Visite à Valrhona

Les parents de mon amoureux ont la chance d’habiter près de la Boutique Chocolaterie de Valrhona (je ne mets volontairement pas de lien vers le site de Valrhona, il est en flash avec du son, beuh, je n’impose pas ça à mes lecteurs). Enfin, c’est même là où les chocolats sont fabriqués. La classe.

Nous avons donc, sous le fallacieux prétexte d’une ballade (où nous avons croisé des chèvres o), fait un passage dans la boutique, afin de faire le plein – et, soyons honnêtes, s’en mettre plein la panse et les papilles, car cette boutique a une particularité sympathique : on peut goûter. À tout. Les « fèves » de chocolat à faire fondre pour cuisiner, les perles craquantes, les surprenantes boules aux épices, il y a même du chocolat à boire, tout crémeux, chaud, mousseux, servi dans des ptits verres en plastique brûlants par de jolies demoiselles. C’est un système que je trouve très agréable, mais qui, évidemment, ne fonctionne que parce que les gens achètent après coup (oh, bien sûr, on pourrait déguster et se barrer après, on ne nous arrêterait pas, mais… c’est une question de fair-play ;) il faut jouer le jeu). Et après avoir payé, si on jette un œil à son sac, il y a plein de trucs qu’on n’avait pas choisis dedans °O° Oui oui, les hôtesses de caisse rajoutent des tablettes, des carrés et une demi-tonne de mini-chocolats de dégustations. Je ne sais pas comment Valrhona se débrouille financièrement, mais du point de vue client, ces cadeaux de dernière minute, la dégustation et les vendeuses adorables, c’est ce qui fait le « j’y reviendrai », l’affectif qu’on a pour un magasin. Bon, ensuite, c’est assez cher, mais c’est du luxe, hein.

Butin de guerre Valrhona, première prise – de gauche à droite et de haut en bas : un ballotin de bouchées, plein de ptits chocolats individuels, une tablette de noir, des billes Xocopili (sucrées/épicées), des perles craquantes (avec des céréales dedans, mioum), deux fois six carrés « Grand crus » et une demi-tablette de chocolat blanc.

De la photo ci-dessus, nous avions acheté le ballotin, les billes et les perles. Hum.

La même chose, dans un autre angle

Petite parenthèse artistique. Je ne suis pas une très bonne photographe – j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais voilà, hein, la photographie au soleil n’a pas que des avantages, quoiqu’on en dise. Certes, on a une lumière naturelle, mais elle tape fort. Voire, elle brûle. Les couleurs, je veux dire. Les chocolats n’ont subi aucun outrage (je le jure). Mais au final, l’image paraît blanche… Ou c’est juste moi qui ne sait pas faire.

Ya ça comme risque, aussi. J’ai eu un chat qui me boulottait mes carrés de chocolat du goûter, depuis je me méfie. Bas les pattes, Pitoune.

C’était le 16 janvier (ouiii j’écris en retard, mais heu, j’ai eu des déménagements – jetez un œil à l’URL, je suis désormais « chez moi », avec mon nom de domaine et tout :3 ), et si le ballotin, les perles et les ptits bâtonnets individuels appartiennent au passé, il reste encore bien de quoi exciter nos sens. Iiik.

Bonus track : les chèvres, croisées au sommet de la montagne que nous avions gravi – l’effort avant le réconfort, heum, bref.

EDIT : il semblerait que pas mal de gens viennent ici en cherchant « visite à Valrhona ». Par égard pour ces égarés :3 voici l’adresse : Route de Valence, 26600 Tain l’Hermitage (et en cliquant dessus, ça mène même vers la page Google Maps correspondante).

Bento du mercredi, nouilles *saveur* poulet, fondant au chocolaaaaat

Roulez tambourins, résonnez didgeridoos, je poste mon miam du jour le jour-même !

