Mffff, j’ai plus faim. Après ça, tu m’étonnes. Du brut, du lourd, du nourrissant. Les pois cassés, c’est super bon, ça gonfle, c’est moelleux mais encore un tout petit peu croquant, ça crée une sorte de crème autour d’eux, surtout avec du lait de coco, qui ajoute sa note sucrée à l’ensemble.
Archives de la catégorie : Végétalien
Bentō de reprise, parce que zut hein, faut cuisiner un peu, oh
En haut : salade verte, poires au sirop, copeaux de fruité des Bauges, avec une sauce très simple, jus de citron et huile d’olive (une merveille, offerte par les parents de l’Amoureux, mais je ne me souviens plus du nom…). En bas, courge et pommes de terre rôties aux épices. Tout en bas : des petits-beurre.
Ingrédients pour 2 personnes + 1 bentō + un peu de restes
- une demi courge : je ne connais pas son nom, elle était ronde, vert foncé au dehors et orange dedans
- une huitaine de pommes de terre
- de l’huile d’olive
- des épices : j’ai mis un mélange de poivre et de noix de coco
Modus operandi
Laver tous les légumes. Couper la courge en tranches, puis en morceaux. Couper les pommes de terre en frites larges. Disposer sur une plaque couverte de papier cuisson soit les courges soit les patates, arroser d’huile d’olive et d’épices – j’ai fait en trois fois, mon four n’est pas grand. Cuire au four à 200°C 40 minutes pour les patates, 20 minutes pour la courge.
Salade aux mille figues
J’ai passé une semaine chez mes parents, et nous avons fait une chouette ballade dans la colline. Nous en avons profité pour ramasser des figues – 4 sortes ! – , et comme nous avons un peu tardé (laisse pas traîner ta figue si tu veux pas qu’elle – heum pardon), il a fallu faire une salade en vitesse, et certaines des figues ont dû être cuites.
Ingrédients
- figues de toutes sortes
- grenade
- amandes
- raisins frais
Modus operandi
Laver les figues, couper celles qui sont abîmées et trop grosses, et les laisser compoter tranquillement, sans rien. Réunir les autres, couper celles qui sont trop grosses, et mettre dans un joli saladier. Placer les amandes dans une petite casserole, couvertes d’eau, et laisser frémir pendant dix minutes environ, puis les monder. C’est facile, on pince d’un côté et *plop* ça sort – faut juste faire attention à rattraper l’amande. Ajouter les amandes dans le saladier. Égrainer la grenade, ajouter dans le saladier. Laver le raisin, éventuellement couper les grains s’ils sont trop gros, et ajouter dans le saladier. Les figues sont cuites, les ajouter dans le saladier.
Verdict
Nul besoin de sucre, de miel, de citron, les fruits apportent tout eux-mêmes. C’est la force de cette salade, simple et variée, et pas mal de saison :3 (la grenade a été cueillie sur l’arbre chez des amis, et je crois bien que les raisins venaient de la vigne qui grimpe le long de l’escalier du jardin chez mes parents).
Chips de bananes enrobées de chocolat
En termes d’ingrédients, c’est une recette de feignasses : des chips de bananes achetées (!) et deux plaques de chocolat noir.
En termes de réalisation, un poil moins quand même : faire fondre le chocolat c’est facile, mais faut pas le laisser brûler, surtout ne rien rajouter, pas une goutte d’eau, pour que ça reste bien lisse (oui, je n’ai pas de sonde thermique pour bien tempérer ma ganache ekcétéra). Et puis ensuite, on trempouille les chips dans le chocolat fondu, en s’en mettant plein les doigts youpi, on les tapote sur le bord de la casserole pour en faire tomber l’excédent, et on pose sur du papier sulfurisé. Et on attend que le chocolat redurcisse.
Faire cuire le riz sur une plaque électrique
Il y a des années, j’ai appris de mon père une manière de cuire le riz, atypique à l’époque – je n’ai depuis rencontré que deux personnes qui utilisaient cette technique – mais qui rappellera aux possesseurs de cuiseur à riz leur méthode, excepté qu’elle se fait sans cuiseur à riz =D Cette recette est très simple : laver le riz à l’eau claire (étape que je zappe de plus en plus, la flemme, et le fait que j’aime le riz collant, aidant), puis le mettre dans une casserole et ajouter 1,5 volume d’eau froide pour 1 volume de riz. Saler, placer sur feu fort. Lorsque le riz bout, très vite baisser le feu, le mettre très doux, intercaler un diffuseur de chaleur si vous avez. Laisser cuire une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que le riz ait absorbé toute l’eau.
Cependant cette méthode devient plus délicate sur plaque électrique : en effet, les plaques électriques mettent du temps à chauffer, ainsi qu’à refroidir. Donc le riz cuit trop fort plus longtemps si on se contente de baisser la température de la plaque sur laquelle est la casserole.
Donc actuellement je change carrément la casserole de plaque, afin que la cuisson douce le soit vraiment. Cette tactique a l’inconvénient de perdre la chaleur de la première plaque, puisque même en l’éteignant elle continuera à diffuser… et je n’ai pas encore atteint la maîtrise de la cuisson au point de savoir quand éteindre le feu sous le riz en passe de parvenir à l’ébullition.
Je travaille désormais à une nouvelle méthode, pas encore totalement au point : enlever complètement du feu quand le riz atteint l’ébullition, et laisser la chaleur résiduelle du système fermé de la casserole cuire le riz. C’est plus long mais on n’utilise qu’une seule plaque. Et pendant ce temps, la plaque éteinte continue de dilapider son énergie. Pas encore au point, je vous dis.