Depuis quelques jours, nous avons déménagé. Quittant un logement lugubre dans une maison de village, nous allons dans un immeuble au milieu d’un grand parc très vert et plein de chats, de merles et de voisins trèèèès tranquilles puisque c’est un cimetière. Et l’appartement est lumineux.
Et donc, depuis quelques jours, nous vivons dans un champ de cartons – incroyable tout ce que l’on peut accumuler, même en ayant fait un tri au préalable. 86 cartons, sans compter les sacs et les meubles. Gni.
Et donc… je fais un peu avec les moyens du bord, et la menthe apportée par les parents de l’Amoureux pour le taboulé-récompense pour les copains qui étaient venus nous aider à emménager.
Ingrédients
pour une personne
une demi-flûte
une demi-tomate
4 feuilles de menthe
de l’huile d’olive
du jus de citron
Modus operandi
Couper le pain en deux dans le sens de la longueur et le poser sur une plaque de four. Hacher la tomate en petits dés et la déposer sur le pain. Ciseler la menthe et la disposer sur la tartine.
Enfourner 10 minutes à 160°C.
Au sortir du four, faire couler un filet de très bonne huile d’olive et une giclée de jus de citron. Écouter chanter le citron en ébullition instantanée sur la tartine brûlante mais dévorer ladite tartine quand même.
(on peut remarquer de la moutarde sous la tomate dans la photo, c’était le premier essai et ça n’a pas été concluant ; je n’ai pas refait de photo après coup)
En plus du panier de légumes (qui était d’ailleurs bien plus feuilles que légumes, avec blettes géantes, épinards à foison et deux méga-salades), on avait pris un sachet d' »herbes à soupe » : des fanes, des ptits bouts de blettes, des feuilles d’épinard un peu moches, du persil, des longues feuilles non-identifiées (plantain peut-être ?)… Hop, tout ça a fini coupé en deux rapidos à la main dans un faitout à moitié plein d’eau, avec oignon et gingembre, et jolis cubes de tofu.
Ingrédients
à peu près 200g d’herbes en tout genre
un pouce de gingembre
un oignon
200 g de tofu
Modus operandi
Rompre à la main les feuilles si elles sont trop grosses. Éplucher le gingembre à la cuillère, le couper en tout petits morceaux. Hacher l’oignon.
Tout mettre dans un faitout, mettre de l’eau presque à couvert. Apporter à ébullition puis laisser à feu doux jusqu’à cuisson idéale. À peu près un quart avant la fin de la cuisson, ajouter le tofu coupé en dé.
Ok, je suis un peu embêtée avec cette recette. Parce que c’est un exemple typique de ma cuisine du week-end « et si je mélangeais ça et ça ? » (je devrais limite en faire une catégorie à part sur le Basilic). Donc c’est difficile d’indiquer les proportions – encore plus que d’habitude.
Concrètement c’est un poicamole (mais il n’y a ni oignon ni avocat). Ou un houmous de pois (mais il n’y a pas d’huile d’olive). Enfin une crème de petits pois, quoi. On va rester sur poicamole, j’aime bien le mot.
Ingrédients
des petits pois
de la crème fraîche
du bon chèvre frais (genre Petit Billy)
jus de citron
sel, poivre, piment
cébette
Modus opérandi
Tout mettre dans le mixer. Et mixer. Rectifier l’assaisonnement au goût. Tartiner. Voilà. Heum.
Verdict
Nicol Bolas a essayé de me chopper le pot, mais je l’ai arrêté à temps. Il ne me faisait pas peur, c’est un couteau à bout rond.
du liquide (traditionnellement du lait, ici, un reste de soupe)
chapelure
Modus operandi
Couper les blettes en petits morceaux, les cuire à la vapeur pendant 20 minutes. Pendant ce temps, faire les pâtes.
Préparer la béchamel : faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine, mélanger pour assécher un peu le mélange, puis mettre le liquide de votre choix, et remuer remuer remuer jusqu’à ce que la consistance vous plaise.
Préchauffer le four à 160°C.
Étaler une partie des pâtes dans un plat à gratin, puis les blettes, et le reste des pâtes. Recouvrir de béchamel. Parsemer de chapelure et enfourner une vingtaine de minutes.
Conclusion
Du moelleux limite mou ? Avec les pâtes, check. Du tendre goûtu ? Avec les blettes, check. Du croquang gourmang ? Avec la chapelure, check. Ok, on a tout. Je me ressers, hein, poussez-vous.
Ce que vous voyez plus haut est une soupe de petits pois. Non non, n’argumentez pas, ce sont des petits pois. Booon ok il y a de la tomate aussi. Mais c’est ça qui est surprenant : au goût, c’est le petit pois qui domine. Mon cerveau a eu du mal à saisir au début.
À la base, c’était une sauce pour les pâtes, un truc simple, tomates, laurier, romarin, cannelle, petits p- oui donc un truc simple, rhoh, chut.
Et puis il en est resté, et l’idée saugrenue m’est venue d’en faire une soupe froide. Il fait moche, mais on est fin avril, donc pour invoquer l’été on fait des gaspacho-like et pis c’est tout.
Ingrédients
une grosse boîte de tomates pelées
la moitié d’une grosse boîte de petits pois
3 feuilles de laurier
du romarin
sel, poivre
cannelle
lait
Modus operandi
Mettre les tomates et leur jus dans une casserole. Écraser les tomates, en les coupant par exemple, ajouter les épices et laisser cuire à feu moyen, en remuant souvent, et en écrasant de temps en temps.
En fin de cuisson, ajouter les petits pois.
