Gâteau banane, pomme et nougat

Ingrédients

  • 200 g de farine
  • 3 bananes (200 g)
  • 2 pommes
  • 100 g  d’huile
  • 85 g de nougat
  • 15 g de sucre
  • poudre à lever
  • eau de fleur d’oranger

Modus operandi

Mélanger farine, poudre à lever (la quantité indiquée sur vos sachets) et huile, ajouter les bananes, si elles ne le sont pas déjà, les écraser et les mêler. Couper le nougat en petits morceaux, les ajouter, ainsi que le sucre (très peu, c’était juste pour homogénéiser le goût). Couper les pommes en tout petits morceaux, et les ajouter. Répartir dans de petits moules. Cuire durant 20 minutes.

Pudding aux pommes

Le chouette article d’Aurevelvet sur le pudding aux vieilles chouquettes m’a rappelé à quel point j’aime le pudding. Et depuis quelques jours traînait dans la cuisine une baguette de pain intacte et complètement rassise. Elle me narguait. J’étais partie pour faire de la tarte aux pommes (oui, maintenant que j’ai appris à faire de la pâte à tarte qui tchue sa mérh, et de la pâte à pizza qui tabasse du pangolin malade (oui, quelle violence mes amis), j’ai envie d’en faire tout le temps), et pis j’ai changé d’avis au dernier moment.

Ingrédients

  • 200 g de pain rassis
  • 2 pommes
  • 3 œufs
  • 1/2 L de lait
  • cannelle
  • un peu de sucre, j’en ai mis 50 g
  • une poignée d’amandes

Modus operandi

Préchauffer le four à 150°C. Couper le pain en petits morceaux, de 2 à 3 cm de large (grossièrement). Battre les œufs, ajouter le lait, la cannelle et le sucre. Mélanger avec le pain. Éplucher les pommes et les couper comme le pain, puis ajouter au reste. Couper les amandes en quatre ou bien les broyer un peu (j’avais la flemme de sortir le mortier, et j’ai un couteau en céramique qui coupe très bien), et les ajouter. Verser le mélange dans un plat et enfourner pour 30 à 40 minutes. Mélanger tiède, froid, avec de la crème anglaise (son milieu naturel, après tout) ou de la glace ou ce que vous voulez, c’est votre pudding, bordigaille.

Les biscuits de l’ennui

C’est nul de s’ennuyer. Ces derniers jours, je suis forcée à l’inactivité. J’avais le choix entre regarder un film qui s’annonçait peu intéressant ou bien faire les biscuits que je me promettais de faire depuis un certain temps – mais que j’avais la flemme de démarrer.

Du nerf ! Biscuitons ! me hélai-je de manière véhémente.

J’ai pris la même recette que mes biscuits aux épices, avec quelques variations : farine de sarrasin en majorité, quelques cranberries séchées (qui se sont révélées trop rares), et surtout… je les ai assemblés avec du caramel o

Pour le caramel :

Ingrédients

  • du sucre (je n’ai pas mesuré la quantité)
  • un peu de beurre salé

Modus operandi

Dans une poêle sèche, sans aucune goutte d’huile ni d’eau, faire chauffer le sucre. Il fondra progressivement (éventuellement remuer pour mettre en contact le sucre chaud et le moins chaud). Attention, le caramel obtenu est assez sombre et parfumé, et peut paraître trop cuit pour certains. Ajouter une noisette de beurre, et mélanger doucement. Garder sur feu doux, ce caramel refroidit et durcit vite.

Pour assembler les biscuits, déposer une petite cuillerée de caramel sur un biscuit, poser un second biscuit par dessus, et presser fortement.

Chocolats à la fleur de lavande

Cela fait un certain temps que les parents de mon Amoureux nous ont donné un plein sac de lavande (ils ont un chouette jardin, avec buissons de lavande, de romarin, et puis un laurier, du thym, de la menthe *o* ), et nous ne savions qu’en faire, après avoir rempli les armoires de sachets pour lutter contre les mites. Et j’avais envie de manger de la lavande. Gnap.

J’avais pensé à un gâteau, un peu comme le gâteau au lait vanille-fenouil, et puis j’ai lu une recette de mendiants à la lavande chez Pascale Weeks, et ça a fait tilt.

