Les musiques de Doctor Who

L’OST de Doctor Who est une merveille, à la fois de qualité et de variété. J’adore « Madame de Pompadour ». Tout doux, tout tendre, avec ce piano obsédant, aigu, qui donne des frissons. On sent la jeunesse, la mélancolie, le temps qui passe (« the long way » mentionné dans l’épisode). Note spéciale à la petite mélodie au glockenspiel, qui me fait irrésistiblement penser au « Roi et l’Oiseau ». Father’s Day : une tristesse insondable, un côté répétitif (la lente descente répétée au piano), […]

« Fuckboys are evolving »

Réutilisation du discours féministe sur l’appropriation de son propre corps, et sur le fait qu’il ne faut pas en avoir honte, qu’on peut le montrer. Sauf que là c’est « tu dois (me) montrer tes seins, sinon c’est pas féministe ». Enflure.

via https://twitter.com/goddess_vox/status/590723882975424514

Transcription

(en anglais)

You being ashamed to send your tit pic is misogynistic. If you were really a feminist, you would be comfortable showing us your body. Breasts are not sexual body parts. They’re something everyone has. Don’t let your internal misogyny stop you from sending nudes. Boobs are boobs and you need to learn a thing or two about feminism.

Traduction

(personnelle)

Le fait que tu aies trop honte pour envoyer une photo de tes nibards est misogyne. Si tu étais réellement une féministe, tu n’aurais pas de problèmes à nous montrer ton corps. Les seins ne sont pas des parties sexuelles du corps. C’est quelque chose que tout le monde a. Ne laisse pas ta misogynie internalisée t’empêcher d’envoyer des photos de nu. Les nichons, c’est des nichons et tu as besoin d’apprendre une ou deux choses sur le féminisme.

Ça fait quelques semaines que j’utilise la grammaire inclusive (« visiteur⋅se⋅s », « iel », etc) sur OpenClassrooms, personne m’a encore rien dit \o/

Bon, la vraie victoire sera quand ce sera complètement automatique pour moi, et surtout quand les autres commenceront à l’utiliser :3

Le texte de Kevin Merigot Je ne suis pas né anarchiste m’a beaucoup touchée. Il a résonné en moi. Fort. Et j’ai envie de réagir.

J’ai été misogyne, d’une misogynie internalisée, le genre qui te fait dire « oué moi je suis pas comme les autres », « je suis pas une vraie fille, je suis comme vous *clin d’œil à mes potes garçons* ».

J’ai été anti-féministe, parce que woh ça va bien les hystériques ? Et votre façon d’écrire « les français-e-s », pouah.

J’ai été raciste, « le racisme primal », celui qui fait qu’on a « peur des gens différents », celui qu’on a tous au fond de soi, faut l’avouer, hein ?

J’ai été homophobe, un peu comme pour le racisme, les « différents » – mais plus par ignorance qu’autre chose.

Aujourd’hui, je suis féministe, parce que ça me concerne, en tant que femme. Parce que ça concerne notre société tout entière, construite sur la domination (des hommes cis sur les femmes, des cis sur les trans, des hétéros sur les homos – et des riches sur les pauvres). Parce que je comprends qu’on doit changer les choses – même si je ne sais pas (encore) comment faire.

Aujourd’hui, je suis pour l’égalité des droits pour tous, comme le dit Kévin bien mieux que moi. Même si ya du boulot à faire en moi-même de tous les côtés, qu’il serait bien que je milite pour de bon au lieu de lire et de me dire « mais oui ! ».

Et je ne comprends pas très bien qui est cette personne que j’ai été.