Manger une partie avec des pâtes ou simplement laisser refroidir.
Retirer les feuilles de laurier. Verser dans un blender, mixer quelques secondes. Ajouter un peu d’eau, un peu de lait pour obtenir le goût et la texture désirée en mixant de nouveau quelques secondes.
Servir bien frais.
Verdict
Vraiment bon : la cannelle ressort bien, c’est frais et moelleux. Les tranches de pizza chaudes sont optionnelles mais c’était un bon accompagnement !
Cette omelette, préparée à la va-vite ce matin, m’a coûté une spatule. Enfin, une maryse. Celle qui était fournie avec le mixeur, qui était fine et souple mais pas trop, et qui ne tenait pas du tout à la chaleur, comme je m’en suis rendue compte. Silly me. Pas de recette pour cette fichue omelette, déjà je suis vexée, ensuite, c’est de l’œuf battu avec du wasabi, rien d’extraordinaire.
Le ragoût de riz, par contre, en mérite une. Oui je suis injuste.
Ingrédients
2 verres de riz
un gros fenouil
une échalote
un oignon
2 gousses d’ail
une poignée de raisins secs
1/4 de grosse boîte de petits pois
du fromage de chèvre frais
Modus operandi
Faire sauter quelques minutes l’échalote, l’oignon et l’ail coupés en tous petits morceaux dans de la bonne huile de l’olive. Baisser le feu (je le mets sur 2, sur une plaque électrique), ajouter le riz cru, remuer un peu et couvrir d’eau (à peu près 4 verres). Couvrir.
Couper le fenouil en petits morceaux, l’ajouter dans la marmite, ainsi que les raisins secs. Remuer, vérifier que ça n’accroche pas – si c’est le cas, baisser le feu et/ou ajouter un peu d’eau.
Laisser cuire tranquille une demi-heure environ.
Éteindre le feu, la chaleur résiduelle suffira à finir la cuisson (je parle encore et toujours de plaques électriques), et immédiatement mettre les petits pois et les mélanger.
Au moment de servir, ajouter du fromage de chèvre frais dessus ou dessous.
Verdict
J’avais oublié à quel point le fenouil, c’est bon. La prochaine fois, je réserve le cœur pour une salade composée, c’est tellement croquant et frais, tout en gardant le goût anisé typique, mais moins fort. Ici l’assemblage des saveurs se fait bien, chaque élément apportant la bonne note : anisée, salée, sucrée. Bon, la base oignon-échalote-ail s’est un peu fait oublier…
C’était un vendredi soir. J’étais toute seule chez moi. La torpeur me prenait, et je lorgnais régulièrement vers ma bouteille de whisky quand une petite pépée blonde déboula dans le- hum. Oups.
J’étais donc seule parce que mon Amoureux a la bonne idée de bosser tard le vendredi. Salaud. (je t’Aime)
Il restait un peu de saucisse de Morteau et j’avais rêvé toute la journée de ce que j’en ferais, avec des patates et des oignons. Ce que j’ai donc mis à exécution, en coupant de petits bouts de saucisse, de petits bouts de patates, de petits bouts d’oignons, et en lançant tout ça en feu doux avec quelques brins de romarin, pendant une demi-heure environ. Comme j’avais mis un peu d’eau pour que ça n’accroche pas, ça a fini en soupe épaisse, et c’était très chouette.
Ingrédients pour une personne seule et affamée
1/4 de saucisse de Morteau
3 à 4 petites pommes de terre
1 oignon moyen
2 à 3 branches de romarin
Modus operandi
Émincer l’oignon et le mettre à blondir dans très peu de matière grasse, dans une petite poêle. Couper la saucisse en rondelles, puis en quatre. Ajouter dans la poêle. Laver les pommes de terre, les éplucher si elles ne sont pas bio et si ce n’est pas à votre goût, les couper en rondelles, puis éventuellement en deux ou en quatre, l’idéal étant des morceaux de même volume et de même épaisseur. Ajouter un demi-verre d’eau dans la poêle et laisser à feu doux, avec le romarin. Remuer de temps en temps, piquer une patate pour vérifier la cuisson, et manger chaud.
Verdict
Bah c’est super bon, je recommande. Dans le même temps, oignon + patates + saucisse de Morteau, ça peut pas louper.
En haut : salade verte, poires au sirop, copeaux de fruité des Bauges, avec une sauce très simple, jus de citron et huile d’olive (une merveille, offerte par les parents de l’Amoureux, mais je ne me souviens plus du nom…). En bas, courge et pommes de terre rôties aux épices. Tout en bas : des petits-beurre.
Ingrédients pour 2 personnes + 1 bentō + un peu de restes
une demi courge : je ne connais pas son nom, elle était ronde, vert foncé au dehors et orange dedans
une huitaine de pommes de terre
de l’huile d’olive
des épices : j’ai mis un mélange de poivre et de noix de coco
Modus operandi
Laver tous les légumes. Couper la courge en tranches, puis en morceaux. Couper les pommes de terre en frites larges. Disposer sur une plaque couverte de papier cuisson soit les courges soit les patates, arroser d’huile d’olive et d’épices – j’ai fait en trois fois, mon four n’est pas grand. Cuire au four à 200°C 40 minutes pour les patates, 20 minutes pour la courge.
Quand mon Amoureux travaille tard, je mange seule ;_; Mais j’en profite pour expérimenter. Là, un chou-rave (hiiiiii) vieillot, sauté avec un oignon et des graines de sésame et de lin dans de la graisse de canard (hiiiiiii). Tout simple, pas trop long : feu fort pour blondir l’oignon, puis feu moyen couvert en remuant de temps en temps.