Mais je n’aime pas suivre les recettes =D et je n’ai de toute façon pas de quoi tempérer le chocolat, donc j’ai fait simple.

Ingrédients

pour 4 belles plaques de chocolat à la lavande

  • 200g de chocolat noir
  • une belle poignée de fleurs de lavande séchées

Modus operandi

Placer des fleurs de lavande dans le fond de moules en silicone.

Faire fondre le chocolat, séparé en carreaux (ou par deux carreaux), à feu doux, en remuant souvent.

Verser doucement dans les moules, assez peu, et lisser avec une spatule. J’aurais pu faire plus fin, mais je n’avais aucune idée de la quantité nécessaire (ce qui explique que j’avais préparé plus de moules). Laisser refroidir, au réfrigérateur par exemple, et démouler.

Verdict : c’est très bon, la lavande se sent très fort. Un peu trop, en fait ;_; Les plaques font une demi-tablette, au final, et sont assez épaisses (je n’ai pas pu rendre le chocolat vraiment liquide pour pouvoir l’étaler en couche fine dans le moule…), et donc c’est compliqué à manger. Mais avec du yaourt, c’était excellent ! Je referai, mais en mieux :3 (et peut-être avec du chocolat blanc ?)

Noix de coco

J’ai honte. Ça fait bien trois mois que je n’ai pas posté. Pourtant, je mange (oeuf corse), et je cuisine (je n’ai pas acheté de plat cuisiné depuis, oulà, dix ans). Je prétends que le temps me manque (j’ai à moitié fermé mon blog de peintures pour cette raison), mais c’est surtout les coups de pied au c- la motivation qui me fait défaut. Je ne peux pas promettre de poster tous les jours, mais c’est ce dont j’avais envie, en ouvrant ce blog : puisque j’emporte des boîtes à bento au boulot, autant les photographier. Le souci c’est que lesdites boîtes sont moins jolies ces temps-ci, que quelques fois elles n’existent même pas (je grignote, pas bieeeen), et que, pour les plats moins portables, ma cuisine est tellement moche que c’est difficile de photographier dedans.

Mais bon.

La semaine dernière, nous avons acheté une noix de coco. Enfin, j’ai. Puisque l’Amoureux est cocophobe (non, ya pas de jeu de mot), la noix serait pour ma consommation personnelle. C’était une envie que j’avais, un souvenir de jardin ensoleillé, de copains, et de mon papa – ce héros – qui avait posé la noix sur les dalles de la terrasse sous la tonnelle, en plus, de trop belles petites dalles, des carreaux, en somme, en terre cuite, brute, ma mère avait fait des dessins avec, des ondulations, des spirales, et des cercles, et je me suis perdue dans ma phrase. Hum. Donc la noix de coco par terre, et mon père l’avait cassée avec un gros marteau, et on avait couru partout dans le jardin pour retrouver les morceaux. Un chouette souvenir.

Ce qui explique mon envie. Le grand jour est arrivé : ouvrons la bête !

Noix de coco coupée en deux à l'aide d'un marteau

Première étape : l’eau

Avec une vrille, j’ai percé un des trois trous de la bête. Je ne me souvenais plus de la résistance de la noix de coco, qui est nulle à cet endroit, donc j’ai été un peu surprise d’y arriver si vite. Et, ô joie, le trou est pile poil du diamètre d’une paille : hop, on boit l’eau de coco comme aux Bahamas, mais avec une chaise de bureau Ikea en guise de transat, le web en guise de plage, et pas de petite ombrelle. Bah moi ça me va, hein.

Constatation : c’est bon, mais un peu fort, quand même. Plus piquant que sucré. L’Amoureux fronce le nez et prétendra sentir cette odeur toute la journée.

