Bentô pâtes, carottes et pistaches

Bentô pâtes, carottes et pistaches

Il restait des pistaches concassées de l’histoire du cabillaud au beurre d’escargot et fruits secs, je les ai donc déposées sur un lit de pâtes et carottes moelleuses. En haut, de gauche à droite, des framboises, du comté de 18 mois, et une demi-betterave cuite.

Bentô ragoût de viande hachée

Viande hachée bien poêlée avec du maïs et des carottes, mais j’ai oublié l’assaisonnement que j’y ai mis (la photo date du 4 février). Elle recouvre de la semoule. Sur le dessus ont fondu trois délicieuses tranches de cru de Savoie.

Bentô ragoût de viande hachée

Cabillaud ail, persil et fruits secs

Cabillaud ail, persil et frauits secs, avec riz et petits pois

On a vraiment un supermarché chouette, par chez nous. Notamment au niveau poissonnerie : les bêtes sont bonnes, les espèces variées, et les vendeurs fort sympathiques. L’autre jour, lors de courses qui étaient espérées rapides, alors que je rêvassais près dudit rayon, mon Amoureux était parti en discussion avec la tenancière, autour de « comment est-ce qu’on prépare le cabillaud ? ». Et  elle nous a donné une recette toute simple mais extra : faire cuire le cabillaud au four avec du beurre d’escargot (qui n’a de ce gastéropode que le nom, puisqu’il s’agit d’un mélange de beurre, d’ail pressé et de persil), des amandes effilées et des pistaches concassées.

Ingrédients pour deux bons mangeurs qui ne mesurent décidément rien

  • un beau filet de cabillaud
  • à peu près 50 g de beurre
  • deux belles gousses d’ail
  • une pincée de persil – frais c’est mieux, moi il était séché
  • une poignée d’amandes effilées
  • une poignée de pistaches grossièrement concassées (au mortier si vous avez, sinon le mixer pendant deux secondes, ça pourrait marcher)

Modus operandi

Cabillaud, ail, persil et fruits secs : ingrédients

Préchauffer le four à 200°C. Presser l’ail, ou bien le hacher au couteau. Si vous avez du persil frais, le hacher finement. Mélanger beurre, ail et persil. Dans l’absolu, nous aurions dû ramollir le beurre pour y mêler l’ail et le persil, mais je l’ai fait entièrement fondre par négligence – ce qui explique son aspect de graisse de canard une fois solidifié, expérience amusante -. Beurrer légèrement un plat passant au four, y déposer délicatement le filet de poisson, le recouvrir de morceaux de beurre d’escargot et des amandes et pistaches.

Cabillaud ail, persil, fruits secs : avant cuisson

Enfourner pour environ 30 minutes.

Cabillaud ail, persil, fruits secs : après cuisson

Verdict

C’était très, très bon : poisson bien cuit, fruits secs croquants, beurre parfumé. Du riz bien moelleux complétait fort bien. Je craignais un peu l’idée de cuire au four dans/avec du beurre – et je ne sais pas si je referais ce plat en l’état, le beurre n’a pas bruni mais ça m’inquiète un peu… Je pense que la prochaine fois, le beurre d’escargot viendra fondre cru sur le plat fini (et comme j’en avais fait deux fois trop – les proportions dans cet article sont correctes cependant – j’en mets partout dans mes boîtes à bentô).

Bento butternut et jambon

Bento butternut, jambon, et framboises

Un ptit bento tout simple : à gauche, Régal de Bourgogne (un fromage de vache crémeux et goûtu) et cru de Savoie, et framboises ; à droite, butternut rôtie et jambon blanc sur lit de couscous. Date : début janvier. Oué, je suis à la bourre.

Risotto pomme et thon

Bento risotto pomme et thon

Depuis quelques temps, parfois, je participe au #MMJM, un mini-évènement sur Twitter initié par Guillaume Long : le Mercredi Midi Je Mange. C’est tout simple : le mercredi midi, on décrit – avec ou sans photo – ce que l’on mange, sans chichi. Ça n’a pas ce côté hipster qu’on peut imaginer, hein :)

Et dernièrement, j’ai dit :

Cela a intrigué @Mabeobja, et je poste donc pour elle :3

Risotto pomme et thon

La recette en elle-même est très simple : c’est, heu, un risotto avec une pomme coupée en petits dés qui va cuire avec le riz, et une demi-boîte de thon au naturel ajouté au dernier moment.

Burgers’calopes de poulet, avec échalotes et betterave

Zut, la betterave m’a pourri la rime.

Burgers'calopes aux échalotes et à la betterave

Donc. Nous avions fait l’acquisition de fines escalopes de poulet. Et l’idée – saugrenue, comme souvent en cuisine – nous est venue de faire des burgers avec ça. Depuis mon demi-fiasco de la pizza aux échalotes (ah oué, j’ai pas raconté ça… en gros, j’avais fait une pizza avec des échalotes confites leeeentement, parfumées, tout ça, avec un peu de crème, un truc de ouf comment j’en étais trop fière, et comme c’était pour le repas post-concert de ma chorale, on l’a mangé froide et c’était pas bon du touhouhouhouuuuu parce que tout pâteux et étouffe-quelle-que-soit-sa-religion), je rêvais de refaire des échalotes confites, dont nous aurions profité sereinement. Ainsi parlait Zarathoustra fut fait. Et les bestioles, moelleuses, fondantes, caramélisées, ont fini leur course sur une escalope de poulet fine comme une crêpe et tendre comme une cuisse de nymphe, sous un voile de fromage de chèvre frais et accompagnées de tranches de betterave cuite.

