soulève le pâton, de l’autre la bouteille d’huile et je verse un peu d’huile, avant de reposer la pâte pour son heure de levage – tout est dans le poignet, t’uois ?), et une garniture mi-cuite que Top-Chef n’aurait pas renié : poivron vert et tomate coupés fin fin fin, déposés sur un lit de crème fraîche et recouverte dextrement (si, c’est un vrai mot) de tranches du bœuf dont je parle depuis tout à l’heure, genre t’as pas suivi. Ensuite, au four (préchauffé à 210°C) 15 minutes. Quinze longues minutes. Quinze. Longues. Minutes. Pendant lesquelles l’Amoureux et moi nous relayons pour « aller voir si c’est prêt, bordigaille, ça sent trop bon ». Et après, ça fait juste deux parts chacun et on est un peu déçus. Mais repus et emplis de bonne chère, c’est ce  qui importe.

J’avais dit plus de rattrapage de bentos

Mais en fait je suis une immonde procrastinatrice (vachte d’occupée par son boulot, aussi, hein), donc je mange, je bentote, je photographie. Et je ne poste pas. Bouh. Pas bien.

Couscous, carottes et meule de Savoie ; cake à la banane, poivron vert cru et une petite boîte de Savora.
Bento de riz (presque le même que dans l’article précédent), avec poivron, carottes et piment, et saucisson au fromage de chèvre ; ananas, petites billes de chocolat, nougat :3, raisin et un cake à la banane.
Roulés jambon/vachekiri/emmental, concombre, petits pois au wasabi, petits beurre et chocolat ; brocolis et riz aux légumes.

Surtout du poivron, mais aussi des haricots et de la viande

Ce n’est probablement pas un ‘vrai’ chili con carne, mais c’était bon, et mince, c’est ce qui compte.

Ingrédients

pour deux personnes

  • deux steaks hachés
  • une demi-boîte de haricots rouges
  • une petite boîte de maïs
  • un poivron vert
  • un demi-piment rouge – ne me demandez pas la variété, c’est « celui qui ressemble à un poivron qu’on aurait fait pousser dans un tube »
  • deux feuilles de laurier
  • un demi-oignon
  • une demi-boîte de tomates pelées au jus
  • en accompagnement : des tortillas de blé

Modus operandi

Faire chauffer de l’huile d’olive (une cuillerée à soupe environ) dans un fait-tout. Y faire revenir le piment coupé en petits cubes, et l’oignon itou. Ajouter le poivron, en cubes aussi, on change pas une technique qui marche. On évite de se couper les doigts, soit-dit en passant.

Pendant ce temps, on aura pris soin de faire émietter la viande par quelqu’un de confiance. L’ajouter dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rose. Adjoindre les tomates, éventuellement un peu de jus, et les écraser, bien mélanger. Planter les feuilles de laurier avec vigueur et détermination.

Enfin, mettre les haricots, remuer, mettre à feu plus doux et couvrir. Quand la viande est tout à fait cuite et que les saveurs se sont bien dit bonjour – penser à goûter, et surtout penser à refroidir la cuillerée ! – verser le maïs, et servir.

Ici, avec des tortillas de blé. À la base, l’idée c’est de mettre le chili dans les galettes, façon burrito mais c’était trop liquide. Alors on les a mangées ‘avec’, comme du pain.