Deuxième étape : la chair

D’après mon souvenir, un gros marteau, un grand coup, du miam. Puisqu’ici je n’ai pas de jardin, il avait été jugé préférable que je casse l’objet dans la baignoire, qui recueillerait les bouts. Premier coup : la baignoire résonne. Un peu trop à mon goût. Il serait de bon ton que je ne casse pas la baignoire. Changeons de technique. Comme tout chasseur-cueilleur qui se respecte, je cherche sur le net. Et je tombe sur ça : http://www.gelee-royale.com/questions/gene/comment-casser-une-noix-de-coco.html Passons outre la technique de SEO effroyable (regardez le pied de page), la solution proposée me plaît bien. Comme j’ai une mauvaise mémoire dans l’espace, j’ai préféré dessiner la ligne imaginaire avec un feutre (contre toute attente, la ligne s’est correctement refermée sur elle-même quand j’ai fini de tourner la noix de coco). Et ensuite, j’ai simplement tapé des coups secs (en prenant bien le marteau au plus loin de son manche, afin de maximiser l’effet de levier)(parce que bon, c’est quand même à ça que sert le manche d’un marteau), et dès le second tour, comme prédit, la noix s’est fendue à chaque nouveau coup.

Résultat : une noix coupée en deux, presque comme avec une machette (poke @MiMiKa).

Depuis hier, j’ai mangé un peu de chair, juste comme ça, en goûter. Je ne sais pas encore comment cuisiner le reste. Vous auriez des idées ? (oui, parce qu’il paraît que même quand je ne poste pas, on me lit, merci encore à toi, Aurelvelvet, ça fait deux fois que tu me relances :3 )

 

Gâteau au lait chaud et à la vanille

Dans la cuisine, une chose que j’adore – et déteste parfois – c’est cette faculté à produire des résultats différents de l’objectif, mais néanmoins délicieux.

J’ai ramassé en bord de route, il y a maintenant deux mois, des sommités de fenouil sauvage, que j’avais grand hâte d’intégrer dans un plat. L’occasion ne s’est pas tellement produite, et quand l’envie de faire un gâteau m’a sauvagement agressée samedi, j’ai cherché comment les utiliser.

Le meilleur moyen me semblait de faire infuser les graines/fleurs/whatever (oui, mes connaissances en botanique ont pas mal disparu…) dans du lait, à mélanger dans la pâte. Je cherchai donc une recette de gâteau au lait : personnellement j’ai plus l’habitude d’utiliser du beurre ou du yaourt, et le lait risquait de rendre la pâte trop liquide si je ne connaissais pas les proportions. C’est sur les Gourmandises d’Isa que j’ai trouvé – d’ailleurs je vais y rester un bout de temps : gâteau de la Reine Elisabeth, crème glacée au chocolat et cannelle et autres miameries m’appellent.

Et donc, pour en revenir à mon prologue, faire infuser les sommités de fenouil n’a pas eu l’effet escompté. En fait, j’avais mis de la vanille à infuser aussi (gâteau vanille fenouil, rien que le nom, ça me donnait envie), et elle seule est restée. A-t-elle mangé l’autre goût ? Aurais-je dû écraser un peu les graines/fleurs/whatever pour faire sortir leur saveur ? Je ne sais pas. Mais je retenterai, parce que rien que la texture du gâteau était excellente, et je veux encore jouer avec :3

Ingrédients

  • 4 oeufs
  • 200g de sucre
  • 240g de farine
  • sel
  • poudre à lever
  • 250 mL de lait
  • un peu de beurre
  • une gousse de vanille
  • des sommités de fenouil sauvage, mais vous pouvez aussi en prendre de l’apprivoisé, hein

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C. Faire chauffer à feu moyen du lait dans lequel on a mis une gousse de vanille fendue, et sept à huit sommités de fenouil, quelques minutes. Je n’ai pas suivi l’ordre de la recette d’Isa, ayant pris l’habitude de mettre farine, sucre, poudre à lever et épices ensemble, puis d’ajouter les oeufs, puis le lait. Donc j’ai fait comme ça, en enlevant la gousse et les graines/fleurs/whatever (oui, j’aime le comique de répétition). Verser la pâte dans un moule à cake chemisé de papier sulfurisé. Laisser cuire environ 30 minutes, en vérifiant la cuisson avec un couteau.

Il y en avait quelques tranches dans mon bento d’aujourd’hui. Pas de photo, mon appareil a la batterie qui flanche =/ et c’est dommage parce que je m’étais amusée à faire des omelettes roulées, à la japonaise. #gnnn

The house of the lost pain

Laisser rassir du pain, parfois, on le ferait volontairement, parce que le pain perdu, c’est quand même une tuerie, hein. Je l’aime neutre, histoire de pouvoir le manger salé ou sucré – voire faire un repas uniquement de pain perdu !