Dans ma boîte aujourd’hui, un sachet de nouilles instantanées censées être au poulet, mais bon, je n’ai jamais senti un quelconque goût identifiable dans ce genre de plat (on s’en fout, c’est bon), et une carotte coupée en tout petit et du persil à ajouter à la soupe. Une petite coupe avec un reste de salade trévise (une salade rouge =P) dans un reste de tzatziki.

Toujours une pléthore de desserts, j’y peux rien je suis gourmande ! Une demi-tranche de fondant au chocolat (la recette est ici, j’ai même édité mon article afin d’y ajouter la source, qu’à ma grande honte j’avais oubliée), deux Gavotte© au chocolat au lait et une au chocolat noir à l’orange (je ne suis pas fan de cette association d’ordinaire, mais ici elle est subtile, très agréable), deux abricots secs et une chips de banane qui n’est pas sur la photo, la timide.

J’ai mangé tout ça devant mon ordinateur, pas envie de sociabiliser aujourd’hui, et je voulais une friandise de plus : passer un des modules du site web que je développe dans ma boîte dans notre nouveau framework (oué, quand on essaie d’expliquer sans terme technique, c’est nul)(et oui, c’est une friandise pour moi =P).

Et puis tiens, après un bol de petits pois-saucisses-Lou Pérac-noix (je ne sais pas me faire des plats pas compliqués), une assiette des 13 desserts, même si 1) il y en a moins que 13, 2) ils ne sont pas homologués, 3) Noël est passé.

Dans le sens trigonométrique en partant de п/2 : des sablés aux graines (Bonne Maman, je crois), des petits gâteaux apportés par la maman de mon amoureux =3, suisses je crois, des petits pois enrobés de wasabi, des gnougnous, de la compote de rhubarbe, et de la compote de pomme.

Ça finit joyeusement un repas, avec de la variété. Et des fruits, aussi. Si si, j’en mange.

Le matin du nouvel an

Au matin du 1er janvier…

Hier nous avions prévu un fantastique repas, gargantuesque et gastronomique. Nous ne l’avons pas fini. La faute aux chips trempées dans du guacamole en apéritif (un paquet pour deux) ? Aux bonnes tranches de foie gras sur brioche (un « 8 parts » pour deux) ? Toujours est-il que si mon compagnon a eu suffisamment de ventre pour manger le saumon mi-cuit qui suivait, moi pas. Désespoir en ma chair et mes papilles. Et malgré l’heure peu avancée, la fatigue et la satiété aidant, nous somme allés nous coucher. Dessert pour personne. Là.

Donc, au matin du 1er janvier, disais-je, avant d’être grossièrement interrompue par moi-même (merci Maître Pierre de me laisser chiper vos bons mots), enfin, le matin, il était 11h30. Donc. Je me suis fait mi-cuire le saumon – et nom de nom, c’est succulent, la chair du poisson à peine cuite, presque froide sur le dessus, tendre, pulpeuse, *rrrrr*-pardon je m’égare, et celle un peu plus ferme, juste au-dessus de la peau carrément grillée. Le saumon, à n’importe quel degré de cuisson, de toute façon, c’est jouissif.

Et après, le dessert.

Un petit fondant au chocolat (la recette suit), un macaron (tirée d’une boîte offerte par mon patron hier, puisque j’avais malencontreusement vendu la mèche comme quoi c’était mon anniversaire, merci patron =3 ), une chips de banane cachée dans un abricot sec (pas la meilleure des idées mais c’était bon), et une pseudo-verrine de crème anglaise qui cachait une cuillerée de pâte de spéculoos et une de compote de rhubarbe. Bah c’était trop bon. L’association de goûts dans la pseudo-verrine était parfaite quoique complètement improvisée, à refaire !

Alors, le fondant au chocolat.

Je vous mets la recette originelle de Tiuscha, avec mes annotations en italique.

