Le plagiat dans la musique, petites réflexions
La notion de plagiat dans la musique est souvent floue. En effet, il est difficile de créer une mélodie qui n’ait jamais été entendue, ou qui ne fasse dire à un auditeur « tiens, ça me dit quelque chose ! ». La musique nous entoure, nous enveloppe, nous abreuve et au bout d’un moment il devient complexe de créer de la véritable nouveauté.
On a des hommages, comme « Lone bird in the shire », de l’OST de Wild Arms, très inspiré de « L’estasi dell’oro » : la compositrice Michiko Naruke l’a reconnu. Personnellement, cette piste a très longtemps été ma préférée de l’album, elle me parlait, elle me faisait vibrer, et quand j’ai vu « Le bon, la brute et le truand » pour la première fois, la scène dans le cimetière est devenue une de mes scènes fétiches, et cela s’est additionné à mon amour pour ce morceau.
(si vous avez les poils des bras qui se dressent, ce n’est pas le froid)
Et on a des pompages en règle, niés en bloc, comme le thème de Robo dans Chrono Trigger, indéniablement récupéré de « Never gonna give you up » (si si).
Ou celui de Metal Gear Solid, qui est sans nul doute « Winter Road » du compositeur Georgy Vasilevich Sviridov.
Et autant on peut peut-être excuser l’utilisation d’un morceau externe pour un personnage secondaire – peut-être – autant, le thème principal d’un jeu, d’une série de jeu, non. On peut remarquer que l’apport de TAPPY aux MGS est cet unique thème, qu’il n’a donc pas composé. Arrangé tout au plus. C’est dégoûtant.
(mais bon, ça m’a fait découvrir Sviridov, c’est un point positif, d’une certaine manière)