Burgers’calopes de poulet, avec échalotes et betterave

Zut, la betterave m’a pourri la rime.

Burgers'calopes aux échalotes et à la betterave

Donc. Nous avions fait l’acquisition de fines escalopes de poulet. Et l’idée – saugrenue, comme souvent en cuisine – nous est venue de faire des burgers avec ça. Depuis mon demi-fiasco de la pizza aux échalotes (ah oué, j’ai pas raconté ça… en gros, j’avais fait une pizza avec des échalotes confites leeeentement, parfumées, tout ça, avec un peu de crème, un truc de ouf comment j’en étais trop fière, et comme c’était pour le repas post-concert de ma chorale, on l’a mangé froide et c’était pas bon du touhouhouhouuuuu parce que tout pâteux et étouffe-quelle-que-soit-sa-religion), je rêvais de refaire des échalotes confites, dont nous aurions profité sereinement. Ainsi parlait Zarathoustra fut fait. Et les bestioles, moelleuses, fondantes, caramélisées, ont fini leur course sur une escalope de poulet fine comme une crêpe et tendre comme une cuisse de nymphe, sous un voile de fromage de chèvre frais et accompagnées de tranches de betterave cuite.

Ben voyez-vous, c’est très bon.

Ingrédients Pour 4 burgers

  • des échalotes. Plein.
  • 2 fines escalopes de poulet
  • 1 petite betterave cuite
  • un peu de fromage de chèvre frais
  • un peu d’emmental
  • 4 petits pains

Modus operandi

Faire compoter les échalotes avec une goutte d’huile d’olive et un peu de sucre, sur feu doux, longtemps.

Pendant ce temps, trancher les betteraves et préparer les fromages. Chauffer le four pour faire griller les petits pains (au dernier moment).

Quand c’est cuit, couper les escalopes en deux dans le sens de la largeur (elles étaient tout en longueur, pas pratique pour un burger), et les faire sauter dans une poêle bien chaude et légèrement huilée. L’idéal, c’est de cuire très vite et très peu, pour que la viande ne sèche pas – commun chez le poulet, je trouve.

Assembler, et dévorer.

Poulet pané

Trois escalopes furent forgées, une pour la développeuse dans les montagnes, une pour son Amoureux vers la vallée, et la dernière… en secret, la dernière attendait dans le frigo son heure. Une escalope pour les attirer tous et dans les boites à bento terminer.

Mardi :

Une belle escalope de poulet, panée à la mimine, sur un lit de riz bien moelleux, avec ananas et ketchup. Et en dessous, des framboises (mangées à 17h, j’avais une action importante à effectuer au taff, et les framboises étaient ma récompense :3 ), de la salade, un bout de morbier et une petite galette parfaitement oubliable faite du reste d’œuf et du reste de chapelure.

Mercredi :

 

Une demi-escalope panée, avec flageolets, petits pois et ananas. Salade, emmental et framboises, tout simplement.

Bento de feignasse

Oui, parfois on ne cuisine pas, chez moi, notamment parce qu’on a un petit resto rapide / traiteur asiatique très sympa, savoureux, et dont la tenancière est toute gentille (mais distraite : je lui demandais pourquoi elle ne vendait plus de petits pois au wasabi, seulement des cacahuètes au wasabi, et elle est tombée des nues, ne sachant pas de quels petits pois je parlais, « mais si jvous assure madame, je vous en ai même acheté deux fois » « vous êtes sûre ? »). Et donc hier soir, c’était petits raviolis aux crevettes, brochettes de poulet au caramel (une tchuerie), riz (maison, sisisi), et porc au caramel (aussi). Et après les boules coco pour moi et les beignets de pomme pour l’Amoureux, ben yavait plus faim. Ça tombe bien, c’est dans ma boîte aujourd’hui, comme ça.

Du poulet basilic/piment, adouci par deux tranches d'ananas, avec un gâteau au soja en équilibre, et du riz tout simple.

Bento du lundi, curry, pomme et biscuits

Il restait donc du curry de poulet. Je l’ai recouvert de riz, mais il n’en a pas pour autant perdu sa fadeur (je suis déçuuuuuue).  

En haut, de gauche à droite : cranberries séchées, tranche de fromage « Fleur d’ange » (:cute:), cacahuètes non salées, petits beurre, abricots secs (et pruneaux celés), et une demi-pomme. En bas, curry de poulet et chou-fleur et riz.

Curry de poulet et chou-fleur

Le curry est un mélange d’épices que j’aime beaucoup. Enfin, des mélanges d’épices, puisque le curry a de nombreuses compositions, plus ou moins fortes selon le type et la quantité de piments utilisés. D’après Wikipedia, le curry contient généralement :

  • du gingembre
  • de l’ail
  • de l’oignon
  • de la coriandre
  • de la cardamome verte et/ou noire
  • du cumin
  • de la casse ou de la cannelle
  • du curcuma
  • du piment
  • du poivre
  • du fenouil
  • du fenugrec
  • du cubèbe
  • du clou de girofle, souvent grillé pour en exalter l’arôme
  • du sel
  • de la moutarde
  • etc…

La préparation que j’ai est une pâte de curry rouge, pas trop forte : piments rouges, citronnelle, ail, gingembre, échalotes, sel, galangal, citron vert et coriandre. J’avais acheté ce pot il y a des mois, et il n’est évidemment pas fini. On le conserve au frais, et il est dit sur le bocal de consommer rapidement. Comme si des bactéries ou des champignons pouvaient espérer survivre dans un environnement à 30% de piment :D (c’est comme le sucre, il y a une date limite de consommation maintenant… bientôt, ce sera sur le sel).

Un chou-fleur se morfondait au fond du frigo, pauvre bête. Entamé, il gisait là, seul, sans aucun autre légume pour lui tenir compagnie. Je lui ai dit « Hey, tu veux un remontant ? Allez, viens. » Il a sauté de joie dans mon wok. Là, il cuit à l’étouffée en petits morceaux, il n’a pas encore rencontré la pâte de curry (c’est comme « Tournez manège » o). Il crame un peu, d’ailleurs, je reviens.

Interlude musical

Chou-fleur cuit, mis à part.

On fait roussir une petite cuillerée de pâte de curry, on ajoute un peu de lait de coco, ça fait frrrrchhhhhh, c’est normal (bon, mon wok a ajouté shklonk, pas sûre que ce soit bon signe). Puis on met deux filets de poulet (à peu près 500g) coupés en lamelle assez épaisses, et après quelques petites minutes (d’angoisse), le reste du lait de coco avec le chou-fleur. On laisse cuire tranquillement à feu moyen-doux. Ensuite, on râle que le lait de coco n’épaissit pas, et on ajoute une petite cuillère pleine de Maïzena.

On se résigne un peu, se disant que c’est bon quand même mais bon poui quoi, et on mange ça dans des assiettes creuses avec des crackers en regardant District 9.

Au final, un peu fade, malgré le curry – j’en mettrai plus la prochaine fois, mais je suis souvent hésitante, mon amoureux n’aime pas forcément quand ça pique -, et le poulet était en trop gros morceaux, il a peu absorbé les goûts. Mais c’était un bon repas. Même devant des corps qui se disloquent, et du sang et du fluide noirâtre.

Le résultat, pas spécialement attrayant, la sauce n'ayant décidément pas eu envie d'épaissir. Je ferais peut-être mieux de mettre une photo de chaton. Non ?