  • 420 ml de “lait” d’amandes (ça marche aussi avec du lait de vache)
  • 100 grammes de chocolat
  • 170 grammes de sucre blond de canne
  • 70 grammes d’huile de colza (j’ai mis de l’huile de tournesol)
  • 100g grammes de compote de pommes sans sucre ajouté
  • 30 grammes de fécule de maïs
  • 1,5 cuillère à café d’extrait naturel de vanille (je n’ai jamais mis, car jamais eu ^^’)
  • 140 grammes de farine de blé
  • 150 grammes de farine de petit épeautre (n’ayant pas de petit-épeautre, j’ai utilisé 290 g de farine de froment)
  • 2,5 cuillère à café (l’équivalent d’un sachet) de poudre à lever

Dans une casserole, faire chauffer le “lait” d’amandes à feu doux et y laisser fondre doucement le chocolat. Laisser tiédir.

Dans un grand bol, bien mélanger le sucre, l’huile, la compote, la fécule de maïs et l’extrait de vanille jusqu’à ce que sucre et fécule soient bien dissous. Ajouter ensuite le mélange lait d’amandes-chocolat fondu tiédi. Tamiser au-dessus du bol les farines et la poudre à lever. Mélanger.

Verser dans des empreintes en silicone et enfourner pour 20 minutes à 180°C.

Pour ce qui est du temps de cuisson, je n’ai jamais vraiment mesuré, faisant le test du couteau, mais les tout petits comme celui présenté sur la photo mettent une dizaine de minutes à cuire. Comme c’est un fondant, il vaut mieux que le couteau ne ressorte pas complètement sec.

Bento du mardi, chou-fleur, noix et biscuits à la figue

Dur choix que celui du titre. Souvent j’y mets les choses marquantes qui squattent ma boîte, mais parfois, il n’y a rien de remarquable, et parfois tout l’est.

Et aujourd’hui, j’aurais eu envie de tout mettre dans mon titre : chou-fleur et pomme de terre cuites à la vapeur tubercule dans les sommités (non, ce n’est pas sale), sauce au yaourt et persil, noix et sésame grillé, et puis salade toute verte avec trois (trois !) tomates séchées (*o*), un gros carreau de chocolat noir aux noix de pécan caramélisées (pinaise, celui qui m’offre des tomates séchées aux noix de pécan, je l’épouse)(mais bon, vu ma position sur le mariage, en fait non), et des biscuits à la figue mille fois meilleurs que les Figolu de mon enfance.

Hreum.

Bento avec chou-fleur et pommes de terre, noix et sésame grillé, salade et tomates séchées, chocolat et biscuits aux figues

Autour de la boîte, une mini-collection de pierres fines – je crois que celle du milieu est un jaspe, mais le gamin à qui j’avais extorqué l’ensemble lors d’un vide-grenier n’a pas me le confirmer. (et au-dessus, on a un quartz, une sodalite, et un autre ‘non-identifié’)

Bento du jeudi, oeuf dur et tortillons

Wouhou, j’ai eu le temps de me préparer une boîte ce matin, et de dégainer l’appareil photo.

Dans l’étage du bas (en haut sur la photo – ah mais c’est une manie, chez moi), des torti enrobés d’huile d’olive et vinaigre balsamique blanc au sortir de la passoire, avec poivre et persil, et un œuf dur, cuit dans l’eau des pâtes. La petite boîte à droite contient une sauce mayonnaise-moutarde pour l’œuf en question.

Dans l’étage du haut, une poire coupée en morceaux – techniquement une demi-poire, au vu de tout ce que j’ai dû en retirer, pauvre vieille poire – dans un peu de jus de citron, quelques raisins secs, quelques fruits déshydratés, deux biscuits Roudor et deux carrés de chocolat. Noir, le chocolat.

La petite boîte à sauce est officiellement destinée à être remplie de crème de beauté, mais quel triste sort chez une demoiselle plus gourmande que coquette ! La mayonnaise, c’est tout aussi bon pour la peau, nan =D ?

Bento du jeudi : pâtes, oeuf dur, poires et divers fruits