Beh c’est ce que j’ai fait, il y a maintenant quelques semaines. Oui, je ne publie pas le jour où je cuisine. C’est mal. Je sais. Où est le fouet, je vous prie ? *ciak* *retient un cri de douleur extatique* Bon, voilà. Alors, heureux ?

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Ingrédients

  • du pain – rassis de préférence
  • 3 oeufs
  • du lait
  • du sel

Modus operandi

Mêler œufs et lait dans un bol, il faut que le mélange soit bien liquide. Trancher le pain. Faire chauffer un peu d’huile dans une poêle. Tremper quelques secondes des tranches de pain dans l’appareil et les poser délicatement dans la poêle (imbibées, elles sont fragiles). Retourner quand c’est doré. Remettre du pain dans le mélange, et recommencer l’opération autant de fois que vous le voudrez.

Le titre de l’article m’a été gracieusement suggéré par Enkimy, grâce lui soit rendue, avec des pétales de pluie acide qui lui tombent dessus et tout.

Gâteau des îles (non, pas au rhum, pourquoi ?)

Dans le bâtiment où était ma boîte avant qu’on ne déménage (ohhh la belle lapalissade) s’organise régulièrement une « fête des voisins », à laquelle nous continuons d’être conviés, et nous y allons avec entrain, parce qu’on y mange bien, copieusement, et on revoit de fort sympathiques têtes.

Dans cette optique, j’ai préparé un gâteau aux bananes, un peu comme celui-ci, mais avec une poignée de raisins secs et un peu de noix de coco râpée.

J’ai fait des folies, j’ai même tamisé la farine !!!11eleven Eh bien, ça vaut probablement le temps qu’on y passe (bon, je l’ai cherché, aussi, j’ai utilisé une mini-passoire à thé mais je n’avais rien d’autre), la pâte avait une fluidité rarement vue.

Ingrédients

  • 4 œufs
  • 200g de farine
  • 100g de sucre
  • 100g de beurre
  • 3 bananes bien mûres
  • des raisins secs
  • 2 yaourts
  • 40g de noix de coco râpée

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C. Battre les œufs, ajouter le sucre. Faire fondre le beurre (casserole ou micro-ondes, choisis ton camp), et l’ajouter. Bien mélanger. Tamiser la farine au-dessus de l’appareil, et mélanger. Puis mettre les yaourts. La pâte doit être presque liquide. Éplucher les bananes, les écraser grossièrement directement dans la pâte. Adjoindre raisins et noix de coco. Verser dans un moule à cake préalablement chemisé de papier sulfurisé (il y a peut-être mieux, mais remettre du beurre et de la farine, beuh), et enfourner au moins quarante minutes. Laisser refroidir avant de couper. La texture de ce gâteau est très moelleuse, il peut paraître trop peu cuit mais il n’en est rien =) !

Salade fruitée fromagée, avec mozarella di buffala

Je n’avais jamais mangé de mozzarella di buffala. De la mozzarella au lait de bufflonne, pas de vache, comme la mozza commune. L’Amoureux et moi sommes tombés sur une tresse de ce fromage il y a quelques jours, et comme j’avais lu un article de Cléa à ce sujet juste avant, on s’est dit « allez, soyons fous, achetons ce fromage onéreux mais dont on nous dit qu’il est fameux ».

Et c’est une tchuerie. C’est hallucinamment bon. La texture est très fine, crémeuse, avec une fine peau qui se rend d’un coup de dent, le goût plus frais, un peu plus salé, que la mozza classique.

Ce soir, il faisait chaud, et une salade bien fraîche était la bienvenue. Toute simple, limite coupée dans l’assiette, voilà la salade de pâtes, nectarines, saucisse et mozzarella. Et poivre.

Oui, la photo est toute pourrite, je sais,  c’est le soir et je n’aime pas mettre le flash, ça fait une lumière trop bizarre. Bon, comparé à une absence de lumière qui fait même croire que mon assiette est toute sale alors que non non non, peut-être que finalement… J’aurais dû photographier la tresse quand elle était entière, c’était fun.