Ben voyez-vous, c’est très bon.

Ingrédients Pour 4 burgers

  • des échalotes. Plein.
  • 2 fines escalopes de poulet
  • 1 petite betterave cuite
  • un peu de fromage de chèvre frais
  • un peu d’emmental
  • 4 petits pains

Modus operandi

Faire compoter les échalotes avec une goutte d’huile d’olive et un peu de sucre, sur feu doux, longtemps.

Pendant ce temps, trancher les betteraves et préparer les fromages. Chauffer le four pour faire griller les petits pains (au dernier moment).

Quand c’est cuit, couper les escalopes en deux dans le sens de la largeur (elles étaient tout en longueur, pas pratique pour un burger), et les faire sauter dans une poêle bien chaude et légèrement huilée. L’idéal, c’est de cuire très vite et très peu, pour que la viande ne sèche pas – commun chez le poulet, je trouve.

Assembler, et dévorer.

Cake-in-a-mug

Cake in a mug

Le cake-in-a-mug, j’en entendais parler régulièrement. Des lectures sur le net, des grapillages, une recette glanée ici et là, Michiru_k qui teste une pâte spéciale pour (et chelou)… Alors, zut, hein, je me suis dit « t’as une recette, c’est super simple, maintenant tu fais ça, allez ». Le fait d’être un dimanche aprèm un peu faiblard, empli de paresse, a aidé. Booon, fallait que je fasse la vaisselle avant, toutes les tasses avaient été utilisées le matin-même, mais justement, ça donnait un but à la vaisselle.

Eh ben c’est aussi facile que prévu. Et rapide, aussi. En cinq minutes, j’avais fait la pâte dans deux tasses, cuisson de deux minutes trente, et hop, c’était fait. (bon, ça se mange aussi vite, et ça c’est dommage, pis après yen a pu ;_; )

Ingrédients

  • 2 cs de farine (ni rase ni bombée, entre les deux) : la recette disait d’utiliser une farine contenant déjà la poudre à lever ; moi je ne mets de toute façon jamais de poudre à lever dans mes gâteaux :D
  • 2 cs de sucre
  • 1 cs de cacao : du vrai, pas du chocolat en poudre
  • 1 œuf
  • 1 cs de lait
  • 1 cs d’huile de tournesol
  • des raisins secs

Modus operandi

Mélanger tout ça plus ou moins dans l’ordre, dans la tasse directement. Mettre au four à micro-ondes pleine puissance (1000W) pendant 2 min 30. Essayer de ne pas se brûler les doigts en sortant les tasses, et déguster.

Source de la recette : https://sortedfood.com/recipe/916

Verdict : c’est super bon, et ça dépanne bien (bon, ça dépanne surtout la flemme, parce qu’il faut quand même tous les ingrédients d’un « vrai » gâteau). Une texture un peu sponge cake – un peu trop sèche selon l’Amoureux, qui aurait apprécié une boisson avec -, un goût bien chocolaté, puissant. J’aurais bien mis un peu de café dedans, c’était dans la recette, mais l’Amoureux n’en voulait pas, et je n’avais rien pour différencier les tasses. Le fond était beaucoup moins cuit, ça terminait joliment en fondant/coulant. Mais je testerais bien avec un insert de chocolat au milieu o

Inconvénient : c’est pas ben gros. Comme c’est bon, en plus, on en reveut… Mais c’est un peu riche aussi, un œuf entier par tasse.

En tout cas une bonne surprise, rapide et sympa, le genre de gâteau qui peut faire goûter improvisé.

 

Butternut rôtie, colin et bacon

Butternut, colin et bacon

Dans le panier de légumes de mardi, il y avait une courge butternut. Elle ne s’élève pas aussi haut que le potimarron dans mon podium courgesque, mais pas loin. Sur suggestion de notre reine (bah oué, le panier on l’a via une ruche), j’ai fait rôtir ladite butternut en tranches, et l’ai accompagnée de filets de colin emmitouflés dans des rondelles de bacon. Verdict : ça sent trop bon, et ça goûte pas mal aussi :3

Ingrédients (pour 2)

  • 1/2 butternut (la partie droite)
  • huile d’olive
  • 2 filets de colin
  • 8 tranches de bacon

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C. Laver et sécher la courge. Couper là on elle s’évase, et ne garder que la partie droite : elle ne contient pas de pépins. Trancher, tous les 1,5cm environ (allez, 2). Poser dans un plat, arroser généreusement d’huile d’olive, et enfourner une demi-heure, en retournant éventuellement à mi-cuisson. Pendant ce temps, étaler du papier à cuisson pour faire une papillote. Poser deux tranches de bacon, puis le filet de colin, puis deux nouvelles tranches. Replier. Faire cuire à la vapeur 10 à 12 minutes (le poisson, ça cuit vite). Et c’est tout : pas besoin de sel, d’épices, juste la pureté du goût de chaque aliment !

Et comme il restait de la courge, je lui ai fait subir le même sort, pour mon bento du lendemain (il y a aussi du gruyère des Bauges !).

Bento butternut framboise